INTRODUCTION
Lorsque nous jetons un regard rétrospectif
sur l’histoire de l’Eglise au mieux sur celle du Christianisme, nous nous
rendons bien compte que cette religion nouvelle a traversé au cours de son
histoire des moments sombres durant lesquels les chrétiens au nom de leur foi,
et du simple fait de porter ce nom de « chrétien », étaient persécutés
sous la domination romaine, et n’avaient pas la liberté d’expression,
c’est-à-dire qu’ils ne devraient pas s’exprimer en public, ni la liberté de
culte. C’est ce qu’on a appelé la période des persécutions ; celles-ci
avaient plusieurs formes selon les périodes, les empereurs, la classe
chrétienne visée. C’est ainsi que sous Septime Sévère et Antonin Caracalla,
l’Eglise fut violemment persécutée. Ces persécutions avaient comme
origines : l’hostilité de la masse populaire qui manifestait de
l’antipathie envers les chrétiens en les identifiant aux juifs, et répandait à
leur endroit des calomnies, d’une pat. C’est dans cet ordre d’idées que Jacques
Leclercq présente cette hostilité en ces termes : « les persécutions trouvent leur origine dans
une hostilité populaire qui se soulève contre le Christianisme…De quoi vient
cette antipathie ? De ce que les chrétiens ne vivent pas comme tout le
monde,… Ajoutons à cela que, probablement plus d’un chrétien dans
l’enthousiasme de la foi, laisse s’extérioriser le mépris qu’il éprouve pour
les rites païens et pour la vie païenne,… Les chrétiens soulèvent donc
l’antipathie du public ».[1] Et d’autre part, ces
persécutions viennent de l’hostilité des empereurs pour des raisons politiques
dont l’objectif était de supprimer le christianisme, car les chrétiens se
prévalaient d’une religion qui les dérangeait. C’est donc dans ce cadre que
s’inscrit l’œuvre de Tertullien « Apologétique »
sur laquelle porte notre analyse. Mais nous ne saurons analyser ce texte sans
pour autant dire quelque chose sur ce qu’on entend par
« apologétique ».
En effet, le concept apologétique peut être considéré
comme une partie de la théologie qui se consacre à justifier la foi et à la
défendre contre les attaques dont elle est l’objet. Le mot vient du grec
(apologestai) et signifie se justifier ou justifier pour l’autre. Ainsi, les chrétiens
sont-ils invités à se justifier de ce qu’ils sont censés connaître. Cependant,
les non-croyants doivent être convaincus de ce qu’ils ne connaissent pas. Dès lors, l’apologétique chrétienne au
sens classique du terme est l’exposé théorique et méthodique des raisons de
croire au christianisme. De ce fait, son objet propre n’est pas de décrire les
cheminements divers des âmes en marche vers la foi, mais de dire les raisons de
croire. Dans ce sens, elle doit être de l’avis d’Henri BOUILLARD : « les exposer sous forme des théories
générales passant en revue sous un ordre méthodique toutes les questions
essentielles, et donnant à ce développement une portée aussi universelle que
possible »[2].
L’on pourrait alors se demander qui est Tertullien et
dans quel environnement théologique a-t-il écrit cette apologétique ?
Ensuite, quels sont les thèmes dégagés ? Par ailleurs, nous essaierons de
commenter le thème le plus important, enfin, nous montrerons la pertinence de
l’œuvre de Tertullien. Telle est l’architecture de notre travail.
1.
L’AUTEUR ET SON OUVRAGE
« La vie de
Tertullien nous est mal connue, et presqu’exclusivement par ses ouvrages, qui
en jalonnent les principales étapes. De son vrai nom Quintus Septimius Florens
Tertullianus avait dû naître à Carthage aux environs de l’an 160 après
J.-C »[3].
