samedi 8 juin 2013

Peché Originel



INTRODUCTION

En ce qui concerne le péché originel, scientifiquement on ne voit pas bien à quel moment situer ce terme dans l’évolution de l’espace humaine. Le péché originel n’est t-il pas un symbole, c'est-à-dire quand nous pensons vers l’arrière de tous nos péchés ?

Les adultes, eux ont quatre attitudes possibles de repérer le péché. Ces quatre attitudes se présentent de la manière suivante, à savoir : ou bien faire le silence face au péché originel, sans rien penser de précis, en attendant des jours meilleurs ; ou bien dire que ce n’est pas essentiel dans la foi chrétienne ; ou bien avouer qu’ils n’y croient plus, ce que certains prêtres leurs ont appris ; ou bien dénoncer cette croyance comme une invention nuisible sortie des phantasmes de Saint Augustin.

Adam, c’est tout homme dans sa faiblesse personnelle, dans ses révoltes et dans ses trahisons, voilà tout ce que nous pouvons comprendre s’il faut définir le premier Adam. Inutile d’imaginer à notre avis une hérédité malheureuse découlant d’une faute commise par un individu déterminé à un moment précis du temps : Adam, ce n’est pas une origine, mais une somme, un collectif, c’est l’ensemble de tout homme habitant cette terre caractérisée par toute sorte des maux. La mort semble une chose toute naturelle qu’il serait faux d’attribuer au péché. La faute d’Adam a des répercussions psychologiques, mais elle n’intervient pas dans le déroulement du cosmos et de ses lois.

Voilà pourquoi devant ce fait, l’homme est maitre de ses actes ; il peut vouloir et ne pas vouloir du fait de la délibération rationnelle laquelle est susceptible de se porter en un sens ou en un autre. Pourtant la nature humaine est davantage corrompue par le péché sous le rapport de la connaissance du vrai. On doit à Dieu, Souverain Bien, un amour suprême qui consiste à l’aimer plus que tout.

1.      Le péché originel selon les Ecritures.

             Pour l’auteur de ce livre, « Adam inaugure bien l’histoire du salut en ce sens qu’il est le premier acteur de la grande aventure humaine »[1]. Mais ce déroulement serait incohérence pure si le Père, en son éternité, ne plantait son Christ au beau milieu de son plan d’amour, nous créant par lui (1cor.8,6)en lui pour lui (col 1,16-17) ; nous donnant grâce à lui la bénédiction et la vocation avant même la fondation du monde (Eph 1,3-5). « Adam se trouve donc comme englobé dans un dessein merveilleux hors duquel il ne serait que le premier maillon d’une chair de malheurs »[2].

            Saint Paul nous apprend que deux hommes sont à l’origine du genre humain : Adam et  Christ. Le premier Adam, dit-il, a été créé comme un être humain qui a reçu la vie ; le dernier est un être spirituel qui donne la vie. Le premier a été créé par le dernier, de qui il a reçu l’âme qui le ferait vivre. Le second Adam a établi son image dans le premier Adam alors qu’il le modelait. Ainsi donc pour nous, c’est le Christ qui nous apprend cet anti-Christ qu’est  le péché. C’est le sauveur universel et définitif qui nous révèle le péché originel. Car, c’est la rémission des péchés qui éclaire le péché, mais en le supprimant. A en croire André Manaranche : «  le péché originel c’est le négatif d’un positif »[3]; c’est ce dont nous délivre Jésus ; c’est ce dont la croix prend le contrepied.

2.      Le serpent et le péché originel

            Le serpent est identifié par l’Apocalypse 20,2. C’est l’ennemi de toujours, celui de Dieu et celui de l’homme, le rusé qui accumule les rôles maléfiques : « L’antique serpent, c’est le diable Satan ». Pourquoi alors ce symbole ? Pierre Rémy répond en ces termes : « Parce que cet animal est l’attaquant invisible et imprévisible »[4], sorti d’un endroit où on ignore et parti de la même manière. Toutefois, avec notre auteur le serpent est l’agilité pure au service du mal, l’éclair qui tue. « Le passe-partout franchissant tous les barrages, le fuyard impossible à retenir, l’insaisissable »[5]. La bête sournoise dont « la prudence serait à imiter »[6] si elle n’était pas perverse.

            Pour une bonne compréhension du mal, la Genèse emploie l’adjectif aroun, qui signifie à la fois nu et rusé. Rusé parce que nu et glissant. André se demande alors si « ce vocabulaire ne trahissait pas une dépréciation de la sexualité, la nudité passant pour diabolique ». Car Yahvé dit à l’animal trompeur : «  Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie » (Mt 10,16). Redresser le serpent pour l’adorer, c’est donc contredire Dieu, qui lui inflige une posture humiliante. Voilà à notre avis ce qui se cache derrière le texte biblique et qui n’est rien une suspicion portée sur le mariage.

