INTRODUCTION
Notre réflexion porte Sur l’idolâtrie ou la
vie chrétienne au milieu du paganisme qui est un des traités disciplinaires et catéchétiques,
issus de la théologie morale de TERTULLIEN, œuvres qui ont marqué la
participation de l’Eglise d’Afrique en générale et de façon particulière de l’école de Carthage face au
développement de la littérature chrétienne et aux multiples difficultés et problèmes qui
accompagnaient l’œuvre du salut aux
toits premiers siècles de son histoire. En cette période comme estime le
professeur ATTITUNG : « l’Eglise prend forme par son
organisation interne, dans ses formes de
culte, dans la vie quotidienne de la communauté, dans son but d’élaborer la
théologie ». [1]
Dans cette optique, on voit naître
beaucoup d’écoles théologiques destinées à former une élite chrétienne pouvant
justifier rationnellement la doctrine chrétienne. C’était en outre un temps
de grand combat contre les
persécutions et les hérésies primitives
ayant comme objectif empoisonner et détourner la vérité révélée. Dans cet ordre
d’idée, Tertullien cherchera à « conduire la science du devoir sur les
principes de l’Evangile »[2]. Car
le souci mangeur de l’époque était celui de prouver en se basant sur la bible que la foi chrétienne
n’est pas une foi idiote mais une foi raisonnable. Pour ce faire,
Tertullien affirma avec force l’incompatibilité de la foi chrétienne avec bon
nombre des métiers ; car ces
derniers sont pense-t- il, servants du paganisme. C’est d’ailleurs ce
point qui ferra l’objet de notre exercice.
I. VIE ET ŒUVRES DE L’AUTEUR
I.1 VIE
Quintus Septimius Florence TERTULLIEN dont
l’état n’est presque pas clair, était né à Carthage vers les années 155 / 160.
Fils d’un centurion païen qui rendait service
dans la milice proconsul d’Afrique, Tertullien fut un homme de charisme,
d’une intelligence que nul ne
peut remettre en question. Saint Jérôme qui l’avait connu de son vivant atteste
que : « le jeune africain
s’appliqua de bonne heure à l’étude de toutes les matières qui composaient la
science de son temps. Doué d’un esprit vif et pénétrant, il dévora les
monuments littéraires de l’antiquité païenne avec cette énergie passionnée qui
faisait le fond de sa nature »[3]. Cette supère intelligence fera de lui un homme de
grande renommé, d’une connaissance encyclopédique qui a tout lu, tout
étudié ; A qui, le monde aussi bien
des pères que des scientifiques de l’époque l’avait grandement estimé. C’était
un homme de caractère qui n’acceptait guère l’erreur. Amoureux de la justice, Tertullien était contre
l’impureté et tout ce qui la ressemblait. Bref, Tertullien était un extrémiste
rigoureux, assez naturel de pensée, polémiste
très habile. Il a vécu à l’époque de Septime Sévère. Epoque de la théologie spéculative dans l’Eglise et où la persécution était l’égalisée par la loi, le conflit
religieux politisé et les chrétiens qui étaient regardés comme des traitres,
victimes des accusations populaires et de crime de lèse majesté devraient subir une oppression sanglante. La conversion
de Tertullien était intervenue à son jeune âge vers 197. Marié, le prêtre de Carthage se voit charger du catéchuménat de sa ville et déploya au
service de la vérité son comportement
passionné et son habitude polémiste.
