1. INTRODUCTION
Ces pages qui suivent sont le fruit de notre recherche approfondie sur la vie et les œuvres
de saint Augustin qui nous permettra de mieux le connaître. Dans ce travail,
nous parlerons en un premier moment
sur la vie de saint Augustin, ses idées,
sa postérité, ses œuvres principales et
ses citations. En un mot, nous ferons sa biographie. En deuxième position nous essayerons d’aborder un peu son œuvre qui
a pour titre « DE LA DOCTRINA CRISTIANA », qui nous permettra
de connaître le contexte dans lequel l’œuvre était écrite et le chemin effectuer par saint Augustin pour
ramener les peuples occidentaux à la foi tout en transformant leur pratique
païenne en usage chrétien. Dans ce travail nous ferons un petit résumé de
chaque livre en soulignant les idées
essentielles de chaque livre.
v La vie de Saint Augustin, 354 - 430 : Sous la double égide du
Christ et de Platon
- 354
: naissance à Tagaste dans la province romaine de Numidie (aujourd’hui
Souk-Arhas en Algérie), d’une mère chrétienne et d’un père païen.
- Son éducation est entièrement tournée
vers l’étude et la foi chrétienne. À 16 ans, il part à Carthage pour y parfaire son éducation. Là, il délaisse la
religion pour s’adonner à l’étude de la rhétorique.
- Il n’a pas 20 ans lorsqu’il prend une
concubine avec laquelle il a un fils.
- 375 : il enseigne la rhétorique et
l’éloquence à Carthage, puis
emmène sa famille à Rome. N’y
trouvant pas l’emploi qu’il avait espéré, il accepte d’aller enseigner à Milan, où il subit l’influence de
l’éloquent évêque de la ville, saint
Ambroise. C’est le début de sa conversion, qu’il marque en renvoyant sa
maîtresse et son fils. Mais il prend vite une nouvelle femme.
- Il est soudainement frappé par la grâce
dans un jardin de Milan, alors
qu’il explique à un de ses élèves la lutte intérieure qui le déchire. Il
abandonne alors le monde et se retire dans un monastère.
- 387 : Il est baptisé par saint Ambroise.
- 388 : Il retourne en Afrique du Nord, où il devient le
défenseur de l’orthodoxie chrétienne, écrivant d’innombrables lettres et
sermons contre les hérétiques de son temps et de nombreux traités de
philosophie et de métaphysique.
- 395
: Augustin est consacré évêque d’Hippone
(aujourd’hui Annaba en Algérie), où il passera le reste de sa vie, un règlement
ecclésiastique interdisant le transfert des évêques. Il installe dans sa propre
maison une petite communauté fraternelle dont l’exemple est à l’origine de la
plupart des règles monastiques.
- 24
août 410 : sac de Rome par les
Goths. Augustin va se servir de cet épisode pour commencer à expliquer
la signification du christianisme dans l’histoire et celle de l’histoire pour
le christianisme « afin de justifier les voies de la Providence, en ce qui
concerne la destruction de la grandeur romaine » (ce sera son œuvre La Cité de
Dieu).
- Il meurt, le 28 Août
430 à l’âge de 76 ans à Hippone
assiégée par les Barbares.
2.1. Ses idées
- La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit
aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il
réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le
christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
- Il s’oppose cependant à la théorie
cyclique de Platon. Pour Augustin, l’histoire est en mouvement,
depuis un commencement vers une fin ; la considérer comme un processus
cyclique, c’est nier le caractère unique de Jésus-Christ et la promesse de son
évangile.
- Pour lui, le savoir est un moyen de rencontrer Dieu. L’étude de l’univers ne peut que conduire à une appréciation
plus haute de la sagesse de Dieu.
- Il place la foi au-dessus de tout : il
estime qu’elle prime même la connaissance. L’homme a le libre choix entre le
bien et le mal, mais pour faire le juste choix, il a besoin de l’aide divine et
d’une foi forte.
2.2. Postérité
Saint-Augustin eut une influence prépondérante dans la pensée chrétienne occidentale.
