lundi 2 juillet 2012

méditation donnée


Mes bien chers frères et sœurs,
Nous vivons dans le monde des apparences fugitives où nous y existons avec nos sens qui peuvent nous conduire autant vers la sainteté que nous pousser parfois dans le péché.
La vie éternelle est une vie eucharistique : éternellement nous nous en nourrirons si nous avons su, dans de bonnes conditions, nous en nourrir sur terre, à nous nourrir de ce pain qui rassasie de façon durable et éternelle et qui est le Corps du Seigneur Jésus.
La religion s’adresse à tous les hommes sans distinction et pas seulement aux plus faibles. Comprenons que d’une manière ou d’une autre, la prière et les saints sacrements nous apaiseront dans nos pauvretés en nous offrant la consolation et l’espérance d’une merveilleuse vie éternelle.
Certains nous diront que la religion est une drogue, en réalité qu’ils pensent, que cette drogue est bien la société de consommation qui leur inflige toute une série de besoins artificiels et ainsi entretiennent cette dépendance en recourant aux moyens de la publicité.
Avec les avancées de la science et avec juste raison, nous prenons des médicaments qui nous maintiennent souvent en bonne santé et nous permettent de vivre plus longtemps. Comme si ce n’était pas suffisant, aujourd’hui combien parmi les hommes et les femmes, victimes de la publicité, se lancent dans des traitements pour maigrir, pour bronzer, contre le stress et pour bien d’autres choses critiquables !
Pensons que le Royaume des cieux est tout proche, non pas parce que nous approchons de la mort par notre âge ou par notre état de santé mais en réalité parce que c’est la vie éternelle qui s’approche de nous, la Vie qui se donne dans la personne du Christ Jésus. Ces cieux merveilleux que le Seigneur Dieu nous promet sont d’une réalité déjà présente.
Tournons-nous et suivons l’exemple de tous ces hommes et femmes qui au Ciel sont Saints (Saints Pierre et Paul), vivent un continuel bonheur si merveilleux, non pas parce qu’ils étaient pauvres et misérables ou parce qu’ils ont beaucoup pleuré, ou parce qu’ils étaient sensibles, mais parce qu'ils avaient un cœur de pauvre, un vrai cœur réceptif à la souffrance des autres, capable de pleurer et un cœur ouvert à ceux qui sont dans la misère. Pour cette raison-là ils ont pu faire une expérience qui a changé leur vie, l’expérience que le vrai bonheur est de se donner pour le bien de son prochain.
Oui, c’est en nous donnant que nous recevrons, c’est en pardonnant que nous serons pardonnés, c’est en mourant que nous ressusciterons à la vie éternelle. Tous les saints sont sur notre route comme des panneaux indicateurs qui nous indiquent le chemin du Ciel.
     

Ma première année d'expérience au Congo



C'est ma première fois d'aller à Mbudi nature, un lieu de recueillement et de réflexion, un lieu de loisir et d’épanouissement.                                                                             Kinshasa, 30Juin 2012
Ma première année d'expérience au Congo

