vendredi 4 avril 2014

Mon rêve missionnaire

INTRODUCTION

Si c’est une grâce de faire l’expérience de Dieu, comme le disait en substance Sainte Thérèse d’Avila, il est aussi important de savoir en rendre compte. C’est sur cette brève présentation et au terme de notre cours de la spiritualité missionnaire que nous voulons présenter le rêve qui nous habite  une fois envoyer en mission. L’expérience missionnaire du Père HALLAIRE Jacques, un des missionnaires fondateurs de l’Eglise en pays Sar au Tchad, nous a servi de modèle.     Le Père HALLAIRE Jacques a reçu une double grâce selon le modèle de Sainte Thérèse d’Avila : « celle de vivre l’expérience missionnaire exceptionnelle, et savoir en rendre compte », comme se présenté en tête de notre présentation. Il s’agit vraiment des actes des premiers apôtres du Tchad qui méritaient bien être retenus dans la mémoire des communautés chrétiennes Sar aujourd’hui et demain, mais aussi à l’Eglise universelle, cinquante ans après l’arrivée des premiers pères Jésuites missionnaires au Tchad.

En effet, l’expérience du Père HALLAIRE Jacques constitue surtout un témoignage à la parole de Dieu qui a été semée, qui a germé et grandi pour donner des fruits en abondance.
En outre, ce cheminement spirituel et apostolique du Père HALLAIRE Jacques qui se caractérise surtout par un très grand respect de l’homme, de sa langue et de sa culture, nous a inspiré par rapport à la manière missionnaire que nous voulons être. Nous sommes appelés en terre de mission à comprendre l’importance capitale de pays de l’initiation, en voyant se mobiliser toute la communauté villageoise à recevoir le Christ comme Sauveur. Cela n’exclut pas d’entrer en dialogue avec les autorités traditionnelles pour trouver la voie d’une double fidélité, à savoir : la foi chrétienne et la tradition de ce peuple.
Il est toujours important de faire la traduction des textes de l’Ecriture et de la liturgie en langue de ce peuple pour savoir comment organiser la catéchèse, et comment expliquer à ce peuple la prise en charge matérielle de leur jeune église et aussi comment leur apprendre le développement et l’amélioration de l’agriculture de leur région.
Quand on arrive à s’installer, il faut tout faire pour entrer dans la mentalité de ce peuple, c'est-à-dire accepter d’être reçu par ce peuple, selon le conseil de Jésus dans l’Evangile : « mangeant ce qu’on lui présentait, restant dans le logement qu’on lui donnait ». Apprendre la langue de ce peuple, afin de rejoindre le monde des adultes et ne plus cantonner l’évangélisation au monde des enfants. L’expérience rude et joueuse à la fois, de se dépouiller de ses propres schèmes de pensée habituels, de ses évidences culturelles, pour rentrer dans une autre vision du monde, dans le sens où d’avoir une nouvelle façon de penser. Voilà ce qui constitue le socle de notre vision missionnaire.
Par ailleurs, il est aussi important de porter une grande attention aux anciens des villages qui sont des héritiers des traditions ancestrales pour que la conversion de ce peuple à évangéliser soit une garantie la plus sûre de l’adhésion de ce peuple au Christ.
Il faut être un homme de prière, afin de communiquer un goût de Dieu aux catéchumènes et aux baptisés qu’on va guider pour les initier à une relation personnelle au Christ et par Lui à Dieu le Père.

Nous venons de présenter l’image d’un missionnaire qui est pour nous un modèle d’un rêve missionnaire. Cette manière de vivre la vie missionnaire du révérend Père HALLAIRE Jacques nous a plus inspiré à vivre nous aussi la vie missionnaire dans un pays qui accueille l’évangile du Christ d’un cœur joyeux.

C’est à la manière du Christ, comme un Bon Pasteur qui connait ses brebis et celles-ci le connaissent, a fait que le Père HALLAIRE Jacques puisse réussir sa mission. C’est sur cette optique que notre rêve missionnaire un jour se réalisera.

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