            Notre auteur affirme que le péché originel est bien transmis à l’enfant quand il vient au monde, dans sa naissance même ; mais il est arrivé à Saint Augustin d’aller plus loin, c'est-à-dire de lier cette tare à l’exercice même de la sexualité. Parce que Saint Augustin croit que «  les parents transmettent l’âme autant que le corps, et les deux en même temps »[7]. Or, pour lui, le corps se trouve constitué par un acte de procréation qui s’accompagne d’une convoitise sexuelle héritée du péché, convoitise qui subsiste dans les unions les plus légitimes. C’est donc au contact du corps ainsi formé que l’âme contracte le péché originel, à cause de cet appétit déréglé qui fonctionne dans l’union des époux. Nous pensons avec André que si le péché n’avait pas été commis, on se servirait des membres génitaux comme des autres membres parfaitement soumis à la volonté. Toutefois, pour notre auteur, le mariage est encore aujourd’hui digne de louange, car ce n’est pas lui qui a introduit ce mal, mais il l’a trouvé déjà dans le genre humain, et les époux font un usage honnête  de cette concupiscence dans le but de procréer des enfants, bien que les enfants ainsi engendrés contractent « le péché originel, qui rend nécessaire leur régénération »[8].

            Saint Augustin sait pourquoi il parle de la sorte, parce que l’ayant vécu lui-même, et devenu âgé, nous pensons qu’il regrette sûrement d’avoir été ce jeune homme dévergondé, incapable de maitriser ses passions. Le serpent n’est pas seulement lié aux cultes païens de la fécondité : il a aussi rapport à la réalité politique. C’est le nom d’un roi qui fut l’ennemi juré d’Israël, « le roi des Ammonites appelé Nahash, c'est-à-dire serpent » (1S10, 1). Le reptile, c’est donc la figure de ce qu’est le roi, un être dont Dieu vient à bout. Oui, qui ne sait pas que devant Pharaon, Moise avait fait une démonstration significative : changer son bâton en serpent et vice-versa. « Les magiciens d’Egypte avaient réussi eux aussi le même coup, mais en finale, leur bâton avait englouti les leurs ». (Ex7, 8)

            Donc, serpent-dieu ou serpent-roi, le symbole est bien clair pour notre auteur. Notons également que l’animal vient du champ, de la savane, du dehors du jardin, du non-lieu. Il s’introduit donc dans un espace ordonné pour y semer son ivraie.

3.      Le péché originel et la tentation de Satan

            C’est regrettable, parce que le Satan s’en prend à la femme en l’absence de son mari. Profitant donc de cette situation anormale pour surprendre l’épouse et l’agresser en son isolement. Et bien, le serpent commence par mentir, selon son habitude. Il fausse le commandement divin, il l’exagère pour le rendre odieux ; car le Seigneur n’a jamais interdit la totalité des arbres du jardin : au contraire, « il a largement offert à Adam et Eve la multitude des fruits de son verger » (Gn 2,16). Sauf, « à l’exception d’une variété unique en son genre, et qui se trouve en plein milieu de la plantation »[9]. Par conséquent, Eve rectifie donc le propos en précisant la limite exacte de ce qui est défendu, tout en soulignant par contre la gravité d’une infraction ; car ce serait la mort. Alors que le serpent fait deux autres mensonges : il rassure Eve en niant la sanction du tout : « Mais non, vous ne mourrez pas ; et il l’excite en lui faisant miroiter la possibilité de devenir Dieu » [10]. Voilà qu’il ne craint même pas de mettre ce dernier mot au pluriel en disant « Vous serez comme des dieux ». Car, il le sait fort bien, le seigneur est rigoureusement unique, et la transgression ne divinise personne, bien au contraire. Quant aux yeux d’Adam et d’Eve, ils ne s’ouvriront pas sur un triomphe mais sur une catastrophe, et la découverte ne sera pas glorieuse : «  Ils connurent qu’ils étaient nus » (Gn3, 7). Le démon ment et ne tient nullement ses promesses, parce qu’il ne peut en aucun cas supprimer le Réel.

             Pour notre auteur, à la base de tout cela, il faut le savoir : c’est la jalousie, le désir de sortir de sa condition, la folle envie de tout pouvoir : non seulement de faire des prodiges matériels, non seulement de matraquer les consciences, mais encore de faire plier la vérité elle-même qui saute aux yeux.

4.      Le péché originel et la séduction de la femme(Eve)

            « La femme vit que l’arbre était bon à manger, séduisant à voir, et désirable pour acquérir le discernement ». Du coup, il faut signaler qu’il ne s’agit pas ici d’une tentation de gourmandise au sens grossier du mot : le fruit en question, « c’est bien une capacité de connaissance, un savoir donnant un pouvoir »[11]. Or, l’homme est pourtant doté de la sagesse, d’ailleurs « Salomon en avait reçu une bonne ration » (1R 5,9). Mais comment se contenter de ce qui n’est pas tout ? se demande notre auteur ! Comment accepter de faire moins que lui ?

