vendredi 5 avril 2013

Saint Augustin 3



Saint Augustin 3
I.             VIE, ŒUVRE ET DOCTRINE DE L’AUTEUR

        1. VIE

D’une manière laconique, Augustin est un auteur bien connu, qui a reçu une éducation chrétienne, la religion sa mère Monique. C’est cette éducation qui est la base de la vie de Saint Augustin. Son père est un païen et sa mère, une  chrétienne qui a voulu initier son fils dans cette perspective chrétienne. A l’âge d’adolescence (18 ans) qu’Augustin devient manichéen. A la question des manichéens : « d’où vient le mal ? », montre que ceux-ci ignorent la culpabilité du mal. Dans le sens où l’autorité de l’Eglise n’était pas respectée, la moralité des patriarches.
Augustin a été influencé par Ambroise, évêque de Milan, par sa rhétorique, et il trouve que le latin de l’Eglise n’était pas vraiment scintillant. En suivant plusieurs fois la prédication d’Ambroise, il se rend compte qu’il faut avoir confiance de l’autre comme possibilité de faire découvrir certaines choses. C’est pourquoi, il écrit cet autre avec A majuscule. Autre chose est la primauté de croire pour comprendre et expliquer les choses.
 Par rapport à la conversion, on retient deux choses : la lecture de Saint Paul et les moines du désert qui ont eu une influence sur la vie de Saint Augustin. Par rapport aux obstacles : il demandait la grâce de la continence, mais pas tout de suite, c’est-à-dire les passions sont encore là, malgré les empêchements. En ce qui concerne la question sur le mal, selon Saint Augustin, le mal est l’absence d’aimer.

I.             2. ŒUVRES
Parmi tant d’autres œuvres de Saint Augustin, nous pouvons retenir celles qui suivent :
Ø  Retractiones ;
Ø  Confessions ;
Ø  De Civitate Dei ;
Ø  Doctrina Christiana ;
Ø  De trinitate.

I.             3. Doctrine
Ø  Exégèse : Christus totus, Bible (vertus), le sens historique et le sens figuré (propre et moral) ; Res et signa (expression et contenu), Mundus sensibilis et Mundus intellectualis.
Ø   Ecclésiologie : Donatisme ; Universalité ; mixta (il y a le mal et le bon dans l’Eglise, c’est à la fin de temps que Dieu tirera le bon du mal) ; c’est le Christ qui donne le pouvoir et non le prêtre ; l’Eglise, cité de Dieu. Contre Pélagianisme : grâce, don.

























II.           MESSAGE DE SAINT AUGUSTIN A SES BIEN-AIMES
     
II.           1. Introduction
Selon Saint Augustin, il faut une mesure de grâce par rapport aux hérétiques au sein de l’Eglise. Ceux qui défendent sans passion opiniâtre une doctrine fausse et perverse transmise par leurs pères, comme un héritage d’erreur, à ceux là, la rigueur de la foi ecclésiastique ne leur sera pas tenue en compte, mais il faut les répondre avec douceur, comme dit l‘apôtre Paul que nous paraphrasons en disant que : c’est dans l’espérance que Dieu donnera un jour l’Esprit de pénitence pour connaître la vérité, et qu’ils sortiront des pièges du démon qui les retient captifs pour qu’ils fassent sa volonté.
Saint Augustin passe ce message à ses bien-aimés, afin qu’on ne l’accuse ni d’orgueil ni d’imprudence pour avoir écrit à ce sujet et avoir voulu s’occuper de l’affaire de leur âme, quoique ces hérétiques ne sont pas en communion avec l’Eglise universelle, parce que s’il écrivait pour une terre ou pour terminer une question d’argent, personne assurément n’y trouverait à redire. Ce message sera donc un témoin qui le défendra au tribunal de Dieu.