Par ailleurs, ce qui avait motivé la
conversion d’un esprit hanté de discerner la vérité de l’erreur,
c’est comme le souligne monseigneur
Freppel : « d’une part,
l’absurdité manifeste des religions polythéistes et l’insuffisance des systèmes
philosophiques pour la satisfaction des
besoins de l’âme ; de l’autre la divine majesté des Ecritures, la vie exemplaire des chrétiens le
pouvoir surnaturel que ceux-ci exerçaient sur les démons…, la constance des
martyres au milieu de tourments qu’ils souffraient pour la foi »[4]. A cet effet,
il se cria : « qui
peut assister à ce spectacle, sans éprouver le désir de scruter le mystère
qu’il renferme ? Le mystère une fois pénétré, ne vient-on pas se joindre à nous ? Une fois dans
nos rangs, n’aspire – t - on pas
souffrir ? Pas d’homme qui, à l’aspect de cette prodigieuse patience, se
sentant pressé comme par un aiguillon d’examiner ce qui est en cause n’embrase
la vérité aussitôt qu’il la connait ». [5]Aussitôt
converti, Tertullien se lança à la défense « de la religion
contre le paganisme, attaquant les hérésies, encourageant les martyrs et
tonnant contre le désordre de mœurs avec
une véhémence qui ne se lasse jamais »[6].Il fut un éminent écrivain de son époque. Il
avait été de beaucoup aussi dans l’élaboration du latin chrétien.
I.2.
ŒUVRES
La grandeur de cet homme réside non seulement dans son
caractère rigide mais aussi et surtout
dans la réflexion qu’il coucha
sur papier et qu’il légua à la postérité du christianisme présentée de la manière suivante : apologétique qui compte cinq traités ; œuvres anti hérétiques , subdivisée en huit
traités ; les écrits disciplinaires
et catéchétiques divisés en deux
périodes, comprenant vingt traités dont
neuf rédigés pendant la période qu’il
était en communion avec l’Eglise
catholique et onze autres pendant qu’il
consommait la rupture avec l’Eglise en faveur du montanisme qu’il rationalisa par après.
Mgr
Freppel qui avait approfondi l’activité
littéraire de Tertullien note à cet effet qu’ : « il est facile de ramener à trois
chefs principaux les différents écrits de
Tertullien, en l’envisageant successivement comme apologiste comme moraliste et
comme controversiste »[7]. De rendre clair sa pensée, il dit «les œuvres de ce grand écrivain
embrassent la doctrine et la vie chrétiennes considérées soit dans leurs
rapports avec le paganisme, soit en elles mêmes, soit dans leur opposition avec les
hérésies »[8].
Comme apologiste, il dénonce dans son apologétique l’illégalité dont les
chrétiens sont victimes et démontre leur innocence en repoussant les accusations que
l’athéisme leur faisait porter.
Tout indigné, Tertullien dans son traité sur le spectacle « demande aux chrétiens de renoncer
au spectacle monté par le prêteur ou le consul, car, sans attendre, les chrétiens possèdent déjà en esprit,
la vie du seigneur dans toute sa
majesté »[9].
Comme controversiste, Tertullien s’opposa
farouchement aux institutions et prôna l’impossibilité d’un état chrétien.
C’est lui aussi le protagoniste de la réflexion théologique en occident. Vers les années109, il abandonna
temporairement la foi catholique pour
qui, il militait pendant longtemps avec
conviction et se retrouva dans le montanisme qu’il finira par quitter ;
pour fonder sa propre secte nommée « tertulianisme »[10].
II.
LA DECOUVERTE DU THEME
Autant qu’il est vrai que l’esprit
de l’homme qui commence une expérience aussi bien scientifique que
religieuse n’est pas vierge : il
dispose de prime abord de certaines connaissances
riches et variés, il a déjà assimilé le
contenu des traditions soit familiales
soit de culture païenne ; autant qu’il est également vrai que le
néophyte qui, disposant d’avance de certain
bagage cognitif, ne saurait vivre la profondeur de son expérience chrétienne sans aucune référence à son passé. C’est exactement l’aventure d’un bon
nombre des chrétiens qui, avant de se
convertir au christianisme vivait de métier
qui rendait vivant le culte païen qu’aborde Tertullien dans son traité sur l’idolâtrie. Comme susdit, le traité sur l’idolâtrie est
l’une des œuvres morales de Tertullien qui fait le fond de la vie
chrétienne dans son rapport avec le paganisme, situé à la douzième position dans l’ouvrage de Mgr
Freppel intitulé : Tertullien : cours d’éloquence sacrée,
vol 1, Paris, Retaux,- Bray, 1887, consacré
à l’étude sérieuse des œuvres de
ce dernier.
