jeudi 11 décembre 2014

LA GESTION DES ORDURES MENAGERES A KINTAMBO JAMAÏQUE. CAS DE L’AVENUE BOMPETE

LA GESTION DES ORDURES MENAGERES A KINTAMBO JAMAÏQUE.
 CAS DE L’AVENUE BOMPETE

0.                  Introduction
                        L’environnement et l’écologie est un thème central dans le monde d’aujourd’hui. Tous les grands débats sur l’avenir de notre planète gravitent sur la nécessité de la prise au sérieux de notre environnement et d’un sens responsable du domaine écologique.
                        Considérant l’importance de cet aspect, nous avons été portés à regarder autour de nous en vue de nous imprégner localement de la situation tout en gardant une attention globale sur cette réalité écologique qui, de nos jours, ne laisse personne indifférente. Nous sommes partis de l’observation de notre quartier Jamaïque et plus principalement de l’avenue Bompete qui à nos yeux souffre d’une grande insalubrité et devient automatiquement un danger écologique pour tout le quartier voire toute la commune de Kintambo.   Mais notre problème est celui-ci : comment gérons-nous les ordures ménagères dans notre quartier et sur notre avenue ? Quel rapport y a-t-il entre l’insalubrité, le problème sanitaire et une mauvaise gestion de nos déchets ménagers ? Quelles pistes de solution pouvons-nous entrevoir pour palier à ce problème ?
                        Pour arriver à un meilleur diagnostic du problème posé plus haut et à sa meilleure compréhension qui est notre but, ce travail sera développé, en dehors de l’introduction et de la conclusion en trois points. Le premier point présentera un aperçu historique du Quartier Jamaïque et de l’avenue Bompete. Le deuxième sera consacré à la mise en commun du résultat des analyses faites sur terrain. Le dernier point  fera échos, pour sa part, des pistes de solution préconisé pour arriver à une bonne gestion des ordures ménagères et à un sens responsable de l’entretien de l’environnement et d’une prise au sérieux des réalités écologiques.  

1.                  Aperçu historique
A.                création
                        Le quartier Jamaïque était une ancienne concession catholique, qui avait été acheté par les frères des écoles Chrétiennes. Suite à des situations d’insécurité dans la concession qui était à l’époque une brousse ; L’administration locale avait décidé la création d’un quartier à travers un projet de lotissement qui a été suivi d’un arrêté départemental n0 1440/000426/81 du 01 octobre 1981. Les terrains ont été vite achetés et construits sans des sérieuses études topo géographiques. On a dû créer deux quartiers sur cette concession catholique. Il s’agit du quartier Lubudi luka qui est devenu camps luka et Lubudi Nganda actuellement Jamaïque. En ce qui concerne l’avenue Bompete, son ancienne appellation était Maréchal. Plus tard, le colonel Bompeté, un des premiers habitants, officié à haute fonction dans l’administration militaire de l’époque, donnera son nom à l’avenue.

B.                Population
                        La population du quartier Jamaïque est estimée à 12.395 habitants dont 11949 nationaux et 446 étrangers. C’est le quartier qui compte le plus d’étranger au niveau communal. Cela grâce à une panoplie de congrégations religieuses internationales qui abritent et couvrent une large étendue de son espace foncier. Néanmoins, Jamaïque demeure le quartier de la commune de Kintambo qui a la plus faible densité de la population.

C.                Administration  
                        Le quartier Jamaïque a connu depuis sa création 6 chefs
1.                  Makamba zacharie
2.                  Mpinga ifenge Didier
3.                  Bongongo bola
4.                  Tolonge mulula paul
5.                  Muketi Nzanzi Jen miche
6.                  Mbaya robert
                        Les chefs de quartiers sont proposés au niveau communal et ensuite nommés par l’hôtel de ville. Le chef du quartier a pour rôle d’organiser la perception de taxe, l’enregistrement de  décès, de mariage de naissance qui sera envoyé dans le registre civil de la commune. Il sert de pont entre l’administration communale et les habitants de la localité qui lui a été confiée.