Je m’appelle Jean-Nestor AMEGNAGLO, je suis scolastique combonien, et je suis en première année de théologie à l’institut supérieur saint Eugene de Mazenod situé à Kintambo sur l’avenue chrétien n°13. Je suis d’origine togolaise et je suis arrivé au Congo le 14août 2011. La République Démocratique du Congo est un pays ouvert aux autres. Les congolais partagent leur joie et leur peine. Cela m’a beaucoup impressionné. Parmi tant de choses et de réalités qui m’ont frappé, j’ai voulu vous partager une et j’ai pensé faire une réflexion sur le décès : comment se passent les funérailles dans la ville de Kinshasa et après je parlerai un peu des autres situations selon ma sensibilité.
En effet, mu par le souci de vous partager quelques aspects de notre vie en tant que Comboniens en RD Congo, permettez-moi d’abord, en ce jour où nous fêtons de ce coté-ci notre indépendance, de vous présenter brièvement la situation sociogéographique, politique et économique du pays, et le rapport qui existe entre l’Eglise catholique et l’Etat congolais.
          Pays d’Afrique centrale, la RD Congo est le 4e pays le plus peuplé d’Afrique, mais le plus peuplé parmi tous les pays francophones. Elle a une superficie totale de 2.345.000 km2, avec une population totale de 73.599.190hbts. Sa capitale politique Kinshasa est la plus grande ville avec 10.000.000 d’hbts. On y parle le Français comme langue officielle, et 4 langues bantus à savoir : le Lingala, le Swahili, le Kikongo et le Tchiluba, qui sont des langues nationales.  
          Pour ce qui est de son étendue, la RD Congo est le 2e pays le plus vaste d’Afrique. Elle est constituée de 11 Provinces, et partage ses frontières avec 9 pays que sont : la République Centrafricaine (Centrafrique) et le Soudan du Sud au Nord, la Zambie et l’Angola au Sud, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’Est, la République du Congo (Congo-Brazzaville) à l’Ouest. Avant son accession à l’indépendance le 30 juin 1960, le royaume Kongo était appelé successivement Congo-Belge de 1908-1960. De 1960-1965, on l’a appelé Congo-Léopoldville, puis RD Congo de 1965-1971 sous Mobutu. Elle deviendra Zaïre de 1971-1997, toujours sous Mobutu à cause de sa politique de « l’authenticité ». Avec Laurent Désiré Kabila, elle reprend en 1997 son ancienne appellation de RD Congo jusqu’à nos jours. On y trouve plusieurs confessions religieuses : les sectes, communément appelées « églises de réveil » occupent la première place avec 35,4∕  de la population nationale ; suivent successivement les Protestants 28,7∕, les Catholiques 28,3∕, les Kimbanguistes 4,3∕, les Musulmans 1,2∕, les Animistes 0,5∕, l’armée du salut (secte indépendante) 0,3∕, et les sans religion 1,3∕. Son économie est essentiellement basée sur le secteur primaire, avec comme activités principales : l’agriculture et l’exploitation minière. Le pays possède un important potentiel de ressources naturelles et minières ; l’importante présence de la forêt et la grande variété des animaux en disent long. Ce n’est pas tout ; nous possédons en grande quantité le diamant, l’or, le cuivre, l’étain, le coltan, la bauxite, le fer, le manganèse, le charbon, le pétrole, le gaz méthane, le cobalt, pour ne citer que ce petit nombre. Ceci pour dire que notre pays la RD Congo constitue un énorme réservoir dans lequel Dieu a concentré une grande partie des richesses naturelles dont dispose l’humanité. Mais c’est justement à ce niveau que se situe son malheur. En effet, toutes les grandes puissances ont une parfaite conscience de son potentiel. « Et tant que dans mon poulailler, l’eau sucrée ne manquera pas, les pigeons du voisin ne manqueront pas non plus de me rendre visite ». Oui, vaste est notre pays, riche est notre sous-sol, et insurmontable sont les maux qui nous avilissent. Le plan sociopolitique est caractérisé par une insécurité qui se plait à crier son nom à haute voix. Ne parlons même plus des assauts intempestifs des rebelles ; le cas actuel du « Kivu », à la frontière avec le Rwanda, illustre bien cette réalité. Nous assistons à un pouvoir étatique qui s’est complètement désengagé. Les fonctionnaires impayés, les soldats restant les poches vides, le secteur de l’enseignement primaire et secondaire, en grande partie, pris en charge par l’Eglise catholique. La corruption déploie toute sa force pour occuper la première place parmi les maux dont souffre le pays. De surcroit, remarquons la mauvaise foi de l’Etat qui encourage la prolifération des sectes pour faire endormir la conscience populaire. Les pasteurs, quand à eux, provoquent l’émergence du phénomène « enfants sorciers ». En fait, dans leurs visions, ces pasteurs ne manquent généralement pas de trouver la cause des problèmes que traversent les foyers dans certains de leurs enfants. Ces derniers, chassés de la maison, car étant considérés comme sorciers, deviennent la proie de la rue. Ils sont donc ces « enfants de la rue » que, progressivement, la rue transforme en « KULUNA ». Ils deviennent alors de véritables instruments de destruction.
     Ce n’est pas tout. Mais tout le temps que nous passerons ici, dans le cadre de cette fête, ne suffira pas pour traverser tous les lieux ténébreux de l’histoire de la RD Congo. Cependant permettez-nous de nous poser ces questions que nous jugeons très importantes. Que faire alors ? En tant que Chrétiens, avons-nous le droit de rester les mains croisées devant une telle situation que connait notre pays ? Resterons-nous sans chercher où se trouve la lueur d’espérance ?