- C’est le théoricien de l’histoire du
christianisme.
- Il est le père du latin ecclésiastique,
outil unique de toute la culture philosophique du Moyen Âge et de la
Renaissance.
- Il a posé les fondements de la culture
chrétienne.
- Il a défini les bases de la séparation
des pouvoirs spirituel et temporel, question qui ne cessera de tourmenter
l’Église.
- Il a légué l’ambigüité sur la grâce, qui
inspirera les réformateurs du XVIe siècle, Calvin et Luther,
ainsi que les jansénistes du siècle suivant.
- Il inspire la longue
tradition pédagogique qui donne au savoir le rôle d’éveil de l’Eternelle
sagesse.
Son œuvre est immense, il écrivait sans
relâche, lettres, traités et sermons pour défendre sa conception du
christianisme.
- Les Confessions racontent sa jeunesse et sa conversion.
- La Cité de Dieu (De
Doctrina christiana) est son texte fondamental, qui définit pour longtemps
les exigences et les limites d’une culture chrétienne. Cet ouvrage justifie le
christianisme dans l’histoire et par l’histoire. La Cité de Dieu est la communauté universelle des vertueux, où
séjournent Dieu, ses anges et tous les saints, ainsi que tous les hommes
intègres sur terre. Saint Augustin
oppose la Cité de Dieu à la Cité terrestre, décrit sa vision « des
commencements et des fins » de ces deux cités, « les deux cours contraires
suivis par la race humaine depuis ses origines, celui des fils de la chair et
celui des fils de la promesse ». Tout s’achève par la perfection, la glorification
et l’apothéose de la cité de Dieu,
qui n’est pas de ce monde.
- 113 traités sur tous les domaines
(Sur la musique, par exemple).
- Quelque 218 lettres
(correspondances avec des évêques, laïcs, ministres, empereurs).
- Près de 500 sermons et petits traités
de théologie morale Sur le mensonge, Sur le jeûne, Sur le culte des
morts, etc.
- Innombrables commentaires des
Écritures (on a retrouvé des traces de commentaires de 42 816 versets).
- Dialogues sur la philosophie de Platon.
- Essais sur la religion romaine antique.
2.4. CITATIONS
- La
Providence conduit l’histoire de l’humanité depuis Adam jusqu’à la fin de l’histoire,
comme s’il ne s’agissait que de l’histoire d’un seul individu qui
passerait petit à petit de l’enfance à la vieillesse.
- Le
Christ est mort, une fois pour toutes, pour nos péchés
- [La
Cité de Dieu] recrute ses citoyens parmi toutes les tribus et rassemble la
confrérie de ses pèlerins quelle que soit leur langue, sans tenir compte
de ce qui diffère dans les coutumes, les lois ou les institutions.
- Par
nature, l’homme n’a pas de pouvoir sur l’homme.
- Notre cœur
est inquiet tant qu’il ne trouve pas le repos en Dieu.
- Je
crois afin de comprendre.
- [Douter],
c’est croire implicitement à l’existence de la vérité et en désirer la
connaissance.
8.
La bonne volonté est
l’œuvre de Dieu, la mauvaise volonté est de s’éloigner de l’œuvre de Dieu.[2]
4. CONTEXTE HISTORIQUE
À partir de 389 après JC,
l'application puissante de la foi à la politique Théodose à émettre une série
d'édits contre le paganisme qui a conclu en 391 avec une loi rendant illégale
culte païen. Pendant l'âge d'or d'Athènes, la politique et les lois d'origine
humaine ont guidé la conduite humaine, et la ville-Etat a été considérée comme
une manifestation des plus hautes valeurs humaines, donnant naissance à la
philosophie politique. Le christianisme a effectué un changement dans le cadre
de la société occidentale, ce qui nécessite une nouvelle identité culturelle et
un nouveau programme scolaire. Avec cet objectif à l'esprit, l'empereur
Justinien (483-565 AD) a coupé tout financement de l'Etat aux présidents de la
rhétorique, essentiellement à amener la tradition païenne classique
explicitement à un proche. Le patrimoine païen classique serait à partir de ce
moment, être vu à travers la lentille du christianisme, ce qui augmente la
nécessité d'une approche de l'enseignement de l'Écriture qui correspondait à la
sophistication[3].
