Femme, ou est ta foi, évangélise comme ta
mission dans le monde.
La
chose la plus dangereuse dans le monde
que l’on doit avoir peur, c’est justement « la Peur »
elle-même. La peur est fatigante, source
des mots et du péché. Elle a un effet silencieux et paralytique sur l’humanité.
A cause de la peur, l’on n’arrive jamais à donner le meilleur de soi-même.
L’évangile
de Jésus-Christ selon St Mc nous parle qu’il y avait une femme qui souffrait d’hémorragie
pendant douze ans. Elle avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins ne
l’ont pas guéris et elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait sans guai de
cause ; sa situation de s’améliorait pas au contraire son état s’était
empiré. Voila que cette femme avait appris de Jésus, elle se disait si j’arrivais
à toucher seulement son vêtement je serai guérie, elle ose dépasser la peur et
vint par derrière la foule, toucha son vêtement. Elle a vaincu sa peur initiale
et toucha le vêtement de Jésus. Mais ce dernier regardait autour de lui pour
voir celle qui avait osé le touché,
alors la femme tremblante de joie
sachant ce qui lui était arrivé, vint se
jeter à pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus l’associe dans sa mission
et lui dit : « ma fille, ta foi t’a sauvé, va en paix et soit guérie
de ton mal » (Mc5, 25-34).
Selon
la loi mosaïque, cette femme est considérée « impure » et ne peut pas
être avec le peuple, à cause de sa condition. Mais elle franchie toute loi
humaine pour s’attacher à la loi de vie : Jésus. C’est très rare de
rencontrer une telle croyance dans nos cultures d’aujourd’hui malgré ce phénomène
d’émancipation. Chaque jour, nous assistons à des situations ou certaines
femmes sont considérées comme des inhumaines, impures sous diverses formes.
C’est le cas de Sida, les lépreux de l’hôpital de la rive de Kinshasa, les
enfants de la rue et tant de malades classés parmi ceux qui n’ont aucun espoir
de ce qu’on appelle la guérison.
Elle
n’était pas délaissée, elle a vaincue la peur et pris un départ décisif.
Aujourd’hui, en Afrique, on manque de femmes d’un tel courage, des femmes
d’actions, femmes qui ne donnent pas beaucoup d’attention à ce que l’on pense
d’elles, mais qui savent s’accepter et en gardant et en acceptant leurs états de femmes.
Récemment,
surgit des voix « donner procuration à la femme ». La
procuration ne se donne pas si la peur nous rend silencieux. Elle se réalisera
quand la femme arrivera à prendre une position, participe et s’expose aux
projets personnels et communautaires. Donner la procuration peut être comparé à
un processus de la guérison de la femme.
Elle ne t’atteint pas dans le foyer, mas t’appelle patiemment au courage et la
foi. Des fois, elle nous oblige à des risques et c’est dans cette situation que
nous pouvons découvrir nos qualités et nos capacités.
Traditionnellement,
la femme africaine est soumise à accepter toutes les décisions prises par les
hommes sans aucune interrogation. Dans certains cas, elles ont la mentalité qu’elle
n’existe que de chanter les éloges des héros et jamais des héroïnes. Le courage d’une femme africaine impure d’oser toucher
le vêtement Jésus dans le public sans l’aide
des disciples. Cette réalité a vu la rupture soudaine de tradition qui ne
libère pas, ni ne sauve pas, lorsque cette femme met sa confiance absolue au
Seigneur. Elle a pris une décision guidée par sa foi, une foi, qui même avant
la guérison l’avait rempli de confiance.
Femmes,
ou sommes nous aujourd’hui avec votre droit, droit d’évangéliser le monde selon
le dessein de Dieu ? C’est un moment d’une pressante invitation de penser
et d’agir au-delà de nos mythes, de nos complexes et de nos traditions. Je me réjouis
toujours de voir la Sr José Ngalula de relever ce défis sans aucunes complexités
dans son domaine de la théologie. C’est aussi le moment de sceller l’écart
entre notre foi et notre culture, entre ce nous croyons et notre incapacité d’agir.
Alors décidons d’écrire notre histoire à notre exemple.
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