            Et pourtant, la tentation utilise les images du superbe et du délicieux, car le fruit semble bel et bon. On le dévore des yeux avant de le dévorer des dents. Satan, toujours lui,  ne dédaignera  pas ces images pour tenter Jésus au désert : « il lui fait renifler un pain croustillant qui apaiserait bien son estomac et serait d’une étonnante capacité pour attirer les foules, n’est-ce pas ? » (Jn 6,28). Il lui fait voir, depuis un sommet, tous les royaumes de la terre, convoitise puissant pour les meneurs de peuples, surtout pour ceux qui ressemblent à des dresseurs d’ours ! « Mais l’homme ne vit pas seulement de pain dit le Christ, et quelle autre nourriture lui conviendrait, sinon faire la volonté du Père ? »(Jn 4, 34)

            A notre avis, l’Eucharistie est donc l’antidote de toute tentation, si l’on prend bien soin de ne pas brouter à deux râteliers, « c'est-à-dire à la table du Seigneur et à celle des démons » (1Co 10,21). Car manger le corps de Jésus, « c’est manger le Fils, celui qui obéit au Père »[12]. C’est rééduquer sa faim et se prémunir ainsi contre toute séduction.

5.      Le péché originel et la chute de l’homme et de la femme

            C’est alors que réapparait le mari, parti on ne sait où, et le premier péché est celui du couple pour André. Certes, c’est ainsi que pour faire taire des femmes bavardes, Paul leur rappelle, après Ben Sirac le sage (25, 24), que c’est « Eve qui fut séduite la première » (1Tm 2,14). Mais il reprend cet exemple ailleurs pour critiquer une communauté entière, sans distinction de sexe, et lui reprocher son étrange légèreté d’esprit, car les fideles changent de Christ au gré des prédications ambulantes et se laissent par le fait même fasciner par le dernier qui passe. Hommes et femmes sont donc égaux face à la tentation, même le Malin différencie parfois son marketing selon les sexes.

            Avec André, le péché rejaillit sur le couple lui-même. Après tout Adam ne devrait pas être bien loin : il devrait simplement rester silencieux et laisser Eve se débrouiller avec le serpent en leur nom à tous deux. Car le serpent dit : « Vous » et la femme lui répond : « Nous », prenant la parole pour elle et son mari. Alors dès que l’homme a fait sienne la convoitise de son époux, leur regard se transforme. Il nous semble que jusque là, ils s’aimaient d’une façon transparente, tels que les avait façonnés et donnés l’un à l’autre, c'est-à-dire comme des personnes. « Mais, dès qu’ils laissent s’éveiller en eux la frénésie de tout prendre, ils deviennent l’un pour l’autre un objet à conquérir »[13]. Donc ils cessent alors de se regarder dans les yeux, et leur vision dérape, s’abaissant obstinément vers le sexe, la seule chose qui désormais les intéresse. Tel est donc le sentiment d’être nu après la faute : chacun se rend bien compte, de par son expérience personnelle, qu’il est pour l’autre un objet de provocation. En effet, c’est alors que nait la pudeur, mélange de honte et de dignité. On éprouve dorénavant une gêne d’être exposé comme une chose au regard épais des curieux ; on éprouve une joie, en s’habillant avec tact, d’être considéré comme une personne, c'est-à-dire « d’abord comme un visage »[14]. Bien sur, les époux se donnent l’un à l’autre dans la nudité de leur chair, nudité qu’ils se réservent dans l’intimité de leur tendresse : vérité le langage du corps.

            De ce qui précède, André s’interroge et répond en même temps. Est-ce que serions-nous ennemis du plaisir après tout? Certes pas. Mais toutefois, nous sommes d’avis que le plaisir ne doit pas devenir une industrie lucrative organisée par des marchands. On ne consomme pas le mariage comme on consomme une boisson, parce que l’autre créé à l’image de Dieu, ne se réduit pas à sa capacité mécanique de provoquer des frissons. « L’amour n’est pas le but de l’acte sexuel chez André et pour tout chrétien; il en est la règle »[15].

6.      Le péché originel appelle le baptême, y compris celui des enfants

            N’oublions pas qu’au début de l’Eglise, « la conversion a d’abord concerné les adultes, et le baptême aussi »[16]. De nos jours il existe tout un rituel pour préparer en plusieurs étapes, les grandes personnes au premier des sacrements. C'est-à-dire, dans ce cas l’eau baptismale versée au nom de la Sainte Trinité, remet les péchés personnels en même temps qu’elle arrache le catéchumène à l’emprise du péché originel. Mais, sans jamais cesser de s’intéresser aux adultes, l’Eglise a compris très vite que l’enfant lui aussi devrait être baptisé au plus tôt possible, bien qu’il n’ait pu commettre aucune faute. Cette pratique s’est développée conjointement avec l’affirmation du péché d’Adam, comme en témoigne le seizième concile de Carthage.

Notre Eglise réaffirme cette doctrine en même temps qu’elle justifiera de plus belle cette liturgie : c’est ce que le pape Innocent III écrit à Humbert d’Arles en 1201 ; c’est ce que le concile de Trente proclame solennellement en 1546. Par ailleurs, « le péché originel n’est pas un péché personnel, et il ne donne lieu à aucune possession diabolique »[17]. Le baptême signifie que l’enfant vient au monde non seulement faible et capable de pécher, mais grevé d’une situation qui le rend étranger au corps du Christ, bien qu’il soit destiné à en faire partie n’est-ce pas ? Si ce sacrement nous donne le pouvoir de traiter Dieu comme un Père et d’être traité par lui comme des fils, c’est qu’auparavant cette relation d’intimité nous manquait à notre avis.