Fils d'un centurion proconsulaire, c'est-à-dire que son père commandait la
garde militaire du gouverneur d'Afrique. Les écoles de Carthage étaient alors
florissantes et Tertullien y reçut une forte éducation littéraire. Il étudia à
fond les poètes grecs et latins, les philosophes et les historiens. Il s'adonna
particulièrement au droit romain et devint peut-être avocat ou rhéteur. On a
supposé que les fragments empruntés par le Digeste à un jurisconsulte nommé
Tertullianus sont de lui, mais on n'a pu le prouver. Si saint Jérôme et saint
Vincent de Lérins, qui étaient mieux placés que nous pour en juger, parce
qu'ils avaient sous les yeux toute la littérature antique, ne vantaient pas son
érudition immense, il nous suffirait de lire ses ouvrages pour la constater. Tertullien
resta païen jusqu'à l'âge mûr et il avoue que sa jeunesse ne fut pas exempte de
désordres. Païen passionné, il se moquait du christianisme, dont les adeptes
s'étaient rapidement multipliés en Afrique. Après avoir ri des chrétiens qu'il
voyait livrés au supplice, il fut frappé de leur héroïque constance; il comprit
que plus on les persécutait, plus leur nombre augmentait: Semen est sanguis
christianorum! , disait-il .Et quand il se mit à regarder de plus près la
religion nouvelle, il y trouva une conception de la vie, qui dut séduire son
âme noble et généreuse : « J'étais aveugle, dira-t-il plus tard, sans la
lumière de Dieu, n'ayant pour guide que la nature ».[4]
Il se convertit quelques années avant l'an 197, car l'Apologétique,
qui vit le jour cette année-là, n'est pas l'œuvre d'un nouveau converti. Et cette conversion fut complète et profonde. Sa
parole éloquente dut le faire remarquer tout de suite dans la communauté de
Carthage; il fut élu prêtre et il remplit ses fonctions jusque vers le milieu
de sa vie, dit saint Jérôme. Son élection eut lieu vers l'an 200; car, en 197,
dans sa lettre Aux Martyrs et dans ses deux Apologies, il parle encore en
simple fidèle. Sa renommée fut grande dans toutes les églises jusqu'à l'an 210,
dit encore saint Jérôme. En effet, il mit son talent d'écrivain au service de
la foi, qu'il défendit contre tous ses ennemis, les païens, les hérétiques et
les juifs. Avec une grande audace, il lança deux brochures contre les païens
(197), l'une adressée au public (Ad nationes), l'autre aux gouverneurs
des provinces (Apologeticum). On ne sait comment il échappa aux
persécuteurs. En même temps, le prêtre de Carthage écrivait une série de
traités pour l'instruction des fidèles. Au fur et mesure que les années
passent, on voit Tertullien se désaffectionner davantage de l’Eglise
Catholique. C’est ainsi qu’après avoir pris sa défense contre les juifs, les
païens et les hérétiques, il se tourna contre elle, parce qu'il la trouvait
trop indulgente, trop conciliatrice. Il était de ceux qui vont toujours
jusqu'au bout de leurs idées. La rupture devint définitive en 213, et désormais aucun de ses nombreux écrits n'est exempt d'erreurs. Le dernier de ses
ouvrages paraît avoir été le De Poenitentia, écrit pour railler
l'indulgence du pape Calliste (217-222) dans son édit sur la pénitence. Saint
Augustin rapporte que Tertullien finit par se brouiller avec les montanistes et
qu'il fonda la secte des tertullianistes. Il va disparaître de façon brusque de
l’histoire vers les années 217, et ne va mourir que vers 240 ou 250.
Quant à ce qui est de
l’époque, de l’environnement théologique et de la raison de la composition,
nous pouvons dire que cet ouvrage se situe à l’époque où les chrétiens sont
persécutés du simple fait qu’ils portent ce nom de « chrétien », et
parce qu’ils forment bandes à part, c’étaient des non-conformistes, ils
refusaient de s’associer aux cultes officiels, ce qui les obligeait à être plus
ou moins à la marge de la vie collective. Mais aussi faudra-t-il souligner que
Tertullien prend la plume, parce qu’on ne permet pas aux chrétiens de parler en
public pour se défendre, et il montre ensuite l’iniquité du traitement dont les
chrétiens sont l’objet devant le tribunal du gouverneur en disant que :
- il est inique de condamner une cause sans l’instruire, de haïr ce qu’on
ignore, ce qu’on veut ignorer.