5.
Prologue
Le
Prologue se compose d'une réponse à qui s'opposeraient projet d'Augustin
de fournir des règles pour l'interprétation des Ecritures. Augustin décrit trois objections possibles,
y compris ceux qui ne comprennent pas ses préceptes, ceux qui ne parviennent
pas à faire un usage efficace de ses enseignements, et ceux qui croient qu'ils
sont déjà prêts à interpréter les Écritures. Pour les
deux premiers types de critiques, Augustin affirme qu'il ne peut pas être tenu
pour responsable de leur incapacité à comprendre.
Il aborde ensuite le troisième type de critique, ceux
qui croient qu'ils sont déjà en mesure d'interpréter les Écritures. Si leurs revendications sont
vraies, il reconnaît qu'ils ont reçu une grande bénédiction. Cependant, ils
doivent admettre que la langue elle-même qui a été appris à partir d'un être
humain, et non pas directement de Dieu. Par conséquent, Dieu a créé les êtres
humains à apprendre les uns des autres, et nous devons apprendre avec humilité.
Tout bon enseignement des êtres humains
découle ultérieurement de Dieu. La capacité de comprendre l'obscurité est
donc à la fois le don de Dieu et renforcée par l'enseignement de l'homme.
*De doctrina christiana (en français: la Doctrine chrétienne
ou sur l'enseignement chrétien) est un texte théologique écrit
par Saint- Augustin
d'Hippone .
It consists of four books that describe how to
interpret and teach the . Il se compose de quatre livres qui décrivent
la façon d'interpréter et d'enseigner les Ecritures . The first
three of these books were published in 397 and the fourth added in 426.
Les trois premiers de ces livres ont été publiés en 397 et le quatrième a
ajouté en 426. En écrivant ce texte, Saint Augustin a fixé trois tâches sur les
enseignants et les prédicateurs chrétiens : pour découvrir la vérité dans
le contenu des Ecritures, pour enseigner la vérité des Ecritures, et de
défendre la vérité scripturaire quand
elle a été attaquée.
6.
LE LIVRE UN : PRINCIPES
FONDAMENTAUX DE LA DOCTRINE CHRETIENNE : DES CHOSES ET DES SIGNES
L'auteur
divise son travail en deux parties, l'une relative à la découverte, l'autre à
l'expression, du vrai sens de l'Écriture. choses doit être cherchée. Dans ce premier livre, il traite de choses, dont il
se divise en trois classes, - les choses à être apprécié, des choses à être
utilisés, et des choses qui utilisent et en profitent. Le seul objet qui doit
être apprécié est le Dieu Un et Trine, qui est notre plus grand bien et notre
vrai bonheur. Nous sommes empêchés par nos péchés de jouir de
Dieu, et que nos péchés pouvaient être enlevé, "le Verbe s'est fait
chair», notre Seigneur a souffert, et il est mort et ressuscité, et est monté
au ciel, en prenant lui-même comme son épouse,
l'église, dans laquelle nous recevons la rémission de nos péchés. Et
si nos péchés sont remis et nos âmes renouvelées par la grâce, nous pouvons
attendre avec espoir la résurrection du corps à la gloire éternelle, sinon,
nous allons être soulevés à la punition éternelle. Ces questions relatives à la foi après avoir été exposé,
l'auteur poursuit en montrant que tous les objets, sauf Dieu, sont pour une
utilisation, car, bien que certains d'entre eux peut être aimé, mais notre
amour n'est pas de se reposer en eux, mais d'avoir une référence à un Dieu. Et nous ne sommes pas des objets de plaisir à Dieu, il
se sert de nous, mais pour notre propre avantage. Il se rend ensuite à montrer que l'amour de Dieu pour lui-même et l'amour de notre
voisin pour l'amour de Dieu - est l'accomplissement et la fin de toutes les Il montre que, pour découvrir
le sens que nous devons participer à la fois aux choses et aux signes, car il
est nécessaire de connaître ce que les choses que nous devons enseigner au
peuple chrétien, et aussi les signes de ces choses, qui est, où la connaissance
de ces Écritures. Après avoir ajouté quelques mots sur
l'espoir, il montre, en conclusion, que la foi, l'espérance et l'amour sont des
grâces nécessaires pour lui l'essentiel qui serait comprendre et expliquer
correctement les écritures saintes.