          Jusqu’à présent, et il n’existe aucune preuve contraire, l’Eglise catholique constitue l’ultime espoir, l’unique point de référence du peuple. En effet, ici en RD Congo, l’Eglise joue un rôle très important sur le plan sociopolitique en vue du respect des droits de l’homme. Nombreuses sont les actions menées par la Conférence Episcopale Nationale Congolaise (C.E.N.CO.) dans ce sens. Nous pouvons citer le rôle prépondérant joué par l’Eglise lors du scrutin jumelé  présidentiel et législatif tenu le 28 novembre 2011. Aussi, suite aux fraudes massives ayant permis à Joseph Désiré Kabila de reprendre le pouvoir selon des sources en place, elle a organisé en la date du 16 février dernier une marche pacifique qui devrait se dérouler dans tout Kinshasa, mais l’Etat s’y est opposé énergiquement. Rappelons qu’une pareille marche dénommée « la marche de l’espoir » a été tenue le 16 février 1992, et s’est soldée par une tuerie massive perpétrée par les soldats de Mobutu. Bref, depuis toujours, et pour être plus précis, à partir du jour de l’assassinat du 1er Ministre Patrice Emery Lumumba le 17 janvier 1961, la relation Eglise-Etat en RD Congo deviendra conflictuelle, et un tel état des faits restera sans grande amélioration jusqu’à nos jours.
     Mais au cœur de tout ceci, que peut-on dire de la présence combonienne en RD Congo ?
          La présence combonienne au Congo remonte au 08 décembre 1963, mais à titre de Délégation. Le Congo ne sera érigé en Province qu’en 1972. Actuellement les Comboniens, au nombre de 80 environ, sont présents dans 8 diocèses avec 16 communautés au total. Comme œuvres, la Province du Congo dispose de :
-8 Paroisses,
-2 Centres pastoraux chargés de la promotion des agents pastoraux,
-2 Hôpitaux,   
-2 Centres polyvalents pour les Sessions de formation : Kisangani (Maison St Joseph) et Magambé,
Des Ecoles,
          Ce n’est pas tout ; nous avons aussi la pastorale des Pygmées. Cette pastorale se déroule à 3 niveaux à savoir: la Scolarisation des enfants des Pygmées, la Défense et la promotion des droits des
Pygmées à travers l’amélioration de leurs habitats, le développement des activités agricoles et sanitaires, et la préservation de la dignité des pygmées dans le cadre de la justice et paix, l’Evangélisation des Pygmées.
  Soulignons que ce travail de pastorale des Pygmées se fait en collaboration avec des Laïcs appelés « Animateurs de camp ». Ces Animateurs sont un mélange de Bantus et de Pygmées ; ceci pour répondre au charisme combonien « Sauver l’Afrique par l’Afrique ». Ici, on pourra parler, à juste titre, de « Sauver les pygmées par les Pygmées ». 
          Nous n’allons pas nous limiter là. Par rapport aux activités d’Animation Missionnaire, nous avons :
-le Centre Afriquespoir,
-4 Centres officiels de Promotion Vocationnelle, avec des cellules sur chaque paroisse combonienne.
          Pour ce qui est de la formation, nous disposons dans la Province de :
-2 Propédeutiques : Kinshasa et Butimbo,
-2 Postulats : Kinshasa et Kisangani,
-1 Scolasticat à Kinshasa. Au nombre de ses apostolats, le Scolasticat s’engage au coté des prisonniers et des lépreux.C’est avec mes amis lepreux que je fais ma pastorale, cela n’est pas facile mais pas impossible nous avons besoin de vos prières et soutiens.
 Voilà un certain nombre d’activités auxquelles s’adonnent nos Confrères dans la Province du Congo, pour contribuer de leur mieux à la Régénération du pays. Comme Comboni, qui ne veut rien d’autre que consacrer ses « milles vies » à la « Régénération de l’Afrique » ; s’il les avait, ici chacun des Missionnaires essaie de mettre sa vie à la disposition de la mission afin qu’adviennent la gloire de Dieu et le salut de l’homme, de la femme, de la jeunesse et de l’enfant congolais.
Un autre aspect est que à Kinshasa, je pense qu’on préfère dépenser pour un mort plutôt que de venir en aide à un malade sur son lit de l’hôpital ou même s’il est coincé dans son lit dans son domicile faute de frais pour les soins médicaux. Un mort à Kinshasa semble avoir plusieurs soutiens qu’alors lorsqu’il était encore sur son lit de malade, la même personne était presque abandonnée dans son propre sort. Le décès d’un parent ou d’un ami constitue pour ses membres et ses proches une occasion de se lancer dans une sorte de concurrence. Juste avant les funérailles, tous tendent les enveloppes remplies d’argent, dont pour quelques uns peuvent dépasser parfois (1000$ US) milles dollars américains comme leur participation à l’organisation des obsèques. Pire encore, ils vont jusqu’à révéler la hauteur de leur contribution à la famille du défunt, pour se faire remarquer ou pour faire la différence avec les autres. Or, si cet acte de générosité avait été posé pendant que la personne souffrait sur son lit de malade, tout abandonnée à son propre sort, on aurait sans doute sauvé toute vie et donné à la personne la chance de vivre encore sur cette terre…
Alors, la question que je me pose est de savoir, comment peut-on avoir de la compassion vis-à-vis d’un cadavre ou d’un mort au lieu d’un malade ou d’un souffrant ? Comment peut-on venir au secours d’un cadavre et sacrifier un malade ou un souffrant qui a besoin d’une assistance ? Sommes-nous aujourd’hui dans quel monde ?
L’autre aspect qui m’a beaucoup impressionné, c’est de voir des belles des routes ou rues sont difficilement praticables. Le congolais aime bien la vie, la belle vie. Il veut être heureux, mais il n me semble que si chaque congolais se donne la peine de réparer du moins la route de sa maison, avec sa belle voiture, nous pouvons comprendre le bien fondé de ces luxes voitures qui roulent à toute vitesse sans tenir compte même des panneaux routiers. Voilà même les causes des plupart des accidents qui se produisent ici dans la ville de Kinshasa.
Toutefois, ce qui est plus remarquables, c’est de voir le bon accueil du peuple congolais. Je me suis senti comme chez moi, dès mon arrivé au Congo. L’accueil est chaleureux. Je me suis entré facilement en contact avec les gens. J’ai faits de chaque famille que j’ai rencontrée, ma famille et chaque m’accueille comme un de leurs.
 Voilà ce que, depuis ici en RD Congo, nous avons voulu partager avec vous. Soyez unis à nous, au cœur de nos multiples joies et difficultés, comme nous, en ce moment même, nous le sommes à vous pour partager votre joie.
-Nzambe abenissa biso banso, apesa biso motema pio ntina te biloko banso, toluka bolingi wa ye.
 ( Que Dieu nous bénisse, qu’il nous accorde la paix du cœur, afin qu’en tout, sa volonté soit recherchée).
- Natombeli biso eyenga ya baboti malamu !!! 
 (Je nous souhaite une bonne fête des parents!) 
- Natombeli biso eyenga ya lipanda malamu !!!
(Je nous souhaite une bonne fête de l’indépendance de la RD Congo!)