-il est à la fois inique et absurde de poursuivre le seul nom
de « chrétien », sans dire et sans rechercher ce que ce nom
contient de criminel.
2. ATTITUDE EN FACE DE LA
PHILOSOPHIE
De deux thèmes contenus
dans ce texte soumis à notre analyse : le christianisme et la philosophie,
et la résurrection des corps et la vie future, nous avons jugé bon d’aborder le
premier, c’est-à-dire le rapport entre le christianisme et la philosophie. Au
fait dans ce rapport, Tertullien montre que le christianisme n’est pas une
philosophie parmi tant d’autres, mais que c’est une affaire divine. Il le
montre clairement lorsqu’il stipule que : «vous, au contraire, c’est une autorité humaine qui vous a enseigné
l’innocence, c’est une puissance humaine qui vous l’a imposée ; voilà
pourquoi votre discipline n’est ni complète ni capable d’inspirer autant de
crainte en ce qui concerne la véritable innocence. Les lumières de l’homme pour
enseigner le bien ne valent pas plus que son autorité pour l’exiger : il
est aussi facile de tromper l’une que de braver l’autre ».[5] Et quand il faut comparer la doctrine des chrétiens à celle
des philosophes, l’on se rend bien compte d’une part que les philosophes sont
traités autrement que les chrétiens, car dit-il : « pourquoi donc, si l’on compare aux
philosophes au point de vue de la doctrine, pourquoi ne nous met-on pas sur le
même pied qu’eux au point de la liberté et de l’impunité de la doctrine ?
Ou bien encore, pourquoi les philosophes, étant semblables à nous, ne sont-ils
pas forcés de remplir ces devoirs auxquels nous ne pouvons nous soustraire sans
danger pour la vie ?»[6]. Dans le même ordre
d’idée, ajoute-t-il encore que : « et, en effet, qui force un philosophe à sacrifier, ou à jurer ou à
mettre devant sa maison, en plein midi, des lampes inutiles ? Loin de là,
ils démolissent vos dieux publiquement, ils attaquent aussi les superstitions
publiques dans leurs écrits, et vous les louez ! La plupart même aboient
contre les princes, et vous les approuvez, vous les récompensez, bien loin de
les condamner aux bêtes… »[7]. Nous voyons bien là
jusqu’à quel niveau tous ces païens, hérétiques et gouverneurs étaient
injuste ; raison pour laquelle Tertullien fustige cette injustice qu’il y
a entre les chrétiens et les philosophes, qui eux aussi enseignent et
professent les vertus, critiquent parfois les princes et même en branle leurs
divinités, mais ne sont nullement condamner ni ne subissent les persécutions
parce qu’ils portent le surnom de « philosophes » et celui de
« chrétiens ».
Par ailleurs, Tertullien
fait voir que seuls les chrétiens et jusqu’au moindre d’entre eux connaissent
la vérité, car dit-il : « Dieu,
le dernier des artisans chrétiens le connaît, le fait connaître aux autres, et,
par sa vie même, il affirme tout ce qui, pour les philosophes, n’est qu’un
objet de recherches sur Dieu. Libre à Platon de déclarer qu’il n’est pas facile
de connaître l’architecte de l’univers… »[8]. C’est cette vérité
finalement qui devient une menace pour les autres et qui les pousse à
développer de la haine contre les chrétiens. Aussi montre-t-il que les vérités
connues par les philosophes et des païens ont été puisées dans l’écriture, qui
leur est antérieure, allusion faite à Moise et qu’ils ont souvent défigurée. De
la même manière, les hérétiques ont défiguré le Nouveau Testament en mêlant à
la vérité les théories des philosophes. Mais qu’en est-il de la pertinence de
cette œuvre de Tertullien considérée comme une défense des chrétiens ?