7. LIVRE
DEUX : UNE INTERPRETATION EST NECESSAIRE PAR L’IGNORANCE DE LA
SIGNIFICATION DES SIGNES.
Après avoir terminé
son exposé des choses, l'auteur procède maintenant à aborder le sujet des
signes. He first defines what a sign is, and shows
that there are two classes of signs, the natural and the conventional.
Il définit d'abord ce qu'est un signe, et montre qu'il existe deux catégories
de signes, le naturel et le conventionnel. Of
conventional signs (which are the only class here noticed), words are the most
numerous and important, and are those with which the interpreter of scripture
is chiefly concerned. Parmi les signes conventionnels (qui sont la seule
classe ici remarqué), les mots sont les plus nombreuses et importantes, et sont
ceux avec lesquels l'interprète de l'Ecriture est principalement concerné. The difficulties and obscurities of scripture spring
chiefly from two sources, unknown and ambiguous signs. Les difficultés
et les obscurités de l'Écriture au printemps principalement de deux sources,
inconnus et des signes ambigus. The present book
deals only with unknown signs, the ambiguities of language being reserved for
treatment in thenext book. Le présent ouvrage ne traite que des signes
inconnus, les ambiguïtés de la langue étant réservées pour le traitement dans
le dernier livre. The difficulty arising from
ignorance of signs is to be removed bylearning the greek and hebrew languages,
in which scripture is written, by comparing the various translations, and by
attending to the context. La difficulté découlant de l'ignorance des
signes doit être retiré pour être enseigné dans les langues grecque et hébraïque, dans
laquelle l'Écriture est écrite, en comparant les différentes traductions, et en
assistant au contexte. In the interpretation of
figurative expressions, knowledge of things is as necessary as knowledge of
words; and the various sciences and arts of the heathen, so far as they are
true and useful, may be turned to account in removing our ignorance of signs,
whether these be direct or figurative. Dans l'interprétation des
expressions figuratives, la connaissance des choses est aussi nécessaire que la
connaissance des mots, et les diverses sciences et les arts des nations, pour
autant qu'elles sont vraies et utiles, peuvent être mis à profit pour éliminer
de notre ignorance des signes, que ce
soient directes ou figuratives. Whilst
exposing the folly and futility of many heathen superstitions and practices,
the author points out how all that is sound and useful in their science and
philosophy may be turned to a christian use. Alors que l'exposition de
la folie et la futilité de superstitions païennes et de nombreuses pratiques,
l'auteur montre comment tout ce qui est sain et utile dans leur science et la
philosophie peut être fait appel à un usage chrétien. And in conclusion, he shows the spirit in which it
behoves us to address ourselves to the study and interpretation of the sacred
books. Et en conclusion, il montre l'esprit dans lequel il nous incombe
de nous adresser à l'étude et l'interprétation des livres sacrés.
8. LIVRE
TROIS : INTERPRETATION REQUISE PAR L4AMBIGÜITE DES SIGNES
L'auteur,
après avoir discuté dans le livre précédent de la méthode de traitement des
signes inconnus, qui se passe dans ce troisième livre pour traiter des signes
ambigus ; indique que Such signs may be either direct or figurative. ces
signes peuvent être directs ou figurative. In the
case of direct signs ambiguity may arise from the punctuation, the pronunciation,
or the doubtful signification of the words, and is to be resolved by attention
to the context, a comparison of translations, or a reference to the original
tongue. Dans le cas d'ambiguïté des signes directs peuvent découler de
la ponctuation, la prononciation, ou la signification des mots douteux, et doit
être résolu par une attention au contexte, une comparaison des traductions, ou
une référence à la langue d'origine. In the case
of figurative signs we need to guard against two mistakes:--i. Dans le
cas de signes figuratifs nous avons besoin pour se prémunir contre deux
erreurs: - 1. The interpreting literal expressions figuratively; 2.L’interprétation
des expressions littérales au sens figuré; 2. The interpreting figurative expressions literally.
