mercredi 20 juin 2012

Ma première année d'experience au Congo


Je m’appelle Jean-Nestor AMEGNAGLO, je suis scolastique combonien et je suis en première année de théologie à l’institut supérieur saint Eugene de Mazenod situé à Kintambo sur l’avenue chrétien n°13. Je suis d’origine togolaise et je suis arrivé au Congo le 14août 2011. La République Démocratique du Congo est un pays ouvert aux autres. Les congolais partagent leur joie et leur peine. Cela m’a beaucoup impressionné. Parmi tant de choses et de réalités qui m’ont frappé, j’ai voulu vous partager une et j’ai pensé faire une réflexion sur le décès : comment se passent les funérailles dans la ville de Kinshasa.

A Kinshasa, je pense qu’on préfère dépenser pour un mort plutôt que de venir en aide à un malade sur son lit de l’hôpital ou même s’il est coincé dans son lit dans son domicile faute de frais pour les soins médicaux. Un mort à Kinshasa semble avoir plusieurs soutiens qu’alors lorsqu’il était encore sur son lit de malade, la même personne était presque abandonnée dans son propre sort. Le décès d’un parent ou d’un ami constitue pour ses membres et ses proches une occasion de se lancer dans une sorte de concurrence. Juste avant les funérailles, tous tendent les enveloppes remplies d’argent, dont pour quelques uns peuvent dépasser parfois (1000$ US) milles dollars américains comme leur participation à l’organisation des obsèques. Pire encore, ils vont jusqu’à révéler la hauteur de leur contribution à la famille du défunt, pour se faire remarquer ou pour faire la différence avec les autres. Or, si cet acte de générosité avait été posé pendant que la personne souffrait sur son lit de malade, tout abandonnée à son propre sort, on aurait sans doute sauvé toute vie et donné à la personne la chance de vivre encore sur cette terre…

Alors, la question que je me pose est de savoir, comment peut-on avoir de la compassion vis-à-vis d’un cadavre ou d’un mort au lieu d’un malade ou d’un souffrant ? Comment peut-on venir au secours d’un cadavre et sacrifier un malade ou un souffrant qui a besoin d’une assistance ? Sommes-nous aujourd’hui dans quel monde ?

L’autre aspect qui m’a beaucoup impressionné, c’est de voir des belles des routes ou rues sont difficilement praticables. Le congolais aime bien la vie, la belle vie. Il veut être heureux, mais il n me semble que si chaque congolais se donne la peine de réparer du moins la route de sa maison, avec sa belle voiture, nous pouvons comprendre le bien fondé de ces luxes voitures qui roulent à toute vitesse sans tenir compte même des panneaux routiers. Voilà même les causes des plupart des accidents qui se produisent ici dans la ville de Kinshasa.

Toutefois, ce qui est plus remarquables, c’est de voir le bon accueil du peuple congolais. Je me suis senti comme chez moi, dès mon arrivé au Congo. L’accueil est chaleureux. Je me suis entré facilement en contact avec les gens. J’ai faits de chaque famille que j’ai rencontrée, ma famille et chaque m’accueille comme un de leurs.


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