                                     

                                                                                                                 




RESUME du livre de JOHN C. MAXWELL AUTEUR DE PROVOQUEZ LE LEADERSHIP FORMATION 101 PRINCIPE DE BASE QUE TOUT LEADER DEVRAIT SAVOIR Le livre est composé de sept (7) chapitres divisé en trois grandes parties.



RESUME du livre de JOHN C. MAXWELL AUTEUR DE PROVOQUEZ LE LEADERSHIP
FORMATION 101  PRINCIPE DE BASE QUE TOUT  LEADER DEVRAIT SAVOIR
Le livre est composé de sept (7) chapitres divisé en trois grandes parties.

LA PREMIERE PARTIE : FORMER POUR LE SUCCES

Ø  POURQUOI DOIS- JE FORMER LES AUTRES ?
Ce n’est pas dans l’isolement que l’on accomplit de grandes choses.
Cette première partie nous invite à un travail d’équipe. Même si nous admirons les réalisations individuelles, il faut bien admettre qu’aucun individu isolé n’a jamais rien fait d’extraordinaire. Et que rien d’important n’a jamais été accompli par un individu qui agissait seul. Comme un proverbe chinois le dit : « Derrière un homme capable, il y a toujours un autre homme ». Le philanthrope Andrew Carnegie a dit : « Vous marquez un pas décisif le jour où vous réalisez que certaines personnes peuvent vous aider à accomplir ce que vous ne pourriez achever tout seul ». Pour réaliser de grandes choses, il faut oublier votre « ego » et préparez-vous à faire partir d’un e équipe.
Ø  COMMENT FAIRE MIEN L’ETAT D’ESPRIT D’UNE EQUIPE ?
Investir dans une équipe est presque toujours rentable, car une équipe peut accomplir beaucoup plus que des individus seuls.
Le secret pour réussir cela, est de faire croire à chaque personne qui nous entoure qu’elle est la personne la plus importante du monde.
*Pour s’investir dans notre équipe, nous devons prendre en considérations ces dix points :
1.  Prendre la décision de promouvoir le travail en équipe- c’est ce qui initie l’investissement dans l’équipe.
2. Rassembler les meilleurs éléments – ceci accroît le potentiel de l’équipe.
3. Payer le prix nécessaire – ceci garantit la croissance de l’équipe.
4. Travaillez main dans la main – ceci forge l’esprit de corps.
5. Conférez responsabilités et autorités aux membres de l’équipe- ceci permet aux leaders de se démarquer.
6. Reconnaissez le mérite de l’équipe – ceci remonte le moral de ses membres.
7. Assurez-vous que l’investissement dans l’équipe est rentable – ceci amène l’équipe à répondre de ses gestes.
8. Cessez d’investir auprès de ceux qui n’évoluent pas – ceci permet à l’équipe d’éviter de grandes pertes.
9. Créer de nouvelles occasions pour l’équipe – ceci permet à l’équipe d’exploiter pleinement son potentiel.
10. Offrez les meilleures chances de réussite à l’équipe – ceci garanti un taux de rendement élevé à l’équipe.


DEUXIEME PARTIE : FORMER LES BONNES PERSONNES

Ø  QUI  DOIS- JE FORMER ?
C’est l’entourage immédiat du leader qui détermine l’étendue de son succès.
Celui qui supervise des gens et qui souhaite développer des leaders est également responsable du fait d’ :
1.      Apprécier les autres pour ce qu’ils sont ;
2.      De croire qu’ils feront de leur mieux ;
3.      Admirer leurs réalisations ;
4.      Accepter sa responsabilité personnelle envers eux.
Les grands leaders savent que la tâche la plus importante du leader consiste à dénicher de bons collaborateurs et à les garder auprès de lui. Sachant que les machines s’usent ; mais les gens peuvent évoluer, se développer et devenir plus efficaces s’ils ont un leader qui sait apprécier leur valeur intrinsèque.
Si vous voulez devenir de grand leader, vous devez favoriser l’épanouissement et la formation de ceux qui vous entourent.
Bien choisir ceux que l’on forme, pour qu’ils deviennent les meilleurs leaders possible ; ainsi les grands leaders produisent d’autres leaders.
« En formant un leader, vous ferez grandir votre entreprise ». Et la force de toute entreprise est directement proportionnelle à la force de ses leaders. « La meilleure façon d’avancer est d’avancer avec les autres », a dit le président John F. Kennedy.


v  Les différents types de leaders :
Gagner en misant sur la compétitivité                        Gagner en misant sur la coopération               Ils voient les autres comme des ennemis                     Ils voient les autres comme des amis                       Ils sont égocentriques                                                   Ils sont altruistes                                   Ils sont méfiants                                                           Ils sont solidaires                            
 Ils comptent uniquement sur leur  valeur            Ils comptent sur leur valeur et celle des autres    Ils estiment que la réussite dépend de                  Ils estiment que la réussite dépend de la                                                                                de  leurs compétences                                           compétence de plusieurs intervenants                Ils remportent de petites victoires                        Ils remportent de grandes victoires                        Ils en retirent une certaine joie                             Ils en retirent une grande joie                                 Ils croient qu’il existe des gagnants                      Ils croient qu’il n’existe que des gagnants                                                                      et des perdants     

 *Les leaders attirent des leaders éventuels ; qui se ressemble s’assemble.
Les bons leaders sont capables d’attirer des leaders éventuels parce que :
v  Les leaders pensent comme eux.
v  Les leaders expriment des sentiments que les autres leaders partagent.
v  Les leaders créent un environnement qui attire les leaders éventuels.
v  Les leaders ne se sentent pas menacés par les gens qui ont beaucoup de potentiel.

·         Des leaders bien formés assurent un avenir meilleur à l’entreprise
Développer des leaders exige un investissement de temps et d’argent.
Les leaders sont un atout inestimable. Ils attirent des gens de qualité ; ils sont plus productifs ; et ils ajoutent sans cesse de la valeur à l’entreprise.
« La majorité desz gens produisent des résultats seulement lorsqu’ils en on envie. Mais les leaders produisent des résultats même lorsqu’ils n’en ont pas envie ».
Selon Zig Ziglar « Réussir, c’est optimiser vos compétences ». Ainsi, la réussite d’un leader peut être définie comme l’optimisation des compétences des gens qu’il dirige.

