Je m’appelle Jean-Nestor AMEGNAGLO, je suis scolastique
combonien et je suis en première année de théologie à l’institut supérieur
saint Eugene de Mazenod situé à Kintambo sur l’avenue chrétien n°13. Je suis
d’origine togolaise et je suis arrivé au Congo le 14août 2011. La République
Démocratique du Congo est un pays ouvert aux autres. Les congolais partagent
leur joie et leur peine. Cela m’a beaucoup impressionné. Parmi tant de choses
et de réalités qui m’ont frappé, j’ai voulu vous partager une et j’ai pensé
faire une réflexion sur le décès : comment se passent les funérailles dans la
ville de Kinshasa.
A Kinshasa, je pense qu’on préfère dépenser pour un mort
plutôt que de venir en aide à un malade sur son lit de l’hôpital ou même s’il
est coincé dans son lit dans son domicile faute de frais pour les soins
médicaux. Un mort à Kinshasa semble avoir plusieurs soutiens qu’alors lorsqu’il
était encore sur son lit de malade, la même personne était presque abandonnée
dans son propre sort. Le décès d’un parent ou d’un ami constitue pour ses
membres et ses proches une occasion de se lancer dans une sorte de concurrence.
Juste avant les funérailles, tous tendent les enveloppes remplies d’argent,
dont pour quelques uns peuvent dépasser parfois (1000$ US) milles dollars
américains comme leur participation à l’organisation des obsèques. Pire encore,
ils vont jusqu’à révéler la hauteur de leur contribution à la famille du
défunt, pour se faire remarquer ou pour faire la différence avec les autres.
Or, si cet acte de générosité avait été posé pendant que la personne souffrait
sur son lit de malade, tout abandonnée à son propre sort, on aurait sans doute
sauvé toute vie et donné à la personne la chance de vivre encore sur cette
terre…
Alors, la question que je me pose est de savoir, comment
peut-on avoir de la compassion vis-à-vis d’un cadavre ou d’un mort au lieu d’un
malade ou d’un souffrant ? Comment peut-on venir au secours d’un cadavre et
sacrifier un malade ou un souffrant qui a besoin d’une assistance ? Sommes-nous
aujourd’hui dans quel monde ?
L’autre aspect qui m’a beaucoup impressionné, c’est de voir
des belles des routes ou rues sont difficilement praticables. Le congolais aime
bien la vie, la belle vie. Il veut être heureux, mais il n me semble que si
chaque congolais se donne la peine de réparer du moins la route de sa maison,
avec sa belle voiture, nous pouvons comprendre le bien fondé de ces luxes
voitures qui roulent à toute vitesse sans tenir compte même des panneaux
routiers. Voilà même les causes des plupart des accidents qui se produisent ici
dans la ville de Kinshasa.
Toutefois, ce qui est plus remarquables, c’est de voir le bon
accueil du peuple congolais. Je me suis senti comme chez moi, dès mon arrivé au
Congo. L’accueil est chaleureux. Je me suis entré facilement en contact avec
les gens. J’ai faits de chaque famille que j’ai rencontrée, ma famille et
chaque m’accueille comme un de leurs.
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