L’histoire de notre province :
Togo-Ghana-Bénin
Introduction
A
la veille de sa mort, Saint Daniel Comboni disait : « Je meurs mais
mon œuvre ne mourra pas ». Cette parole du missionnaire de l’Afrique n’a
pas été une simple parole, mais plutôt une prophétie. Ainsi dans sa réalisation,
elle n’a pas passé sous silence le Togo, le Ghana, ni le Bénin, trois pays
limitrophes de l’Afrique de l’ouest situés sur les côtes de l’océan Atlantique.
En effet, depuis presque 50ans au Togo, 40 ans au Ghana et au Bénin, les
missionnaires comboniens du cœur de Jésus ont implanté et continué l’œuvre
régénératrice de leur saint fondateur Daniel Comboni. Arrivés d’abord au Togo
en 1964, les missionnaires de Comboni seront attirés plus tard par le Ghana
situé à l’Ouest et le Bénin situé à l’Est ; les trois pays formant ainsi
une province.
Quelles
sont les causes maitresses de l’arrivée des comboniens dans cette province du
Togo-Ghana-Bénin ? Comment s’y est déroulée leur installation ?
Quelles réalisations peut-on y noter depuis leur installation jusqu’à aujourd’hui ?
Qui ont été les différents supérieurs de cette province ? En fin Combien
de prêtres, frères
et scolastiques autochtones détient la province aujourd’hui. Telles sont les questions qui
attirent notre attention, parlant de l’histoire de la province.
Les éléments de
réponses suivantes nous permettront d’entrer au plus profond de cette histoire
de la province pour mieux la connaitre.
I -Les Causes de la venue des
Comboniens au Togo
Deux
évènements sont à l’origine du débarquement des Comboniens au Togo :
L’expulsion en masse du Soudan et la demande de l’archevêque de Lomé. En effet,
le Concile Vatican II où les évêques, réunis à
Rome, s’efforçaient de situer le peuple de Dieu au cœur du monde, a été
l’occasion pour l’archevêque de Lomé, Mgr Dosseh-Anyron, qui avait été consacré le 10 juin 1962, de rencontrer le vicaire apostolique de Wau,
au Soudan, Mgr Irénée Dud. Dans leur échange, où nos deux évêques discutaient
de l’urgence de l’évangélisation du continent africain, l’évêque du Soudan
profite pour parler à son collègue Togolais, des Missionnaires Comboniens qui
ont œuvré avec zèle dans son diocèse, et qui se sont retirés, parce que
persécutés par le pouvoir arabo-islamique qui dirigeait le pays depuis
l’indépendance en 1956. Admiré par le partage, Mgr Dosseh présente sa demande
au P. Gaétano Briani, Supérieur Général des comboniens d’alors, pour obtenir
des Missionnaires pour son diocèse.
Avant de S’engager, le P. Briani visite le Togo et, de retour à Vérone, informe
ses confrères avec une lettre du 03
avril 1963 : « il y en a qui aimerait connaître les résultats de
mon voyage en Afrique Occidentale. Malheureusement, je ne suis pas encore en
mesure de vous annoncer quelque chose de définitif, parce que la Congrégation
de Propagation Fide attend une réponse de l’archevêque de Lomé, à propos d’un
questionnaire qu’on lui a soumis. Je vous invite à prier le Cœur de Jésus afin
qu’il nous illumine pour décider à sa plus grande gloire et pour le salut des
âmes». Mais déjà le 05 mai suivant, le P. Briani a pu écrire de la maison mère
à Mgr Dosseh : « Je peux finalement vous écrire que nous avons
conclu de venir coopérer dans votre archidiocèse. Notre conseil général a
approuvé le projet d’envoyer six Pères et deux frères ». Le 09 Octobre
1963, le P. Briani annonçait à ses confrères que désormais, était en train de
se concrétiser le départ des confrères pour d’autres champs d’apostolat
(Burundi, Congo et Togo). Et sur le Togo il affirmait : « Pour
l’instant, nous prendrons des paroisses dans le même diocèse. Plus tard
continuait le P. Briani nous développerons, avec l’aide de Dieu, d’autres
paroisses, de manière à voir un territoire à nous ».