Ø  A QUOI RESSEMBLE UN LEADER EVENTUEL ?
Les grands leaders cherchent et dénichent des leaders éventuels, et ils les transforment ensuite en bons leaders.
*Il y a quelque chose qui est plus important et plus rare que l’habileté : c’est l’habileté à reconnaître l’habileté.
Deux éléments influent sur la justesse des choix que vous faites :
1.      Votre habileté à voir la situation dans son ensemble.
2.      Votre habileté à évaluer les employés éventuels lors du processus de sélection.

v  La grille des cinq A
Appréciation des besoins : Qu’est ce qui est nécessaire ?
Atouts à porter de la main : Qui est disponible à l’intérieur de l’entreprise ?
Aptitudes des candidats : Qui a les compétences requises ?
Attitudes des candidats : Qui est désireux d’assumer ces responsabilités ?
Accomplissements des candidats : Qui sait faire travailler les autres ?
v  Les qualités qu’il faut chercher chez un leader
Pour dénicher des leaders que vous pourrez former, vous devez d’abord dresser leur portrait.
1.      LE CARACTERE
Le premier élément à considérer chez tout type de leader ou de leader éventuel est la force du caractère. Mais les défauts de caractère d’un individu ne devrait pas être confondus avec ses points faibles.
Parmi les qualités qui sont un gage de bon caractère, on compte : l’honnêteté, l’intégrité, l’autodiscipline, l’aptitude à apprendre, la fiabilité, la persévérance, le soucis du travail bien fait et un e stricte éthique du travail. Les paroles de l’individu qui a un bon caractère vont de pair avec ses actes. Sa réputation est impeccable. Il agit avec droiture.
L’évaluation du caractère peut être difficile à réaliser. Voici certains signes dont il faut tenir compte :
Ø  Le défaut d’assumer la responsabilité de ses actes ou des circonstances ;
Ø  Des promesses ou des engagements non remplis ;
Ø  Des échéances non respectées.
Ainsi la façon dont une personne dirige sa propre vie vous en apprend beaucoup sur ses compétences en leadership.
2.      L’INFUENCE
Le leader est synonyme d’influence. Tou leader possède ces deux caractéristiques :
a.       Il va quelque part ;
b.      Il arrive à persuader les autres de l’accompagner.
Mais l’influence ne suffit pas en soi. Cette influence doit être mesurée afin d’en déterminer la qualité. Lorsque vous évaluer l’influence d’un leader éventuel, posez-vous les questions suivantes :
Quel degré d’influence ce leader exerce t-il ? A-t-il des disciples ou des partisans…. ?
Qui influence le leader ? De qui s’inspire t-il ? Les gens finissent à ressembler à leurs modèles. Son modèle fait –il preuve d’éthique ? Les priorités de son modèle sont- elles adéquates ?
Qui influence t-il ?  Dans la même veine, la qualité du disciple dépend de la qualité du leader. Ses disciples sont-ils des producteurs positifs ou une bande de béni-oui-oui ?
Tout leader doit savoir où il va. Et tout disciple doit s’assurer qu’il se trouve derrière un leader qui sait ce qu’il fait.

3.      L’ATTITUDE POSITIVE
Une attitude positive est l’un des atouts les plus précieux que l’on puisse avoir dans la vie.
La personne qui aborde la vie sous un angle entièrement positif peut être qualifiée de personne sans limites. Elle est déterminée à poursuivre ses buts jusqu’à la limite extrême de ses capacités. Son attitude positive lui permet d’aller là où les autres sont incapables d’aller.
*Il faut penser à l’attitude en ces termes :
« Elle est notre moi véritable qui chemine.
Elle cache ses racines, mais révèle ses fruits.
Elle est notre meilleure amie et notre pire ennemie.
Elle est plus honnête et plus consistante que nos paroles.
Elle est un regard extérieur qui s’appuie sur ses expériences passées.
Elle est un état d’âme qui attire ou repousse les gens.
Elle n’est satisfaite que lorsqu’elle s’exprime.
Elle est la mémoire de notre passé.
Elle est le porte-parole de notre présent.
Elle est le prophète de notre avenir ».
L’attitude donne le ton, non seulement pour le leader qui l’adopte, mais aussi pour ses disciples.

4.      D’EXCELENTES APTITUDES EN RELATIONS HUMAINES
Le leader qui n’a pas d’aptitudes en relation humaine n’a pas de disciples.