            D’où, notre condition native ne comporte donc pas la vie divine d’après notre auteur ; cette relation filiale à laquelle le Père nous destine pour y parvenir, il faut cet autre événement que Jésus appelle « Naitre de nouveau » ou « Naitre d’en haut » (Jn 3,3 et 7). L’acteur de cette régénération, c’est bien l’Esprit Saint, et cet Esprit se sert de l’eau. En effet, nous avons une faiblesse d’affirmer que supprimer le péché originel, ce n’est pas seulement laver une tache. Par contre c’est donner une vie. La grâce baptismale est celle d’une incorporation libérante et purifiante. D’ailleurs, Augustin l’a bien dit dans une formule saisissante, en commentant le psaume 70 : Par l’expérience qu’il fait du mal, tout homme est Adam. De même, chez ceux qui croient, tout homme est le Christ, car ils sont bel et bien les membres du Christ. Chez les réformés par contre, il en est qui refusent le baptême des enfants, mais ce n’est pas parce qu’ils nient le péché originel ; ils y insistent souvent plus que nous les catholiques. Pour les uns, c’est la foi seule qui sauve, et dans ce cas d’espèce le bébé n’en est pas capable, évidemment. Alors, pour lui, le sacrement ne signifie rien. Pour les autres, ceux qui sont du type secte, la foi est une affaire strictement individuelle dans laquelle la famille n’a pas à interférer au nom de la liberté. Aux premiers, André répond en ces termes :

 « Par le baptême d’un enfant, Dieu manifeste la gratuité du don qu’il accorde, ce qui va tout à fait dans le sens de la reforme. Et l’auteur montre aussi que la foi se dépose dans le petit à la manière d’un germe qui devra se développer doucement mais sans tarder, car l’éveil commence plus tôt qu’on le croit. Aux seconds, il rappel que l’homme ne surgit pas à trente ans, orphelin et solitaire, mais qu’il entre dans le tissu familial. Sa capacité de décider ne commence pas à un âge standard qui constituerait un point zéro dans sa personnalité : elle s’éduque patiemment »[18].

 

7.      Le sort des enfants non-baptisés

            En 1201, le pape Innocent III écrivait à Humbert d’Arles : «  La peine du  péché originel est la privation de la vision de Dieu ». en 1274, le deuxième concile de Lyon se montre plus sévère : « Pour les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel, ou avec le seul péché originel, elles descendent immédiatement en enfer, où elles reçoivent cependant des peines inégales ». Puis, dans le même ordre d’idées, les théologiens se mettent à échafauder une hypothèse tout à fait gratuite, de par une déduction de l’esprit. Ils imaginent, entre ciel et enfer, un statut intermédiaire susceptible de résoudre cet épineux problème : c’est les limbes, mot qui veut dire bordure. En effet, pour eux il serait scandaleux de mettre les enfants non baptisés en enfer, puisqu’ils n’ont rien fait du mal, c’est qui parait logique et il serait dangereux de les mettre au ciel, car cela découragerait les parents de faire baptiser leur progéniture.

            Cette hypothèse ingénieuse ne satisfait pas tout le monde selon André, surtout pas les augustiniens, protestants ou catholiques, pour lesquels le plan divin n’admet aucun milieu entre gagner et perdre, entre vivre et mourir, entre ciel et enfer, entre Christ et anti-Christ. Une fois de plus, en 1794, le pape Pie VI avait protesté contre « une insinuation aussi malveillante, soutenant de toutes ses forces qu’il existait un milieu entre le Royaume de Dieu et la damnation éternelle »[19]. Qu’est ce qui pouvait faire évoluer les choses ? La pratique baptismale, évidemment ! Car « si les limbes existaient, il fallait quand même tenter d’arracher le maximum d’hommes à ce paradis de seconde zone, à ce succédané peu appétissant »[20].

            Avec Vatican II, tout devient clair n’est-ce pas ? Au n° 16 de la constitution sur l’Eglise Lumen gentium, il est dit : «  Ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut éternel ». En revanche, le cardinal Ratzinger nous dit-il que « les limbes n’ont jamais été une vérité de foi définie mais un moyen pour faire prendre au sérieux le précepte du Christ : Allez, baptisez »[21]. Toutefois, dans l’éternité, il n’y aura que deux possibilités : « être avec le Christ » (Ph 1, 24 ; 1Th 4,17) ou bien errer dehors. Ces possibilités ne sont pas extérieures sans aucun repère.

 

CONCLUSION

            Que dire au juste de cette réflexion ? Nous sommes confiants que le péché originel n’entraine aucun fatalisme : « la liberté demeure et tout n’est pas perdu, du moins pour la foi catholique »[22]. Loin de faire d’Adam un héros dans cette étude, placé très au dessus de la condition humaine, la genèse le maintient à notre hauteur. Or Adam, c’est le roi, personnage intouchable s’il en est. La Bible ne craint donc pas de démystifier le roi lui-même, pour voir en lui le symbole de l’existence commune.