II.           2. Augustin à ses bien-aimés et honorables seigneurs et tous ceux qui voudront bien lire ce message
Le message de Saint Augustin à ses bien-aimés et honorables seigneurs, est un message de correction, suite à une déviation au sein de l’Eglise universelle.  Entant que messager de paix, il voulait s’acquitter de son devoir de rassembler le peuple de Dieu dans l’unité chrétienne.
En effet, la condamnation de Cécilien, ancien évêque catholique de Carthage, injustement avec ses collègues et ceux qui l’avaient ordonné, ainsi que Félix, évêque d’Aptonge, par Sécondus, évêque de Tigisis, alors primat de Numidie, laissa au jugement de Dieu et sur leurs sièges épiscopaux des évêques qui présents et interrogés, s’avouèrent traditeurs, et dont les noms figurent sur la liste de ceux qui ont  condamné Cécilien, car c’était encore Sécondus qui présidait cet autre concile où il condamna des absents comme traditeurs, en s’appuyant sur le témoignage de ceux qui présents se confessèrent coupables du même crime et reçurent de lui leur pardon.
Par ailleurs, la fausse information donnée à l’empereur Constantin contre Cécilien, d’après la sentence rendue par Mel chiade, évêque de Rome, qui est assisté par ses collègues envoyés par l’empereur à  la prière des donatistes, c’était toujours en faveur de cécilien. Mais au concile d’Arles, devant les deux parties, l’innocence de cécilien fut reconnue une fois de plus, que les donatistes se retirèrent confondus. Sur ce même mouvement, l’affaire de Félix, évêque d’Aptonge, ne fut pas négligé, que par l’ordre du même prince, elle fut envoyée au tribunal du proconsul, qui proclama aussi l’innocence de l’évêque Félix.  
Le message de Saint Augustin devant ces situations est que les innocents ne peuvent pas être condamnés injustement par ceux qui commettent les actes de culpabilité. Ceux-là qui sont appelés traditeurs, et qui sont coupables de leur propre aveu et qui sont laissés au jugement de Dieu. Mais cella s’adresse plus particulièrement à Sécondus, étant primat du concile, pour gagner la confiance de ses collègues, a voulu qu’on puisse condamner les innocents et les absents qui sont ses frères chrétiens et encore évêques, pendant un concile méchant et criminel qui fut surtout composé d’évêques traditeurs  auxquels Sécondus, évêque de Tigisis, avait pardonné après leur aveu. C’est par cette phrase de l’Ecriture que nous paraphrasons qui dit : ne blâmez personne avant de l’avoir interrogé et quand vous l’aurez interrogé, reprenez-le avec justice. Ce qui a fait que certains évêques ont condamné ses collègues évêques absents qui ne reconnurent jamais leur justice et déclarèrent toujours leur troupe fort suspecte et ils soutiennent qu’ils ont condamner des crimes connus. Le de Félix d’Aptonge et tant d’autres évêques dont on prouva l’innocence après un profond et sévère examen.
En outre, un évêque ne peut pas se faire absoudre par un proconsul ni se présenter au tribunal proconsulaire. C’est plutôt à l’empereur qu’appartenait ce soin dont il devait rendre compte à Dieu. Tel ne fut pas le cas des évêques traditeurs qui ont amené le schisme, en acceptant d’être absous par le juge de la terre. Malgré tout les hommes sages aimeraient mieux s’abstenir d’entrer dans ses questions infinies sur la condamnation des innocents absents, ni sur leur nombre ni sur le lieu qu’ils  étaient partis, ils ne reconnaissent en eux que des hommes assez aveuglés pour condamner précipitamment des collègues sans les entendre. Et quelle sentence que celle que porta en dernier lieu le bienheureux Mel chiade lui-même, et combien elle fut pure, intègre, prudente et pacifique. L’évêque de Rome ne voulut pas séparer de sa communion ceux de ses collègues contre lesquels rien n’était prouvé ; il ne blâma que Donat, en qui il reconnut la cause de tout le mal ; il laissa aux autres la liberté de revenir au bien, tout prêt à envoyer les lettres de communion à ceux-là même qu’on savait être ordonnés par Majorin : de sorte que, partout où la division aurait amené deux évêques, il aurait voulu que le premier ordonné fut maintenu, et  qu’un autre peuple fût confié à l’autre.
Cécilien ne reconnaissait pas à ses juges des vrais, mais des ennemis et des gens corrompus, il jugea bon de sortir de son église pour se rendre dans une maison particulière, afin de faire un tranquille et sérieux examen de ses collègues.  Après qu’un jugement ecclésiastique d’un si grand autorité eut proclamé l’innocence de Cécilien et la perversité de ses accusateurs. Malgré leurs plaintes bruyantes et menteuses, l’empereur était trop chrétien pour oser examiner lui-même ce qui venait de passer par le jugement d’évêques à Rome. Plût à Dieu que le jugement de l’empereur eût mis un terme à leurs coupables folies et qu’ils eussent enfin cédé à la vérité comme lui-même. L’empereur ordonna que les parties se rendissent à Rome pour plaider la cause et Cécilien ne s’y trouva pas et Constantin pressé par la partie adverse, lui ordonna de suivre Cécilien à Milan. Après avoir découragé, parce que l’empereur n’a pas fait selon leur souhait, ils s’indignèrent et se découragèrent et l’empereur profita de leur faiblesse pour juger la cause de Cécilien et ses lettres attestent quelles précautions et quels soins précédèrent la sentence qui déclara l’innocence de Cécilien et la méchanceté des accusateurs.
Devant tout qui est arrivé sur la condamnation de Cécilien, et sa libération par l’empereur Constantin, ce qui a fait que les traditeurs avouent leur crime et c’est à Dieu seul qu’est réservée leur punition. On n’interroge pas les innocents, et des hommes téméraires les condamnent. C’est Cécilien qui, parmi ces absents condamnés, avait été violemment accusé que les autres, est reconnu irréprochable par des jugements certains.
Saint Augustin a écrit cette lettre à tous ceux qui sont appelés héritiers du royaume des cieux. Celui qui n’est pas en communion avec cet héritage, quels que soient les livres qu’il ait en main, doit se tenir pour déshérité, et quiconque l’attaque montre assez qu’il est séparé de la famille de Dieu.