5.      DES DONS EVIDENTS
Toute personne créée par Dieu a des dons. En tant que leaders, l’une de nos tâches consiste à évaluer ces dons lorsque nous envisageons embaucher ou former quelqu’un. Chaque candidat est un « aspirant leader ».
*Il existe quatre types d’aspirants
Celui qui ne sera jamais un leader. Certaines personnes n’ont tout simplement pas les aptitudes requises pour occuper une formation en particulier.
Celui qui pourrait devenir un leader. C’est quelqu’un qui possède les dons et les aptitudes requises, mais qui manque d’autodiscipline.
Celui devrait devenir un leader.  C’est quelqu’un qui a des talents innés (don), mais possède très peu de compétences pour en tirer parti.
Celui qui est naturellement un leader. Ce ne sont que des occasions qui manquent à cet individu. Il est doué, il est compétent et il a la bonne attitude.
Dans la vie, le succès dépend de l’option que l’on choisit de privilégier.
6.      DESRESULTATS PROBANTS
Le véritable leader a toujours des résultats probants à son actif.
7.      LA CONFIANCE
La confiance est caractéristique d’une attitude positive. La confiance confère une autonomie aux autres. Un bon leader possède l’habileté d’amener les membres de son équipe à lui faire confiance. Un grand leader possède l’habileté de faire naître la confiance en soi chez les membres de son équipe.
8.      L’AUTODISCIPLINE
Lorsqu’il s’agit d’autodiscipline, les gens choisissent entre deux maux : la douleur de la discipline qui découle du sacrifice et de la croissance, ou la douleur du regret qui découle du moindre effort et des occasions ratées. Dans la vie, toute personne doit faire un choix.
 E. James Rohn que « la douleur de la discipline ne pèse que quelques grammes, mais que le regret pèse des tonnes ».
Ainsi, il y a deux volets de l’autodiscipline  que nous devons chercher chez les leaders que nous envisageons former.
Le premier porte sur les émotions. Les leaders efficaces reconnaissent qu’ils sont entièrement responsables de leurs réactions émotionnelles.
Le deuxième porte sur le temps. Toute personne vivante sur cette planète dispose du même nombre de minutes dans une journée.
Pour cela, trois choses caractérisent les leaders disciplinés :
§  Ils se sont fixé des objectifs spécifiques à court et à long termes.
§  Ils ont un plan pour atteindre ces objectifs.
§  Ils sont habités d’un désir qui les motive  à persévérer et à parvenir à leurs fins.
*Tout progrès a un prix.
9.      DE BONNES APTITUDES A COMMUNIQUER
Sans aptitude à communiquer, le leader est incapable de projeter sa vision et d’amener son équipe à travailler à la concrétisation de cette vision.
*L’habileté d’un leader à inspirer confiance et son aptitude à communiquer  efficacement sont apparentées. Toutes deux reposent sur une action de sa part et sur une réponse de ses disciples. La communication est une interaction positive.
*Les éléments à considérer dans les aptitudes à  communiquer d’un leader éventuel
*Sa capacité de manifester une réelle préoccupation pour la personne à qui il s’adresse. Lorsque les gens sentent que vous vous préoccupez d’eux, ils sont disposés à écouter ce que vous avez à dire. Pour bien communiquer, il faut avant tout aimer les gens.
*Son aptitude à se concentrer sur son interlocuteur. Les bons communicateurs se concentrent sur la réponse de la personne à qui ils parlent. Les bons communicateurs savent également interpréter le langage corporel.
*Son aptitude à communiquer avec toutes sortes de gens. Un bon communicateur a le don de mettre les gens à l’aise.
*Le contact visuel qu’il établit avec son interlocuteur. Le majorité des personnes qui sont honnêtes avec vous sont capables de vous regarder droit dans les yeux.
*Un sourire chaleureux.  Le sourire est la façon la plus rapide d’établir des voies de communications. Le sourire permet de surmonter d’innombrables obstacles et d’aplanir les frontières qui séparent les cultures, les races, l’âge, la classe sociale, le sexe, l’éducation et le statut économique.



10. LE REFUS DU STATU QUO : « état actuel des choses »
Les leaders ont une vision de l’avenir qu’ils souhaitent connaître. Diriger, par définition, c’est être devant, en première ligne, déficher de nouvelles terres, conquérir de nouveaux mondes, s’écarter du statu quo.
Le leader qui accepte allègrement le statu quo devient rapidement un disciple.


Ø  QUE FAUT – IL POUR FORMER UN LEADER ?
La formation, comme l’éducation, est un processus continu.
La formation doit être personnalisée et adaptée à chaque leader éventuel.
v  Votre rôle en tant que éducateur
*Le formateur idéal est une personne qui peut communiquer sa vision du travail, évaluer le leader éventuel, le doter des outils dont il a besoin, et puis l’aider pendant les premières étapes de son cheminement.
*Le formateur est un modèle – un leader qui fait son travail avec compétence et cohérence.
*Le formateur est un mentor - un conseiller qui partage la vision de l’entreprise et qui peut la transmettre aux autres. Son expérience est pour lui un atout.
*Le formateur est un inspirateur – quelqu’un qui peut faire naître chez le leader éventuel le désir d’accomplir son travail et lui fournir les habiletés nécessaires. Il est capable de diriger, d’enseigner et d’évaluer les progrès de la personne qu’il forme.
v  Créez des liens personnels avec les gens que vous formez
Toute bonne relation de mentorat et d’encadreur commence par une relation personnelle.
Pour établir de telle relation, commencez par écouter les gens vous parler de leur vie, du cheminement qu’ils ont emprunté jusqu’alors. L’authenticité de votre intérêt aura une grande importance à leurs yeux.
v  Partager votre rêve
Tous les bons leaders ont un rêve. Tous les grands leaders partagent leur rêve avec ceux qui peuvent les aider à le concrétiser. Comme le suggère Florence Littauer, nous devons :
*Oser rêver : Ayez envie de vous surpasser.
*Préparer le rêve : Faites vos devoir ; soyez prêt à saisir l’occasion lorsqu’elle se présentera.
*Revêtir le rêve : Allez de l’avant
*Partagez le rêve : Faites en sorte que les autres fassent partie de votre rêve, et il grandira au- delà de toutes vos espérances.
v  Demandez un engagement
Ne formez pas les individus qui sont seulement intéressés. Formez ceux qui sont engagés.
Car ceux qui sont intéressés le feront uniquement à un moment donné, mais ceux qui sont engagés n’accepteront aucune excuse.

Ø  Fixez des buts axés sur l’épanouissement
Derrière toute réalisation significative se trouvent des objectifs clairement définis. Le succès ne vient jamais instantanément. Il est le résultat de nombreuses petites étapes. Une série de buts devient un tracé que le leader éventuel peut suivre afin de s’épanouir.
Comma Shad Helmsetter l’affirme dans son ouvrage intitulé You Can Excel in Time of Change: « C’est le but qui modèle le plan ; c’est le plan qui détermine l’action ; c’est l’action qui conduit au résultat, et c’est le résultat qui apporte le succès. Et tout commence avec un mot tout simple : but ».
Lorsque vous aider les membres de votre équipe à se fixer des buts, suivez les directives suivantes :
*Faites en sorte que les buts soient appropriés.
*Faites en sorte que les buts soient accessibles ou réalisables.
*Faites en sorte que les buts soient mesurables
*Enoncez clairement les buts
*Faites en sorte que les buts exigent un « dépassement ».
*Mettez les buts par écrit.