Dans
ce traité en effet, l’auteur aborde la question de rapport entre deux
mondes qui se rattachaient et qui se
disputaient l’avenir, en vue de
libérer l’un et sa morale des
entraves de l’ idolâtrie.
Il s’agissait du vieux monde qui, complètement imprégné dans le culte
païen influait en mal, non seulement dans la vie morale du citoyen mais pesait de tout son poids dans l’activité naissante de
la proclamation de la bonne nouvelle.
L’Eglise en croit Mgr Freppel : « vivait
au milieu d’une société dont les idées, les coutumes et les institutions
étaient en opposition formelle avec sa
morale et son dogme. Les disciples
de l’évangile ne pouvaient faire un pas autour d’eux sans rencontrer sur leur
chemin un péril ou un scandale. Et ce pendant, il leur était impossible de s’isoler
entièrement d’un monde auquel mille liens les rattachaient »[11].
Cela
étant, pour que le christianisme se
déploie dans toute authenticité et toute honnêteté, il fallait que ceux
qui s’y engagent se dépouillent de toute
pratique païenne et se libèrent
de tout service populaire. Car « tous les métiers et tous les commerces sont au service du
paganisme »[12].
De ce point de vue, il ressorte que vivre la foi chrétienne aux premiers âges
de l’Eglise, caractérisés par des impasses n’était pas une mince affaire.
Car souligne Mgr Freppel : « avant leur conversion, beaucoup de chrétiens
exerçaient des professions qui se rattachaient indirectement au culte des
idoles, fabriquaient des simulacres, construisaient des niches pour les temples, vendaient de l’encens ou des victimes destinées aux sacrifices »[13].
Cette situation ne pouvait que causer la panique qui susciterait sans doute des interrogations telles
que : « N’était ce pas dès lors
une adhésion tacite au
polythéisme ? Les concernés, pouvaient- ils en sureté de conscience,
continuer à faire le même métier ?
A quelles limites devait s’arrêter ce commerce inévitable avec les
païens ? Dans quelle mesure pouvait- on sans manquer au devoir prendre
part à leur divertissement, trafiquer
avec eux, remplir un emploi ou une charge publique ? »[14]. C’est dans ce contexte des crises morales
chrétiennes et sur base de ces
interrogations préoccupantes que Tertullien se déploya en bon moraliste pour
y répondre.
Il convient également de signaler que ce traité a été élaboré pendant que
Tertullien partageait le point de vue montaniste. Le montanisme est une secte illuminée qui « s’attribuait
les dons surnaturels, une secte pour qui la prophétie ou l’inspiration particulière se place au dessus
de l’enseignement de l’Eglise qu’elle domine et doit perfection »[15].
Montan disait « loin de fuir la persécution,
il faut aller au devant d’elle et s’en félicité comme du plus grand bien qui puisse nous arriver ».
III.
COMMENTRAIE DU THEME
Répondant aux préoccupations susmentionnées, Tertullien
part d u principe proche du premier commandement, selon la quelle « Dieu défend aussi bien de faire une dole que
de l’adorer ; par conséquent, le crime est le même départ au
d’autre »[16]. Tertullien qui refuse de comprendre qu’un homme
puisse proclamer un Dieu
véritable, unique ; en fabrique en même temps une multitude d’imaginaire, s’en prend non seulement aux
fabriquant et adeptes du culte idolâtrique,
mais condamne avec force tout domaine vital
s’enracinant au paganisme.
