vendredi 18 mars 2016

Résumé du texte de la Commission Théologique Internationale: le christianisme et les religions

Résumé du texte de la Commission Théologique Internationale: le christianisme et les religions
La question des relations entre les religions s’avère toujours importante et actuelle à cause d’un certain nombre d’occasion de rapprochement des personnes. D'où la nécessité pour chacun de prendre conscience de la pluralité de religions avec tous ses avantages et risques.
            La sécularisation n’a pas fait disparaître la religiosité malgré les multiples crises que connaissent les grandes religions. Les valeurs que soutiennent les religions doivent être soutenues aussi par le christianisme. Il doit contribuer,  par delà les obstacles, à rendre possible la paix et l’unité à travers le dialogue.
            Le christianisme, l’Eglise catholique doit pour ce faire donner un regard théologique sur d’autres religions. Regard qui définirait sa relation avec les autres religions. Faut-il encore établir un objet, une méthode et une finalité. La théologie des religions n’a pas encore un statut épistémologique bien défini. La discussion actuelle en fait une de ses raisons principales. Et donc, avant d’établir une théologie des religions, il faut les connaître. Dans sa réflexion théologique, l’Eglise doit se limiter à considérer des phénomènes concrets et bien définis et éviter les jugements globaux. Il faut donc favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle et la tolérance. La théologie chrétienne est appelée à étudier et à examiner les religions concrètes avec leurs contenus bien définis afin de les comparés aux contenus de la foi chrétienne. De ce fait, une question de fond se pose à savoir si les religions sont des médiations de salut pour leurs membres.
            Trois positions théologiques s’en suivent et dont le résumé se présente en ce sens : l’ecclésiocentrisme « extra ecclesiam nulla salus » qui n’est plus défendu actuellement. Le christianisme : le salut peut se produire dans les religions sauf restriction d’une autonomie salvifique à cause de l’unicité du salut de Jésus Christ. Le théocentrisme à double vitesse : d’abord Jésus Christ, sans être constitutif est considéré comme normatif pour le salut. On ne nie pas aux autres les médiations du salut mais on reconnaît en Jésus Christ le paradigme pour les autres médiateurs. L’amour de Dieu se révèle plus clairement dans sa personne et dans son œuvre. Enfin, Jésus Christ n’est ni constitutif ni normatif pour le salut de l’homme. Ainsi, le « sotériocentrisme » radicalise davantage la position théocentrique, puisqu’il porte moins son intérêt sur la question de Jésus Christ que sur l’engagement effectif de chaque religion avec l’humanité qui souffre. La valeur de toute religion réside dans le fait de promouvoir le royaume et le bonheur de tout homme.

            Tout compte fait, le problème de fond est la question de la vérité des religions, la question de Dieu aboutissant au débat christologique afin d’établir une base solide de foi. Il faut donc pour ce fait passer par le dialogue et le respect mutuel car en lui, peut se développer le processus même d’interprétation et de compréhension de l’action salvifique de Dieu.      

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