3. ATTACHEMENT A LA FOI ET AUX VALEURS
CHRETIENNES
Il s’agira pour nous dans ce point de
mettre en exergue certaines valeurs chrétiennes auxquelles Tertullien invite
les chrétiens à un attachement solide. Il parle de la chasteté, de la
modestie, de modération, de l’égalité de l’âme, de la bonté. Parlant de la
chasteté par exemple, Tertullien dit que : « Diogène ne rougissait pas de ses rapports
avec la courtisane Phyné ; Speusippe, disciple de Platon, fut surpris et
tué dans un adultère. (Tandisque) un chrétien ne connaît de femme que la sienne ».[9]
En plus parlant de la
modestie, Tertullien souligne que le chrétien est humble même avec le pauvre,
alors que le philosophe comme « Diogène
foule de se pieds couverts de boue l’orgueil de Platon, par un orgueil plus
insolent encore ».[10] Un chrétien rend grâce
aux bourreaux qui l’ont condamné, mais les philosophes à l’instar de Lycurgue
se laisse mourir de faim parce que les Lacédémoniens avaient changé quelque
chose à ses lois. On voit bien qu’il met là à l’avant-plan, l’amour même de nos
ennemis comme le souligne si bien Jésus en Mt 5.
Bref, nous pouvons dire qu’à travers ces valeurs
chrétiennes et cet attachement à la foi chrétienne, Tertullien voudrait nous
faire comprendre que les philosophes ne sont passionnés uniquement que de la
gloire et de l’éloquence, tandis que les chrétiens ne s’occupent ou ne doivent
s’occuper exclusivement de leur salut, raison pour laquelle ils devront
s’attacher aux valeurs et à la foi exclusivement chrétiennes.
4. PERTINENCE DE L’ŒUVRE DE TERTULLIEN
Il faut dire que dans son
contexte, l’œuvre de Tertullien revêt une grande importance, car elle se
présente comme une défense de la vie des chrétiens au mieux des chrétiens dans
la communauté qui subissent les persécutions de tout genre et qui les amène
jusqu’au martyre qui est l’épreuve suprême. Etre chrétien ou devenir chrétien
est une affaire de choix qui a ses exigences qu’on ne peut pas négocier. Déjà
par le baptême, le chrétien devient témoin du Christ même au prix de son sang.
Et comme nous venons de le dire tantôt, le martyre est la forme suprême de ce
témoignage. C’est grâce au témoignage des martyrs que beaucoup se sont
convertis au christianisme à l’instar de Tertullien marqué par le courage des
chrétiens. Mais déterminés à ne pas renier leur foi et leur identité, les
chrétiens défièrent la haine et l’antipathie de la masse populaire ainsi que
l’hostilité et les cruautés des empereurs et subirent le martyre avec un
courage et une foi qui étonnèrent leurs persécuteurs. Et plus on les
persécutait et plus leur nombre augmentait, car, comme l’écrit lui-même le
juriste africain Quintus Septimius, le sang des martyrs était la semence des
chrétiens. C’est ce qui fut à la base de sa conversion au christianisme comme
dit si haut, et à défendre l’identité des chrétiens dans une société où les
païens et les hérétiques ne voulaient presque pas entendre parler les
chrétiens. Ce courage vaut encore pour nous aujourd’hui dans une société om le
mensonge est vu comme la vérité et la vérité comme le mensonge. Bien sûr que la
situation de l’Eglise a beaucoup évolué, les chrétiens jouissent de la liberté
de culte au moins dans notre contexte congolais, même là encore, l’identité du
chrétien se voit mise en exergue avec le phénomène du pluralisme religieux
auquel nous assistons.
L’enseignement de Tertullien trouve un écho dans la
mesure où on assiste aujourd’hui à des chrétiens qui ont une double identité.