Ø  Définissez clairement les tâches
Pour que les gens soient productifs et satisfaits sur le plan professionnel, ils doivent savoir quelles sont leurs responsabilités fondamentales.
Un leader doit faire comprendre aux membres de son équipe que leur travail a une valeur pour l’entreprise et pour lui-même.


Ø  Appliquez le processus de formation en cinq étapes
La meilleure méthode de formation s’appuie sur la façon dont les gens apprennent.
Car nous retenons 90% de ce que nous attendons, voyons, disons et faisons. Sachant cela, nous devons  développer une méthode de formation appropriée. La meilleure méthode de formation est un processus de cinq étapes :
*Première étape : je donne l’exemple. Pour commencer j’accompli les tâches pendant que mon élève m’observe.
*Deuxième étape : J’encadre et je guide.  Je continu la tâche, mais cette fois la personne participe.
*Troisième étape : J’observe. Nous intervertissons les rôles. Mon élève accomplit les tâches et je lui apporte mon aide et des mesures correctives.
*Quatrième étape : Je motive.  Je le laisse faire et je l’encourage.
*Cinquième étape : Je multiplie. Une fois que les nouveaux leaders accomplissent bien leurs tâches, c’est à leur tour de transmettre leurs connaissances. La meilleure façon d’apprendre quelque chose est de l’enseigner.

Ø  Offrez le « fameux trio »
Toute la formation du monde donnera peu de résultats si vous ne laissez pas de latitude à votre élève. Et comme le général George S. Patton l’a déjà fait remarquer : « Ne dite jamais aux gens ‘‘comment’’ faire les choses. Dites leur plutôt ce qu’ils doivent faire. Ils vous surprendront par leur ingéniosité ».
La solution consiste à leur offrir le  fameux trio : Responsabilité, autorité et obligation de rendre des comptes.
La responsabilité va de pair avec l’autorité. Le progrès est impossible sans cette conjugaison.
Lorsque la responsabilité et l’autorité vont de pair, les gens ont une véritable liberté d’influence. La véritable autorité doit être mérité e.
Ø  Il existe divers degrés d’autorité :
*La fonction. Elle est basée sur la position qu’une personne occupe dans l’organigramme organisationnel.
*La compétence. Elle est basée sur les capacités professionnelles de l’individu, son aptitude à accomplir des tâches spécifiques.
*La personnalité. Elle est basée sur leur personnalité, leur apparence et leur charisme.
*L’intégrité. Celle –ci tient de l’essence même de l’individu. Elle est basée sur son caractère.
*La spirituelle. Dans les cercles laïques, les gens sont rarement conscients du pouvoir de l’autorité basée sur la spiritualité. Elle découle des expériences individuelles par apport à Dieu et au pouvoir qu’il exerce à travers eux. C’est la forme d’autorité la plus élevée.
Les leaders doivent gagner leur autorité auprès de tout nouveau groupe de gens.
Pour le leader, cette obligation de rendre des comptes se traduit par le temps qu’il consacre à passer en revue le travail du nouveau leader et à lui offrir une critique constructive et honnête. Il est primordial que le leader fasse preuve de soutien et d’honnêteté.

Ø  Donnez- leur les outils dont ils ont besoin
A part les équipements, il est important d’offrir des outils de perfectionnement. Consacrez du temps à fournir une aide personnelle aux membres  de votre équipe dans les domaines où un besoin se fait sentir. Soyez prêt à allouer certaines sommes à l’achat de livres et des cassettes audio, ainsi qu’à des inscriptions à des séminaires et à des congrès professionnels.

Ø  Prenez systématiquement de leur nouvelle
La fréquence avec laquelle je vérifie le travail des membres de mon équipe dépend d’un certain nombre de facteurs :
*L’importance de la tâche
*Les exigences de la tâche.
*La nouveauté de la tâche.
*L’inexpérience du travailleur.
*Le sens des responsabilités du travailleur.
Habituellement, le manque de rendement médiocre est la conséquence de l’un des trois facteurs suivants :
1.      L’individu n’est pas fait pour ce travail ;
2.      La formation ou le leadership est inadéquat ;
3.      L’individu fait mal son travail.

Ø  Tenez des réunions de formation périodiques
Cela aide les employés à rester sur la bonne voie et à s’épanouir encore davantage, et cela les encourage à commencer à prendre des responsabilités en matière de formation continue autodidacte.
Lorsqu’on prépare une réunion de formation , il faut inscrit les points suivants à l’ordre du jour :
*De bonnes nouvelles
*La vision. Profitez de l’occasion pour raviver cette vision.
*Le contenu. Il dépens de leurs besoins.
*L’administration. Parler de tous les sujets organisationnels.
*L’autonomisation ou l’empowerment. Je prends le temps d’établir des liens avec les gens que je forme. Je les encourage personnellement. Et je décris comment cette séance de formation leur permettra de mieux faire leur travail.
L’ensemble du processus de formation exige un important investissement de temps et d’attention. Il demande beaucoup plus de temps et de dévouement que la simple transmission de connaissance.