            Dès lors, pour notre auteur Adam n’est pas la cause du mal qui nous arrive, il en est simplement le modèle[23]. Nous nous retrouvons en Adam dans la mesure où nous faisons comme lui, où nous l’imitons. En affirmant la réalité du péché originel, Augustin rétablit la vérité révélée : il rappelle la création aux manichéens et la rédemption à Pélage. En surimpression de nos servitudes, l’Amour divin dans lequel tout baigne et qui a pris en main les événements de notre salut, sans jamais être débordé par l’imprévu, pas même par notre péché. « Gloire donc à celui qui mène tout de main de maitre ! Gloire à celui que le péché originel a fait mourir sur la croix, et qui a cloué sur le bois la facture que nous avions à payer » (Col 2, 15).

            N’oublions pas qu’en nous donnant un commandement, Dieu ne nous préserve pas du mal ; il se préserve, lui, de ne plus être unique « mange donc, Eve, et tu verras que j’ai raison ». Non, la loi n’est pas une jalousie de la part de Dieu.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

1. Bible de Jérusalem (BJ)

2. MANARANCHE André, Adam où es- tu ? Le péché originel, Paris, Fayard, 1990.

3. AUGUSTIN (Saint), Ouvrage inachevé contre Julien, Livre II, n°45.

4. LUYEYE LUBOLOKO François, Les sacrements dans l’Eglise Catholique, Kinshasa,                                                       Médiaspaul.

5. JEAN PAUL II, A l’image de Dieu homme et femme. Une lecture de Genèse 1-3.

6. Joseph RATZINGER et Vittorio MESSORI, Entretiens sur la foi, Fayard, 1985.

7. DUPAR Anaclet omi, Cours de péché originel et grâce, ISEM, G2 théologie, 2012-2013,                            Inédit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TABLE DES MATIERES                                                                         

         INTRODUCTION …………………………………………………...1

1.     Le péché originel et la tentation de Satan …………………………..1

2.     Le serpent et le péché originel………………………………………..2

3.     Le péché originel et la tentation de Satan …………………………..3

4.     Le péché originel et la séduction de la femme(Eve)…………………3

5.     Le péché originel et la chute de l’homme et de la femme…………...4

6.     Le péché originel appelle le baptême, y compris celui des enfants….5

7.     Le sort des enfants non-baptisés……………………………………..6

 

CONCLUSION……………………………………………………….7

         BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………8

         TABLE DES MATIERES……………………………………………9

 

 

 

 



[1] MANARANCHE André, Adam où es-tu ? Le péché originel, Paris, Fayard, 1990, p.86.
[2] Cf. MANARANCHE André, Op.cit, p.87.
[3] Ibid., p.88.
[4] PIERRE REMY, Et le péché qu’en dire ?, Paris, Le centurion, 1979, p.47.
[5]  MANARANCHE André, Op.cit, p.99.
[6] Idem, p.100.
[7] Idem, p.101.
[8] SAINT AUGUSTIN, Ouvrage inachevé contre Julien, Livre 2, N°45. Dans l’édition Vivès, Tome XXXII, pp.25-26.
[9] Cf. PIERRE REMY, Op.cit, p.97.
[10] Cf. MANARANCHE André, Op.cit, p.103.
[11] Cf. MANARANCHE André, Op.cit, p.104.
[12] LUYEYE LUBOLOKO François, Les sacrements dans l’Eglise Catholique, Kinshasa, Médiaspaul, p. 40.
[13] Cf. MANARANCHE, Op.cit, p.106.
[14] JEAN PAUL II, Consulte à l’image de Dieu homme et femme. Une lecture de Genèse 1-3, pp.99-105 et Le cœur, le corps et l’esprit, pp. 21-67.
[15] Cf. MANARANCHE, Op.cit, p.107.
[16] Cf. LUYEYE, Op.cit, p.21.
[17] Cf. MANARANCHE, Op.cit, p.151.
[18] Cf. MANARANCHE, Op.cit, p. 153.
[19] Dans Denzinger, au n°2626. Insinuation « Fausse, téméraire et injurieuse », dit Pie VI, sans se prononcer sur la doctrine comme telle, sinon qu’elle est rependue dans les écoles catholiques.
[20] Cf. MANARANCHE, Op.cit, p.156.
[21] Joseph RATZINGER et VITTORIO MESSORI, Entretiens sur la foi, Fayard, 1985, pp.179-180.
[22] DUPAR Anaclet, omi, Cours de péché originel et grâce, deuxième année de théologie, ISEM, Kinshasa/Kintambo, 2011-2012, Inédit.
[23] Cf. MANARANCHE, Op.cit, p.134.

Priere de delivrance


PRIÈRE DE DELIVRANCE DU DIABLE

Maléfices et occultisme

 

1. Introduction

 

Quand nous prions le «Notre Père», nous demandons à Dieu : «Délivre-nous du mal». Dans notre pétition, mal n'est pas une abstraction, mais désigne la personne de Satan, qui s'oppose à Dieu et qui est «le séducteur de toute la terre» (Ap.12, 9). Le diable est quelqu’un qui se croise dans le plan de Dieu et de son travail de salut dans le Christ. La victoire sur le diable est déjà acquise par le Christ. Mais nous prions afin que la famille humaine  soit libérée de Satan et de ses œuvres. Nous demandons aussi la grâce d’attendre avec persévérance la venue du Christ, qui nous libérera définitivement du Malin» (cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, 2850-2954).