A ce propos il écrira : « j’en fabrique dira quelqu’un, mais
je ne les adore pas comme si la raison qui défend de les adorer
ne devait pas interdire également de le faire, puisque des deux côtés
même offense envers Dieu. Mais je dirai plus : tu les adores non pas avec
la fumée de quelque sacrifice grossier,
mais avec le parfum de toi-même. Ce n’est pas la vie d’un animal que tu
leur offres, mais la tienne propre que
tu leur sacrifies. Tu leur immoles ton génie ; c’est avec ta sueur que
tu leur présentes tes libations : ton intelligence, voilà l’encens
que tu brûles en leur honneur. Tu es pour eux plus qu’un prêtre, puisqu’ils te
doivent d’avoir des prêtres. C’est ton industrie qui les transforme en dieux.
Tu n’adores pas me dis-tu, les divinités que tu fais, mais elles ne te
désavouent pas pour leurs adorateurs, elles à qui tu immoles la plus riche, la
plus succulente, la plus grande des victimes ton propre salut ».[17]
La société carthaginoise était une société
essentiellement industrielle et commerciale. Ainsi, la grave déclaration de
Tertullien suscita à nouveau une
interrogation : comment alors subvenir à ses besoins vitaux ? De
répondre, le moraliste chrétien
intervint rigoureusement en
disant : « la foi ne
redoute pas la faim. Si un chrétien a appris à mépriser la mort, il n’hésitera
certainement pas à mépriser aussi les exigences de subsistance humaine »[18].
D’ajouter d’ailleurs dit- il, « la
seule chose qui importe aux chrétiens dans ce monde, c’est de le quitter au
plus vite »[19]. Tertullien interdit aux chrétiens en outre de
ne point enseigner la littérature païenne plutôt que d’en avoir une
connaissance parce que dit-il : « l’étude de la littérature
est lucite pour les fidèle, plutôt que son enseignement, car le principe de
l’étude diffère de celui de l’enseignement… Sans aucun doute ; dès lors
qu’il enseigne, il commende ; dès lors qu’il débite, il affirme, dès lors
qu’il apporte un témoignage… Mais lorsqu’un fidèle étudie ces choses, il
est déjà capable de comprendre ce qu’est
l’idolâtrie, il ne les accepte ni ne les admet,
et à plus forte raison s’il le comprend depuis longtemps déjà ».[20]
IV.
APPROCHE PERSONNELLE DU THEME
Notre appréciation commence par
l’affirmation de Mgr Freppel qui souligne que l’étude des solutions proposés
par notre auteur « est fort
intéressante pour nous, parce qu’elle nous fait assister au premier travail de science théologique dans
son application aux devoirs de la vie
civil, ici, comme sur bien de points, l’esprit initiateur de Tertullien
a su frayer des voies que les pères de l’Eglise ont élargies après lui ».[21]
Certes, à l’époque où l’idolâtrie était au top, il fallait au christianisme qui y introduisit un esprit nouveau des hommes avertis, d’une moralité
sévère capable de tracer un chemin de
fidélité pour l’avenir de
l’Eglise grandissante, qui courait déjà
le risque d’être infectée par la
pratique idolâtrique. Soucié de marquer la nette distinction du christianisme
de la pratique païenne, Tertullien
obligea au néophytes de consommer une rupture totale avec
tout ce qui entraverait l’épanouissement du message chrétien, aussi cher qu’ils
puissent le payer, pour recevoir en retour le royaume du christ qui a vécu
lui-même dans une pauvreté sans pareille, au point de manquer
une demeure. Il conseilla aux débutants d’éviter toute naïveté, de
connaître la littérature chrétienne pour ne pas se laisser prendre par le vent
païen. Il ya là un appel à une formation intellectuelle consciente de son être chrétien qui doit être caractérisé
par les vertus aussi bien théologales que cardinales.