Les expressions figuratives interpréter littéralement. The
author lays down rules by which we may decide whether an expression is literal
or figurative; the general rule being, that whatever can be shown to be in its
literal sense inconsistent either with purity of life or correctness of
doctrine must be taken figuratively. L'auteur établit les règles par
lesquelles on peut décider si une expression est littérale ou figurative; la
règle générale étant que tout ce qui peut être montré que dans son sens
littéral incompatible avec l’impureté de la vie ou à l'exactitude de la
doctrine doit être pris au sens figuré. He then
goes on to lay down rules for the interpretation of expressions which have been
proved to be figurative; the general principle being, that no interpretation
can be true which does not promote the love of god and the love of man.
Il se rend ensuite à fixer des règles pour l'interprétation des expressions qui
ont été révélées figuratives; le principe général étant, qu'aucune
interprétation ne peut être vraie si elle ne favorise pas l'amour de Dieu et
l'amour de l'homme. The author then proceeds to
expound and illustrate the seven rules of tichonius the donatist, which he
commends to the attention of the student of holy scripture. L'auteur
procède alors à exposer et d'illustrer les sept règles d'interprétation des
Écritures de Tichonuis donatiste : Le
Seigneur et son Corps, La Division
Twofold du Corps du Seigneur, Les Promesses et la loi (ou L'Esprit et la
Lettre), des espèces et Genre, Times, Récapitulation, et Le Diable et son corps[4] ; dont il recommande à l'attention de l'étudiant de l'Écriture sainte.
9. LIVRE
QUATRE : L’AURATEUR CHRETIEN
Passant à la
deuxième partie de son travail, celle qui traite de l'expression, dans les
locaux d'auteur qu'il ne fait pas partie de son intention d'écrire un traité
sur les lois de la rhétorique. These can be
learned elsewhere, and ought not to be neglected, being indeed specially
necessary for the christian teacher, whom it behoves to excel in eloquence and
power of speech. Ceux-ci peuvent être apprises ailleurs, et ne doit pas
être négligé, étant en effet particulièrement nécessaire pour l'enseignant chrétien,
dont il appartient à exceller dans l'éloquence et le pouvoir de la parole. After detailing with much care and minuteness the
various qualities of an orator, he recommends the authors of the holy
scriptures as the best models of eloquence, far excelling all others in the
combination of eloquence with wisdom. Après avoir détaillé avec beaucoup
de soin et de minutie les différentes qualités de l'orateur, il recommande aux
auteurs des Écritures saintes comme les meilleurs modèles de l'éloquence, loin
d'exceller tous les autres dans la combinaison de l'éloquence avec la sagesse. He points out that perspicuity is the most essential
quality of style, and ought to be cultivated with especial care by the teacher,
as it is the main requisite for instruction, although other qualities are
required for delighting and persuading the hearer. Il souligne que la
clarté est la qualité la plus essentielle du style, et doit être cultivée avec
un soin particulier par l'enseignant, car il est la condition essentielle pour
l'instruction, même si d'autres qualités sont nécessaires pour ravir et pour
persuader l'auditeur. All these gifts are to be
sought in earnest prayer from god, though we are not to forget to be zealous
and diligent in study. Tous ces cadeaux sont à chercher dans la prière
fervente de Dieu, si nous n’oublions pas de faire preuve de zèle et de
diligence dans l'étude. He shows that there are
three species of style, the subdued, the elegant, and the majestic; the first
serving for instruction, the second for praise, and the third for exhortation:
and of each of these he gives examples, selected both from scripture and from
early teachers of the church, cyprian and ambrose. Il montre qu'il ya
trois espèces de style, de la panne, l’élégant, et le majestueux; la desserte
d'abord pour l'instruction, le second pour la louange, et la troisième pour
l'exhortation: et de chacun de ces exemples qu'il donne, choisit à la fois de l'Ecriture et des enseignants au
début de l'Église, Cyprien et d'Ambroise. He shows
that these various styles may be mingled, and when and for what purposes they
are mingled; and that they all have the same end in view, to bring home the
truth to the hearer, so that he may understand it, hear it with gladness, and
practise it in his life. L’auteur
montre que ces différents styles peuvent être mêlés, et quand et à
quelles fins ils sont mêlés, et qu'ils ont tous le même but, à ramener à la
maison la vérité à l'auditeur, de sorte qu'il peut le comprendre, l’entendre avec joie, et la pratiquer dans sa
vie. Finally, he exhorts the christian teacher
himself, pointing out the dignity and responsibility of the office he hold to
lead a life in harmony with his own teaching, and to show a good example to
all. Enfin, il exhorte l'enseignant lui-même chrétien, en soulignant la
dignité et la responsabilité de son office, il doit se détenir pour mener une
vie en harmonie avec son propre enseignement, et de montrer un bon exemple à
tous.