Jésus pria dans ce sens: « Père, Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais». (Jn. 17, 15).

 

Le pouvoir que Jésus a donné aux disciples, pendant sa vie publique :

 

«Ayant appelé à Lui Ses douze disciples, Jésus leur donna pouvoir sur les esprits impurs, de façon à les expulser et à guérir toute maladie et toute langueur» (Mt. 10, 1…42).

«Les 72 revinrent tout joyeux, disant: "Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom!" Il leur dit: "Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair!  Voici que Je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds […] toute la puissance de l'Ennemi" (Lc. 10, 17…20)

«Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: […] en mon nom ils chasseront les démons […] Ils s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient» (Mc.16, 20).

 

2.  Expulsion du démon. Qu’est-ce qu’un exorcisme ?

 «On a affaire à un exorcisme lorsque l’Eglise demande, avec son autorité, au nom de Jésus, qu’une personne ou un objet soit protégé contre l’emprise du Malin et soustrait à son empire.

Sous sa forme simple, il est pratiqué  lors de la célébration du Baptême. 

L’exorcisme solennel, appelé grand exorcisme,  ne peut être pratiqué  que par un prêtre et avec la permission de l’évêque »  (CEC, 1673).

 

Quand on est certain qu’une personne est possédée par le démon, il faut faire toujours appel à un exorciste mandaté explicitement par l'Evêque du Diocèse où l'exorcisme s'exerce.

PRIERE DE DELIVRANCE DES MALEFICES

 

1.      Dans la Bible, Dieu interdit le recours à l’occultisme

 

 «On ne trouvera chez toi personne qui fasse passer au feu son fils ou sa fille, qui pratique divination, incantation, mantique ou magie, personne qui use de charmes, qui interroge les spectres et devins, qui invoque les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahvé ton Dieu, et c'est à cause de ces abominations que Yahvé ton Dieu chasse ces nations devant toi». (Deut.18, 9-12)

 «Ils avaient sacrifié leurs fils et leurs filles aux démons. Ils versaient le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles qu'ils sacrifiaient aux idoles de Canaan, et le pays fut profané de sang. […] Yahvé prit feu contre son peuple,  il eut en horreur son héritage.» (Psaume 105 (106), 34-40)

 

«L'homme ou la femme qui parmi vous sera nécromant ou devin: ils seront mis à mort, on les lapidera, leur sang retombera sur eux» Lv. 20. 27).

« Tu ne laisseras pas vivre la sorcière » (Ex. 22, 17).

®    Boy. 21,8: 22,15: «Les sorciers et les idolâtres» leur lot se trouve dans l’étang de feu.

®    Gal. 5, 20-21: Ceux qui pratiquent «l’idolâtrie et la magie» n’hériteront pas du Royaume…

 

2.      Prière pour délivrer les personnes tourmentées par le Malin ou atteintes par des maléfices diaboliques

Il y a des cas où il n'y a pas une vraie possession diabolique, mais une obsession ou des tentations sataniques, telle que la tentation au suicide ou l'évasion des lieux sacrés. La personne peut être aussi atteinte par des maléfices, qui la dérangent. Dans ces cas, on peut recourir à une prière de délivrance qui peut servir pour demander à Dieu sa propre délivrance ou d’une autre personne.

On peut suivre plus au mois ce schéma :  

 

1 - Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

2 - Invocation du Saint-Esprit, avec un cantique ou une prière spontanée.

 

3 - Lecture ou proclamation de la Parole de Dieu, pour évangéliser  le malade, l'inviter à la conversion et l’exhorter à la confiance en Jésus, vivant au milieu de nous et opérant à travers nous.

 

4 - Adresser une prière à Jésus, à la Vierge Marie, à l’Archange Michel, protecteur contre les forces du mal et à un ou plusieurs saints de notre dévotion. On peut prier spontanément ou comme ceci :

 

 « Seigneur, Toi seul sais ce qui se passe en notre sœur (frère). Les médecins n’en savent rien. Nous Te la portons. Viens Toi-même lui imposer les mains et dis seulement une parole pour qu’elle (qu’il) soit guérie de toutes ses maladies. Comme Tu nous as recommandé de tout demander en Ton nom, nous venons à Toi, dans la foi que Tu vas agir en sa faveur».

 

«Vierge Marie, notre Mère et Mère de Jésus, viens toi aussi au secours de notre sœur (frère) intercède pour elle (lui), afin qu’elle (que lui) soit délivré de toux les maux qui la (le) dérangent.

 

«Archange saint Michel, soutenez-nous dans cette lutte, soyez notre défenseur contre les maléfices et les pièges du diable. Demandez à Dieu qu’Il règne sur (elle) lui. Prince des milices célestes, avec la divine puissance précipitez en enfer Satan et tous les esprits malignes qui vagabondent dans le monde pour la destruction des âmes».