II. 3.  Conclusion

Saint Augustin a écrit cette lettre pour leurs montrer que Dieu ne veut pas voir ses enfants demeurer dans cette séparation mortelle et sacrilège, afin d’échapper aux peines éternelles et surtout aux amitiés humaines qui ne serviront de rien au tribunal de Dieu.
Personne n’effacera du ciel la constitution de Dieu et personne n’effacera de la terre l’Eglise de  Dieu, parce que Lui-même a promis le monde entier à la vérité chrétienne. Et l’Eglise de Dieu rependue à travers le monde est remplie dans son sein des mauvais qui se mêlent avec les bons ; et la finalité est qu’elle ne perd que les mauvais sur la terre, elle n’admet que le bon au Ciel. Tel fut le cas de Cécilien, qui était un bon, mais condamné injustement et la main de Dieu l’a délivré dans cette condamnation injuste.
Saint Augustin recommande à ses adeptes de garder tous les enseignements transmis à travers cette lettre par la grâce de Dieu. Que cette lettre soit une correction pour ceux qui veulent se tourner vers Dieu de tout leur cœur et un témoignage contre ceux qui ne veulent pas changer de conduite.
                                                                           















TABLE DES MATIERES

I.VIE, ŒUVRE ET DOCTRINE DE L’AUTEUR…………………………….1
I. 1. VIE………………………………………………………………………….1
I.2. ŒUVRES………………………………………………………………….1
I.3. Doctrine……………………………………………………………………2
II.MESSAGE DE SAINT AUGUSTIN A SES BIEN-AIMES…………..3    
II.1. Introduction………………………………………………………………3
II.2. Augustin à ses bien-aimés et honorables seigneurs et tous ceux qui voudront bien lire ce message……………………………………………….3
II. 3.  Conclusion………………………………………………………………6
TABLE DES MATIERES…………………………………………………….7

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