D.                Structures
                        Le quartier Jamaïque n’a que trois centres de santé. Il y a le centre hospitalier Nganda et deux autres petits centres de santé de soins primaires qui se trouvent sur la rue Bompeté. En ce qui concerne les ONGD qui œuvrent dans le domaine de l’assainissement de l’environnement, la commune de Kintambo en compte six mais aucun de ces ONGD n’œuvre dans le quartier Jamaïque.

2.                  Résultat des analyses sur terrain
a.                  Dans les parcelles.
En effectuant un tour dans les parcelles des habitants de l’avenue Bompete, nous avons constaté ce qui suit :
·                    Une présence des flaques d’eau après la pluie qui bloquent même l’accès dans certaines cours.
·                    Un certain mélange au niveau d’endroit de ménage. La vaisselle, la lessive se font dans un même coin. Et dans certaines maisons c’est juste à coté des installations hygiéniques.
·                    Il y a un réel problème d’évacuation d’eaux usées.
·                    Il y a dans certaines clôtures des gites de moustiques et des tanières d’escargot.
·                    La majorité de parcelles manque des poubelles. Les rares qui en ont mélangent les déchets secs et liquides qui finissent dans la rue et juste devant les parcelles. Pour dire que la rue reçoit tous les déchets de ménage.
·                    Les gens vendent des aliments de consommations directes dans des endroits insalubres.

b.                  Dans  les hôpitaux
Nous avons visité les 2 centres de santé de la rue Bompete. Et nous avons recueillis ce qui suit :
·                    Ce sont les enfants de moins de 5 ans qui souffrent le plus.
·                    Il y  a plus des cas de malaria et fièvre typhoïde.
Voici les causes de maladies selon le docteur Leon muké, responsable du centre de santé de référence de l’avenue Bompete:

·                    Manque d’hygiène du milieu
·                    Mauvaise gestion des ordures
·                    production des gites moustiques par les eaux stagnantes au bord de la rivière makelele
·                    La consommation effrénée d’eau de pluie.

3.      Pistes de solution
                        Après observation et réflexion, nous proposons ce qui suit pour une bonne et meilleur gestion des ordures dans le quartier Jamaïque et principalement sur l’avenue Bompete.
·         il faut mener régulièrement des campagnes de sensibilisation sur l’entretien de l’environnement, l’hygiène du milieu. Cette campagne doit se faire porte à porte afin de mieux faire passer le message.
·         Faire participer tous les habitants dans les initiatives à caractères écologiques afin que la prise de conscience sur la nécessité d’avoir un environnement sain soit générale, collective et totale.
·         Faire constamment le désherbage dans les avenues et surtout dans les domiciles.
·         Planter des fleurs le long des avenues et dans des parcelles.
·         Créer un service de canalisation d’eaux et d’évacuation pour éviter des inondations et stagnations d’eaux pendant la saison de pluie.
·         Faire entrer dans la conscience de la population la notion de poubelle. Pour éviter de jets de déchets n’importe où et n’importe comment.
·         Faire de projet de recyclage de déchets.
·         Procurer aux administrateurs du quartier et des rues de moyens de transport pour l’évacuation des ordures et pour des éventuels recyclages.


Conclusion

                        En définitive, disons que les questions écologiques dans un monde aussi complexe que le notre, ne peuvent laisser personne insensible. On ne peut séparer aucun être vivant de son environnement. Encore faudrait-il que cet environnement soit sain. D’où la nécessité de son entretien.
                        En ce qui nous concerne, notre démarche consistait à chercher des moyens pouvant permettre une bonne gestion des ordures ménagères dans le quartier Jamaïque et plus exactement sur l’avenu Bompete. Pour y arriver, dans un premier temps, nous avons présenté l’aperçu historique du quartier et de l’avenue. Ensuite nous avons exposé les aboutissements de ce qu’a été notre travail sur terrain. Et enfin, nous avons proposé des pistes de solutions    


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