«Les saints apôtres S. Pierre et S. Paul (ou quelque autre sain de notre dévotion) venez vous aussi au secours de cette personne tourmenté par les puissances du mal intercédez pour elle, afin qu’elle soit complètement et définitivement délivré de tous les maux qui la dérangent.»

 

Il est aussi souhaitable de prier le :

Je crois en Dieu le Père…..

Notre Père, qui es au cieux…

Je vous salue Marie… 

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit….

 

En suite on fait une prière de délivrance spontanée. On peut aussi faire usage d’une des prières suivantes, qui n’ont pas l’approbation ecclésiastique.

Mais, si la personne vive en péché mortel et s’il y a la possibilité, d’abord elle doit se confesser pour que son péché ne soit pas un empêchement à sa délivrance.

Exemple de prière d’autorité pour une seule personne :

 

Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et Rédempteur, par les mérites et l'intercession de l’Immaculée Conception, de l’Archange Michel et des saints Apôtres, nous commandons à toutes les forces du mal, à toute espèce de secte ou légion diabolique, à toute espèce de maléfice, de sorcellerie, de magie, de spiritisme, ou à toute autre espèce d’occultisme, qui veut déranger ce frère (cette sœur) : sortez immédiatement de lui (d’elle) et allez vous prosterner immédiatement au pied la Croix du Christ, pour que son sang rédempteur vous extermine pour toujours. Nous vous imposons, au nom de Jésus, de ne plus déranger cette personne.  

 

Exemple d’intercession pour une seul personne :

 

 «Père, ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal». Délivre-nous de tous les maux et de toutes les perturbations du diable. Par la mort et la résurrection de Jésus Christ, votre Fils bien-aimé, Vous nous aviez libérés de la puissance des ténèbres et de la mort et vous nous aviez transférés dans votre Royaume de la lumière et de sainteté. Maintenant libérez notre frère (notre soeur) (prononcez son nom) du domaine et connexion avec Satan et ses anges. Libérez-le (la) de toutes les forces du mal, écrasez-les, détruisez-les, pour qu’il (qu’elle) soit bien et vive selon votre volonté. Libérez-le (la) de tous les maléfices, de la magie, des messes noires, de la sorcellerie, des sortilèges, des malédictions, du mouvais regard, des rites sataniques, des cultes sataniques, des consécrations à Satan.

Détruisez tous les liens avec Satan et avec toutes les personnes liées à Satan, vivantes ou mortes. Libérez-le (la) de toute infestation diabolique ou possession diabolique, de toute obsession diabolique et de tout ce qui est péché ou conséquence du péché.

Détruisez tous ces maux en enfer, pour ne plus jamais tourmenter cette personne ni aucune autre créature dans le monde.

Dieu, le Père Tout-Puissant, nous vous demandons au nom de Jésus Christ notre Sauveur et par intercession de la Vierge Immaculée : ordonnez à tous les esprits impurs et à toutes les présences qui tourmentent cette personne de la laisser immédiatement et définitivement et d’aller à l'enfer éternel, liés par les Archanges Michel, Gabriel et Raphael et par les Anges Gardiens ; écrasez-les sous le talon de la Sainte Vierge Marie, notre Mère Immaculée.

Vous avez créé l’homme et la femme à votre image et ressemblance, dans la sainteté et la justice. Après le péché, vous ne les avez pas abandonnés mais, avec sage providence, vous avez promu leur salut par le mystère de l'incarnation, passion, mort et résurrection de votre Fils très aimé. Maintenant nous vous supplions : sauvez votre serviteur (votre servante),  libérez-le (la) du mal et de l'esclavage de l'ennemi.

Éloignez de lui (d’elle) l’esprit de mensonge, de superbe, de luxure, de cupidité, de colère, de jalousie, de paresse et gourmandise, et tous les types de maux.

Ouvrez son cœur pour comprendre votre Évangile afin qu’il (qu’elle) vive toujours comme un enfant de la lumière ; qu’il (qu’elle) témoigne la vérité et pratique des œuvres de charité selon vos commandements.   

Avec le souffle de votre bouche, expulsez, Seigneur, les esprits malins, ordonnez qu’ils s’éloignent, car votre royaume est arrivé.

Par notre Seigneur Jésus Christ, votre Fils, qui est  Dieu avec  vous dans l’unité de l'Esprit Saint, pour les siècles des siècles».  R. Amen.

 

5 - Après la prière de guérison ou de délivrance, il faut  accompagner le malade. Le  ministère de délivrance et de guérison peut être exercé sur la même personne plusieurs  fois, jusqu'à la libération complète. Autrement, «l'état final de cet homme devient pire que le premier» (Mt. 12, 43-45).

 

6 - A la fin il faut toujours faire une prière de louange et d’action de grâce.

Prières de délivrance collective

 

1 – Prière d’intercession collective

 

«Père, ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal». Délivre-nous de tous les maux et de toutes les perturbations du diable.