II- Installation
Monseigneur
Dosseh en présidant à la célébration de la remise de la croix aux comboniens
disait : « à ceux qui viendront dans mon diocèse, je veux leur
dire que tous les gens les attendent et les accueilleront avec grande
joie. » Ainsi donc les pères Francesco Cordero, Francesco Grotto, Ezio
Rossi, Mario Piotti, Giovanni Radaelli, Alfonso Zulianello et les frères Nevio
Calligaro et Adone Santi débarquèrent le dimanche 19 janvier 1964 à bord du
bateau général Mangin. Un débarquement qui s’est fait à quelques centaines de
mètres de la côte « en panier ». Les missionnaires étaient reçus par
le curé de la cathédrale de Lomé, l’abbé Jean Gbikpi-Benissan qui leur présenta
le crucifix que chacun d’entre eux a embrassé avec amour et profond respect.
Les deux premières missions seront Kodjoviakopé, quartier situé à l’ouest de la
capitale frontalier avec le Ghana, et Afagnan qui se trouve à 80km environs de
Lomé, faisant frontière avec le Bénin. Après la réception de leur mission, dans
un premier temps, les missionnaires sont répartis en trois groupes. Un premier
groupe restera logé à la cathédrale, le second groupe à Amoutivé, un peu plus
loin de la cathédrale, et le dernier groupe s’installera à Kpalimé à 40km de
Lomé.
Le
dimanche après leur arrivée, le 26 janvier, les missionnaires sont accueillis à
Kodjoviakopé pour y être présentés à la communauté chrétienne, dépendante alors
de la cathédrale. Accueillis à l’entrée du village vers la plage, ils sont
conduits en procession à la mission avec différents chants religieux. A 8h30,
le père Cordero célèbre la première messe à la petite chapelle-école.
L’interprète du sermon était le père Gbikpi. Par la suite les missionnaires se
sont adonnés à l’étude de la langue éwé.
Ce n’était qu’après pâques que les missionnaires avaient quitté leur demeure provisoire pour s’installer dans
les deux paroisses fondées par l’archevêque et érigées canoniquement le 5 mai.
A
ce premier groupe viendront s’ajouter les pères Pio Depaoli, Fabio Gilli,
Zanchanaro Augusto, Pegorao César, Roberto Pacis et le frère Luigi Salbego, en
1965. En 1966 viendra aussi le père Giovanni Trivella, et le nombre de
comboniens sera de 15 membres dans l’espace de deux ans. Le 25 Aout 1967, en
présence du père Briani le cardinal Zoungrana bénit la pose de la première
pierre de l’Eglise paroissiale de Kodjoviakopé. Pour construire ces Eglises il
va falloir avoir recourt aux experts.
Ainsi donc le frère Virgino Negrin, a dû quitter le Mexique pour être à la tête
de la construction des Eglises telles que : Kodjoviakopé, Kouvé, Sogakopé
et Akatsi (Ghana), Lobogo et Fidjrossè (Bénin) ; Afagnan, Aklakou,
Adidogomé, Tabligbo, sans compter les innombrables chapelles. En plus du frère
Negrin il y avait aussi le frère Santi, le père Grotto qui ont contribué à la
construction des Eglises.
L’installation
ne s’est pas faite sans épreuve. Compte tenu du changement du climat, certains
missionnaires auront des ennuis de santé, notamment le père Rossi qui rentré en
congé, a décidé ne pas revenir, car il fut obligé de rentrer en Italie à cause
de sa santé. Fin Juillet ce fut le tour du frère Santi de partir pour les
congés, il était fatigué. Le 13 septembre, plus grave, le p. Radaelli était
obligé de quitter et de rentrer chez lui, il était question de poumons. Après
un mois d’hospitalisation, il lui a été conseillé d’être rapatrié. Le frère
Nevio quant à lui était rappelé dans sa province d’origine. Plus tard les pères
Fabio et Grotto auront aussi des ennuis de santé. Nous arrivons au frère
Bettani, qui mourut à Afagnan à l’âge de 28 ans et était rentré en Italie dans
son cercueil avec le même avion qui aurait du l’amener en congés.
Après
être installés, les comboniens chercheront à élargir leurs champs de pastorale
notamment vers l’est du Togo c'est-à-dire le Ghana et vers l’ouest c'est-à-dire
le Bénin. Ainsi, en 1993 l’évêque de Kéta au Ghana accepta la demande du père Général pour
l’installation des comboniens dans son diocèse. De même à l’est, des contacts
ont été prises pour l’ouverture d’une mission à Lokossa c'est-à-dire au Bénin.
Les négociations ont commencé depuis le printemps de 1973. Ce sera finalement en 1974 que les comboniens
arriveront au Bénin, d’abord à Lobogo et ensuite à Bopa en 1978. Ainsi prend
naissance la vie des comboniens dans ces trois pays, qui plus tard deviendront
ensemble une région et aujourd’hui une province.
