vendredi 23 novembre 2012

Femme, ou est ta foi, évangélise comme ta mission dans le monde.


 Femme, ou est ta foi, évangélise comme ta mission dans le monde.
La chose la plus dangereuse dans le monde  que l’on doit avoir peur, c’est justement «  la Peur » elle-même. La peur  est fatigante, source des mots et du péché. Elle a un effet silencieux et paralytique sur l’humanité. A cause de la peur, l’on n’arrive jamais à donner le meilleur de soi-même.
L’évangile de Jésus-Christ selon St Mc nous parle qu’il y avait une femme qui souffrait d’hémorragie pendant douze ans. Elle avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins ne l’ont pas guéris et elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait sans guai de cause ; sa situation de s’améliorait pas au contraire son état s’était empiré. Voila que cette femme avait appris de Jésus, elle se disait si j’arrivais à toucher seulement son vêtement je serai guérie, elle ose dépasser la peur et vint par derrière la foule, toucha son vêtement. Elle a vaincu sa peur initiale et toucha le vêtement de Jésus. Mais ce dernier regardait autour de lui pour voir celle qui avait osé le touché,  alors la femme tremblante  de joie sachant ce qui lui était arrivé, vint  se jeter à pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus l’associe dans sa mission et lui dit : « ma fille, ta foi t’a sauvé, va en paix et soit guérie de ton mal » (Mc5, 25-34).
Selon la loi mosaïque, cette femme est considérée « impure » et ne peut pas être avec le peuple, à cause de sa condition. Mais elle franchie toute loi humaine pour s’attacher à la loi de vie : Jésus. C’est très rare de rencontrer une telle croyance dans nos cultures d’aujourd’hui malgré ce phénomène d’émancipation. Chaque jour, nous assistons à des situations ou certaines femmes sont considérées comme des inhumaines, impures sous diverses formes. C’est le cas de Sida, les lépreux de l’hôpital de la rive de Kinshasa, les enfants de la rue et tant de malades classés parmi ceux qui n’ont aucun espoir de ce qu’on appelle la guérison.
Elle n’était pas délaissée, elle a vaincue la peur et pris un départ décisif. Aujourd’hui, en Afrique, on manque de femmes d’un tel courage, des femmes d’actions, femmes qui ne donnent pas beaucoup d’attention à ce que l’on pense d’elles, mais qui savent s’accepter et en gardant et en acceptant  leurs états de femmes.
Récemment, surgit des voix «  donner procuration à la femme ». La procuration ne se donne pas si la peur nous rend silencieux. Elle se réalisera quand la femme arrivera à prendre une position, participe et s’expose aux projets personnels et communautaires. Donner la procuration peut être comparé à un processus de la guérison  de la femme. Elle ne t’atteint pas dans le foyer, mas t’appelle patiemment au courage et la foi. Des fois, elle nous oblige à des risques et c’est dans cette situation que nous   pouvons découvrir  nos qualités et nos capacités.
Traditionnellement, la femme africaine est soumise à accepter toutes les décisions prises par les hommes sans aucune interrogation. Dans certains cas, elles ont la mentalité qu’elle n’existe que de chanter les éloges des héros et jamais  des héroïnes. Le courage  d’une femme africaine impure d’oser toucher le vêtement  Jésus dans le public sans l’aide des disciples. Cette réalité a vu la rupture soudaine de tradition qui ne libère pas, ni ne sauve pas, lorsque cette femme met sa confiance absolue au Seigneur. Elle a pris une décision guidée par sa foi, une foi, qui même avant la guérison l’avait rempli de confiance.
Femmes, ou sommes nous aujourd’hui avec votre droit, droit d’évangéliser le monde selon le dessein de Dieu ? C’est un moment d’une pressante invitation de penser et d’agir au-delà de nos mythes, de nos complexes et de nos traditions. Je me réjouis toujours de voir la Sr José Ngalula de relever ce défis sans aucunes complexités dans son domaine de la théologie. C’est aussi le moment de sceller l’écart entre notre foi et notre culture, entre ce nous croyons et notre incapacité d’agir. Alors décidons d’écrire notre histoire à notre exemple.

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