10. CONCLUSION
En guise de conclusion, nous pouvons
dire que l’auteur (Saint Augustin) a fait un bon travail, en profitant du
contexte dans lequel vivaient les gens
de son époque pour les ramener sur le chemin de Dieu sans détruire leurs
valeurs culturelles, sinon en les transformant en valeur religieuses
chrétiennes. Dans cette dimension de l’inculturation, saint Augustin a fait un
grand effort en disant que : ‘l'exposition de la folie et la futilité de
superstitions païennes et de nombreuses pratiques, qui sont saines et utiles
dans leur science et la philosophie peuvent être faites appel à un usage
chrétien. And in conclusion, he shows the spirit
in which it behoves us to address ourselves to the study and interpretation of
the sacred books. Il montre l'esprit dans lequel il nous incombe de nous
adresser à l'étude et l'interprétation des livres sacrés’.
Aussi, il insiste
que dans le cas d'ambiguïté des signes directs peuvent découler de la
ponctuation, la prononciation, ou la signification des mots douteux, et doit
être résolu par une attention au contexte, une comparaison des traductions, ou
une référence à la langue d'origine.
Selon notre avis
cette œuvre « De doctrina cristiana » est un bon document pour un travail missionnaire
et de l’inculturation ; car il contient tous les différents aspects de la
vie d’un peuple et sa culture en relation avec Dieu son créateur et avec le
prochain. Saint Augustin parle aussi de
l’amour de Dieu et du prochain, ce qui est aussi recommandé dans nos cultures.
Il donne des directives à ceux qui ont
la charge d’enseigner les Ecritures
Saintes aux autres ; et surtout que leurs vies se conforment à ce qu’ils
enseignent. Saint Augustin invite tous les acteurs de l’évangélisation à ne pas
détruire les bonnes choses qu’ils trouveront dans les cultures, mais d’essayer
de les transformer pour un usage chrétien. Car Dieu Lui- même s’est incarné
dans une culture concrète avec ses
réalités.
11. Bibliographie
Sur l’enseignement chrétien, trad. Par RPH Green, Oxford-
New York: Oxford University Press, 1997, ISBN 0-19-283928-4.
v Sur la Doctrine chrétienne, trad. par JF Shaw, dans: Saint- Augustin: La Cité de Dieu et la Doctrine
chrétienne (Kindle Edition), sélectionnez la bibliothèque de Nicée et
l'après-Nicée Pères de l'Église chrétienne, Edimbourg: T & T Clark.
v The Catholic Encyclopedia. An International Work of
Reference, Robert
Appleton Company, New York, 1913 (OCLC 19420805).
v www.monsieur-biographie.com/.../biographie/saint_augustin_d_hip...
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai lu la vie de St Augustin, les Confessions, voici environ 25 ans.Cette la citation, notre cœur ne trouve le repos qu'en Dieu seul.