Il n’est pas rare de constater dans nos sociétés, des chrétiens qui fréquentent
l’Eglise, mais dont la vie ordinaire et professionnelle adoptent un comportement
contraire des idéologies qui vont à l’encontre de l’Evangile et de l’Eglise
dans leurs fonctions sociales de peur parfois d’être mal vus sous ce nom de
« chrétien ». Tertullien rappelle qu’en devenant chrétien, nous avons
fait un choix qui a ses exigences et que nous devons défendre identité
chrétienne même si elle doit nous conduire au martyre dans la société dans
laquelle nous sommes.
CONCLUSION
Notre travail portait sur
l’analyse de l’œuvre de Tertullien Apologétique.
Pour y parvenir, nous avons commencé par situer l’auteur et son œuvre dans un
environnement historique et chrétien bien déterminés. Période pendant laquelle
les chrétiens n’ont pas le droit de parler en public surtout devant le tribunal
des gouverneurs qui nourrissaient de la haine contre eux, et les persécutaient
de surcroît. C’est bel et bien dans ce contexte qu’a vécu Tertullien et publié
cette apologétique qui est une défense contre le mauvais traitement dont les
chrétiens étaient l’objet au sein de la communauté.
Après le contexte
historique de l’auteur et de son œuvre, notre attention s’est focalisée sur le
contenu de l’œuvre qui nous a amené à parler d’un de deux thèmes que contenait
l’œuvre à savoir ; le rapport entre le christianisme et la philosophie, et
la résurrection des corps et la vie future. C’est donc le premier qui nous a
semblé important, car là, Tertullien fustige l’attitude que les païens, les
hérétiques et les gouverneurs adoptaient vis-à-vis des chrétiens par rapport
aux philosophes qui eux aussi enseignaient et professaient les vertus et
parfois critiquaient leurs divinités et princes, mais ils étaient récompensés,
tandis que les chrétiens devraient subir les persécutions qui les conduisaient
jusqu’au martyre simplement « propter
nomen ».
Après avoir saisi
l’essentiel du message de Tertullien, nous avons de manière laconique parlé de
l’attachement à la foi et aux valeurs chrétiennes auxquelles Tertullien invite
les chrétiens qui ne s’occupent que de leur salut, contrairement aux philosophes
qui sont passionnés exclusivement de la gloire et de l’éloquence. Après quoi
avons-nous constaté que cette défense
des chrétiens valait bien la peine dans son contexte, et même dans le nôtre.
D’abord dans un contexte des persécutions ; il s’avérait utile que
Tertullien défende les chrétiens contre l’injustice, l’antipathie et la haine
dont ils étaient objet. Mais malgré ces souffrances, ces tortures, les
chrétiens étaient invités à tenir dans leur foi ; cela était visible du
fait qu’ils devenaient toujours nombreux en dépit des persécutions subies.
Enfin pour nous, nous devons savoir que le choix nous avons fait du Christ a des
exigences et qui nous amène parfois au
martyre dans la mesure où il exige de marcher à contre courant envers
l’esprit du monde. Nous devons donc opter pour le Christ et défendre notre
identité chrétienne lorsqu’il y a contradiction entre les valeurs de l’Evangile
et celles que la société nous propose.
[1] LECLERCQ
Jacques, L’Eglise des premiers siècles et
les persécutions, Liège, Pax, 1941, p. 20-21.
[2] Henri BOUILLARD, Vérité du Christianisme, DESCLEE de
Brouer, Paris, 1989, p. 119.
[3] Gustave BARDY,
« Tertullien », in Dictionnaire
pratique des connaissances religieuses, dirigé par J. BRICOUT, Paris, T.VI,
Librairie LETOUWEY ET ANE, 1928, p.601.
[4] Tertullien, De poenitentia, 1.
[5] Tertullien, Apologétique, XLV, 2.
[6] Idem, 3.
[7] Idem, 4-6.
[8] Idem, 9.
[9] Idem.
[10] Idem.
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