Par la mort et la résurrection de Jésus Christ, ton Fils bien-aimé, Tu nous as libérés de la puissance des ténèbres et de la mort et Tu nous as transférés dans ton Royaume de lumière et sainteté.

Maintenant, délivre nos sœurs et frères ici présents du domaine et connexion avec Satan et ses anges et de toutes les forces du mal, pour qu’ils se portent bien et vivent selon ta volonté. Libère-les de tous les maléfices, de la magie, des messes noires, de la sorcellerie, des sortilèges, des malédictions, du mouvais regard, des rites sataniques, des cultes sataniques, des consécrations à Satan.

Détruis tous les liens avec Satan et avec toutes les personnes liées à Satan, vivantes ou mortes. Libère-les de toute infestation et possession diabolique, de toute obsession diabolique et de tout ce qui est péché ou conséquence du péché.

Jette tous ces maux à l’enfer, pour ne plus jamais tourmenter ces personnes ni aucune autre créature dans le monde.

Dieu, Père Tout-Puissant, nous Te demandons au nom de Jésus Christ notre Sauveur et par intercession de la Vierge Immaculée : ordonne à tous les esprits impurs et à toutes les présences qui tourmentent ces personnes de les laisser immédiatement et définitivement et d’aller à l'enfer éternel, liés par les Archanges Michel, Gabriel et Raphael et par les Anges Gardiens ; écrase-les sous le talon de la Sainte Vierge Marie, notre Mère Immaculée.

Tu as créé l’homme et la femme à ton image et ressemblance, dans la sainteté et la justice. Après le péché, Tu ne les as pas abandonnés mais, avec sage providence, Tu as promu leur salut par le mystère de l'incarnation, passion, mort et résurrection de ton  Fils très aimé.

Maintenant, nous te supplions : sauve tes filles et tes fils ici présents, délivre-les du mal et de l'esclavage de l'ennemi.

Éloigne d’eux l’esprit de mensonge, de superbe, de luxure, de cupidité, de colère, de jalousie, de haine, de paresse et gourmandise, de tous les malentendus, et tous les types de maux.

Ouvre leurs cœurs pour comprendre ton Évangile afin qu’ils vivent toujours comme enfants de la lumière ; qu’ils témoignent de la vérité et pratiquent des œuvres de charité selon tes commandements.   

Avec le souffle de ta bouche, expulse, Seigneur, les esprits malins, ordonne qu’ils s’éloignent, car ton royaume est arrivé.

Par notre Seigneur Jésus Christ, votre Fils, qui est  Dieu avec  vous dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles».  R. Amen.

 

 

 

2 – Prière d’autorité sur le démon

 

Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et Rédempteur, par l'intercession et les mérites de l’Immaculée Conception, de l’Archange Michel et des saints Apôtres, nous commandons à toutes les forces du mal, à toute espèce de secte ou légion diabolique et à toutes les présences, qui veulent déranger ces frères et sœurs : sortez immédiatement d’eux et allez vous prosterner immédiatement au pied de la Croix du Christ, pour que son sang rédempteur vous extermine pour toujours. Nous vous imposons, au nom de Jésus, de ne plus déranger ces personnes.

 

3 – Prière d’autorité sur les maléfices

 

Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et Rédempteur, par l'intercession et les mérites de l’Immaculée Conception, de l’Archange Michel et des saints Apôtres, nous commandons à toutes les forces du mal, à toute espèce d’occultisme, de maléfices, de sorcellerie, de magie, de spiritisme, de sortilèges, des malédictions, du mouvais regard, des rites sataniques, des cultes sataniques, des consécrations à Satan, qui veulent déranger ces frères et sœurs : sortez immédiatement d’eux et allez vous prosterner immédiatement au pied la Croix du Christ, pour que son sang rédempteur vous extermine pour toujours. Nous vous imposons, au nom de Jésus, de ne plus déranger ces personnes.

 

4 - Pour la délivrance personnelle du démon

 

Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et Rédempteur, par les mérites et l'intercession de l’Immaculée Conception, des Archanges Michel, Gabriel et Raphael et des saints Apôtres, je commande à toutes les forces du mal, à toute espèce de secte ou légion diabolique, à toute espèce de maléfice, de sorcellerie, de magie, de spiritisme, ou à toute autre espèce d’occultisme, qui me dérangent: sortez immédiatement et allez vous prosterner au pied la Croix du Christ, pour que son sang rédempteur vous extermine pour toujours. Je vous impose, au nom de Jésus, de ne plus me déranger.  

 

5 - Délivrance personnelle sur les maléfices

 

Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Roi et Rédempteur, par l'intercession et les mérites de l’Immaculée Conception, de l’Archange Michel et des saints Apôtres, je commande à toutes les forces du mal, à toute espèce d’occultisme, de maléfices, de sorcellerie, de magie, de spiritisme, de sortilèges, des malédictions, du mouvais regard, des rites sataniques, des cultes sataniques, des consécrations à Satan, qui quelqu’un  a fait contre moi et veulent me déranger: sortez immédiatement et allez vous prosterner au pied la Croix du Christ, pour que son sang rédempteur vous extermine pour toujours. Je vous impose, au nom de Jésus, de ne plus me déranger.