La
façon dont Tertullien condamna avec
fermeté le monde païen traduit à surement son comportement rigoriste mais
prouve à suffisance l’influence incontestable
de l’idolâtrie dans toute la
société antique. Il est vrai que la façon de penser L’Eglise dans
ses relations avec l’état civil aujourd’hui l a beaucoup plus évolué et
est loin d’être comparée du contexte
dans lequel L’Eglise des premiers siècles avec ses dilemmes avait marché.
Nous croyons que c’est cet environnement problématique qui a poussé
Tertullien de travailler avec intransigeance
pour léguer à sa postérité une Eglise sans tâche, assise sur des données
moralement solides que
nul vent ne saurait ébranler l’assise
.
Qu’a cela ne tienne, il nous semble
ce pendant que Tertullien ait placé la barre très haut. Ses interventions
nous semblent très dangereuses pour une Eglise qui se cherchait encore. Nous osons croire que
d’une manière ou d’une autre,
Tertullien avait été une occasion
de chute pou bon nombre des néophytes nouvellement
convertis du paganisme. Sa rigueur
exagérée l’amena à minimiser la sacralité de la vie humaine, et pourtant
la gloire de Dieu, nous dit le psalmiste
n’est ni l’homme malade, ni l’homme à
famé, ni l’homme perdu, mais la gloire du Seigneur, C’est l’homme débout. Il ferait mieux de proposer aux néophytes d’autres métiers qui
pourraient être compatibles avec leur
état de chrétien ; au lieu de les imposer une vie l’oisive, des affairés
sans rien faire. En outre, ces débordements le poussèrent à une interprétation biaisée
des Ecritures saintes. Il agissait en défenseur non modéré et moins prudent au
lieu d’être un pasteur soucieux du salut des brebis égarées. En ce
sens, il va jusqu’ à penser la doctrine
évangélique comme antisociale en
disant : « les césars ne peuvent être césars et chrétiens tous
ensemble » [22]
En revanche, nous pensons que la mission
de l’Eglise d’évangéliser le monde ne peut se faire que dans le monde. Car Pour changer la vision du monde, le christ a
demeuré au monde, pour évangéliser les
nations païennes, Paul a travaillé avec
les païens. La meilleure solution ne serait pas de rester à la marge du
mécanisme païen, mais de le rapprocher afin de purifier et transformer toute
la couche païenne. A la contre de
Tertullien, l’histoire atteste que le mariage entre l’Eglise et l’état civil
est bel et bien possible.
Eu
égard ce qui précède, il nous parait
intéressant de souligner que l’étude
du traité sur l’idolâtrie nous
est utile par ce qu’elle nous permet de
voir comment n’ayant pas gardé l’équilibre entre le relâchement et le rigorisme
dans ses réflexions morales, Tertullien tomba dans des erreurs qui vont le poursuivre jusqu’à la fin de sa vie.
[1] ATTITUNG
C., Notes du cours de patrologie, Inédit, 2011-2012.
[2] FREPPEL Mgr. Tertullien : cours d’éloquence sacrée,
Troisième Ed, tome1, Paris, Retaux-Bray, 1887, p.177.
[3] Ibid., p.29
[4] Ibid. p.32.
[5] Ibid., p.32.
[6] Ibid. p.33.
[7] Ibid. p.
[8] Ibid. p.
[9] Paul CHRISTOPHE,
P, L’Eglise dans l’histoire des
hommes : des origines au XVème S.
Paris, Droguet-ardant, p.63.
[10]Freppel Mgr, Op.cit.p.243.
[11] Ibid., P.177
[12] Paul Christophe, Op.cit. p.64.
[13] Freppel Mgr, Op.cit. p.222.
[14] Ibid. p.222.
[15] Ibid, p.226.
[16] Ibid. p. 226.
[17] Ibid. p.227.
[18] Quasten
J., Initiation aux Peres de l’Eglise,
T.11, Paris, Cerf, 1956
[19] Paul Christophe, op.cit.p.63.
[20] Ibid., p.369
[21] Freppel Mgr., op.cit., p.222.
[22] Ibid. p.240.
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