TROISIEME PARTIE :  FORMER POUR PERMETTRE L’ACCESSION A UN PALIER SUPERIEUR

Ø  COMMENT UN LEADER PEUT- IL DONNER AUX AUTRES LE GOÛT DE L’EXCELLENCE ?
La valorisation est l’essence même du processus de la formation.
Ø  Les caractéristiques du leader qui sait faire grandir
Les leaders qui font grandir leurs coéquipiers ont plusieurs choses en commun :
*Ils valorisent les membres de leur équipe.
*Ils valorisent ce que valorisent les membres de leur équipe.
*Ils valorisent leurs coéquipiers. La valorisation est l’essence même du processus de la formation. C’est trouver des moyens d’aider les autres à accroître leurs compétences et à améliorer leur attitude.
 Le leader qui forme et qui fait grandir les autres cherche à déceler leurs don, leurs talents et leur unicité, pour ensuite les aider à optimiser leur potentiel afin qu’ils en tirent parti et en fassent profiter toute l’équipe.
Le leader qui sait fait grandir est capable de faire accéder les membres de son équipe à un tout nouveau  palier.
*Ils ajoutent à leur valeur personnelle. Les leaders qui font grandir cherchent constamment à s’améliorer, parce que cela les aide à aider les autres.
Ø  Comment devenir un « agrandisseur » des gens ?
Le leader qui veut devenir capable de faire grandir les autres, doit suivre ces directives :
1.      Croyez en eux avant qu’ils ne croient en vous.  Prendre toujours l’initiative.
2.      Servez les autres avant qu’ils ne vous servent. Aider les autres à s’épanouir pleinement.
3.      Valorisez les autres avant qu’ils ne vous valorisent.  Une vérité fondamentale de la vie veut que les gens se tournent toujours vers ceux qui les valorisent…
Il n’y a rien de plus précieux – ou de plus valorisant – que d’enrichir la vie d’autrui. Lorsque vous aidez les autres à accéder à un niveau supérieur, vous passez vous-même à un autre  échelon.

Ø  Comment puis- je aider les autres à exploiter pleinement leur potentiel ?
La réussite de l’individu et de l’équipe repose essentiellement sur l’optimisation des ressources humaines.
v  Lorsque les gens ne sont pas à leur place
La réussite de l’individu et de l’équipe repose essentiellement sur l’optimisation des ressources humaines. Voyer comment la dynamique d’une équipe peut changer selon selon la position qu’occupent ses membres :
La  mauvaise personne à la mauvaise place  = Régression
La  mauvaise personne à la bonne place      =  Frustration
La bonne personne à la mauvaise place       =   Confusion
La bonne personne à la bonne place            =   Progression
Les bons employés aux bonnes places         =  Multiplication
Lorsque chacun accomplit le travail qui lui convient le mieux, tout le monde y gagne.





v  Sachez mettre chacun à sa place
Vince Lombardi, l’entraineur vedette de la ligue nationale de football, a dit : « Les accomplissements d’une organisation résultent des efforts individuels de tous ». Mais pour avoir une  équipe gagnante, il ne suffit pas de réunir les bons individus… vous devez mettre chacun à sa place – et je dis bien « mettre » et non « remettre ». Et pour cela, il vous faut trois atouts :
1.      Connaître l’équipe . Sa vision, son but, sa culture ou son histoire.
2.      Connaître la situation.
3.      Connaître la personne.
Mère Teresa disait : « Tu ne peux pas faire ce que je peux faire, je ne peux pas faire ce que tu peux faire, mais ensemble nous pouvons faire ‘‘quelque chose de beau pour Dieu’’ ».
Lorsque vous constituez une équipe, évaluez l’expérience, les compétences, le tempérament, l’attitude, la passion, les aptitudes en relations humaines, la discipline, la force émotionnelle et le potentiel de chaque personne. Ce n’est qu’après avoir effectué cet exercice que vous serez en mesure d’aider les membres de votre équipe à trouver leur voie.

v  Commencez par trouver votre propre voie
Comment faire pour trouver ma propre voie ? Si tel est le cas, suivez alors ces directives :
*Soyez sûr de vous. Wayne Schmidt dit : « Aucune compétence personnelle ne peut compenser l’insécurité personnelle ».
*Apprenez à vous connaître. Vous serez incapable de trouvez votre voie si vous ne connaissez pas vos points forts et vos points faibles.
*Faites confiance à votre leader. Un bon leader vous aidera à vous engager sur la bonne voie.
*Voyez la situation dans son ensemble. Votre place dans l’équipe n’aura de sens que dans le contexte d’une vision globale.
*Fiez- vous à votre expérience.  La seule façon de savoir si vous avez trouvé votre voie consiste à faire ce qui vous semble approprié et à tirer un enseignement de vos échecs et de vos réussites. Lorsque vous découvrirez ce pour quoi vous êtes fait, votre cœur vous dira : «Où que je regarde, je ne vois pas d’autre voie que cette voie, ce doit donc être ta voie ! » 




v  Une place pour chacun, et chacun à sa place

v  Un moment décisif
Si vous souhaitez préparer le parachute des membres de votre équipe, après les avoir formé, orientez-les vers des domaines où ils pourront s’épanouir. C’est la meilleure  de leur donner les outils qui leur permettront d’exploiter pleinement leur potentiel et de faire accéder l’équipe à un palier supérieur.

En guise de conclusion : Arriver à la fin de la lecture de ce livre, je me suis rendu compte de la richesse que ce livre contenait ; et à mon humble avis, il est nécessaire et très important pour tout encadreur, responsables des groupes, enseignants… , même les parents dans les familles doivent apprendre cette matière de leadership pour le bon fonctionnement de la société humaine. Car cette matière nous donne des pistes pour mieux vivre dans la société, et construire la société ensemble la main dans la main où il y a une place pour chacun, et chacun à sa place. Car, ce n’est pas dans l’isolement que l’on accomplit de grandes choses. Et comme l’a dit le philanthrope Andrew Carnegie : « Vous marquez un pas décisif le jour où vous réalisez que certaines personnes peuvent vous aider à accomplir ce que vous ne pourriez achever tout seul ». La Mère Teresa de Calcutta va aussi dans le même sens en disant : « Tu ne peux pas faire ce que je peux faire, je ne peux pas faire ce que tu peux faire, mais ensemble nous pouvons faire ‘‘quelque chose de beau pour Dieu’’ ».  Tout cela pour nous dire que pour réussir dans la vie, il faut toujours faire un travail d’ensemble.