III- Les réalisations
A- Les paroisses
1-Kodjoviakopé :
1964-1993
L’installation canonique du premier curé
en la personne du père Cordero s’est faite le dimanche 25 Octobre 1964 par Mgr
Bernard Ogouki-Atakpa. La communauté était composée par les pères Cordero,
Rossi et Piotti et le frère Nevio. Le 21 Novembre 1993, la passation de la
paroisse au clergé diocésain.
2-
Afagnan : 1964-1998
Notons en passant que la paroisse
d’Afagnan était sous la direction des SMA (P. Kennis). Ainsi le dimanche 19
Avril le père Kennis passa la paroisse aux comboniens en présence du père Grotto et du Frère Santi auxquels se sont rejoignis plus
tard les pères Radaelli et Zulianello.
Après 34 de présence combonienne sur cette paroisse, le 2 Aout 1998 fut la
passation au diocèse.
3-
Adjido : 1965-1985
La paroisse du
Sacré–Cœur d’Adjido dirigée dans un premier temps par les diocésains sera
passée au comboniens le 14 Mars 1965 a cause du fait que le curé D. Dosseh
Anaté aurait été appelé à Lomé comme
vicaire général. La communauté combonienne était composée des pères Ezio Rossi
et Radaelli. Ils resteront là jusqu’au 5 Décembre 1985, année où la dite
paroisse fut passée de nouveau au clergé local.
4-
Kouvé : 1965-1996
Les comboniens sont
arrivés à Kouvé en 1965 et le 13 juin 1996, ils ont fait la passion de la
paroisse aux clergés autochtones.
5-
Vogan : 1966-2000
Vogan a été fondé en
1908 et érigé canoniquement le premier juillet 1929 et dédié à Saint Ferdinand.
Les Comboniens ne seront présent que le 17 juillet en 1966. Le groupe a été
conduit par Père Augusto Zancanaro. Celui ci fut enterré là après sa mort.
6-
Elavagnon : 1970-1972
Début mars 1970, le
père Rossi, revenu au Togo, s’était installé à Elavagnon. L’archevêque avait
proposé Noépé mais les confrères préfèrent Elavagnon, près du monastère de
Dzogbegan. Ce pendant cette paroisse ne fera pas longue histoire. Elle passera
de nouveau aux prêtres diocésains pour prendre celle de Togoville.
7-
Togoville : 1972-1992
Au mois d’octobre 1972,
le père Grotto revient du congé et passe d’Afagnan à Togoville et fut secondé
par le père Sandro Cadei. Après 20 ans de présence des missionnaires
Comboniens, ce fut ainsi la passation aux prêtres diocésains pendant le
pèlerinage marial en décembre 1992.
8-
Aklakou : 1973-1998
Le 18 avril 1973, le p.
Pegoraro s’établit à Aklakou, et sera secondé plus tard par le père. Luigi Gambi.
9-
Logobo (Bénin) : 1974-1987
C’est finalement en
1974 que les comboniens arrivent au Benin et tout d’abord à Logobo dans le
diocèse de Lokossa. Après 13ans de présence combonienne, tous les missionnaires
furent chassés par l’évêque R. Sastre.
10. Abor (Ghana):1975-2003
11. Liati (Ghana) 1977-1994
12. Bopa: 1978-1999
Avril 1978 ouverture de
la paroisse de Bopa et le 31 Juillet 1989 elle passe au clergé diocésain.
13.
Sogakopé : 1979-1997
Confié aux comboniens
le 22 Aout 1981 comme paroisse, en se détachant de celle d’Abor. Le 31 Aout
1997, la paroisse de Sogakopé passait dans les mains des clergés locales.
14.
Tabligbo : 1986-….
Tabligbo est
devenu paroisse le 17 Aout 1986, et
dédié au Saint Esprit en démembrement de la paroisse de Kouvé, elle demeure
présentement une communauté des comboniens.
15
Anfoin : 1986-1997
16
Adidogomè : 1989-……
Adidogomè était déjà
desservi par les comboniens depuis la paroisse de Kodjoviakopé dans les années
60. Puis, quand on a ouvert le postulat à Adidogomè en 1984, un des pères du
postulat était leurs responsable direct de cette zone qui nous avait été confiée ;
elle devient paroisse le 16 Avril 1989 sous l’invocation de « Marie,
Mère du Rédempteur », jour aussi de la consécration de l’Eglise. Elle
demeure encore sous la direction des comboniens.
17.
Fidjrossè : 1989…
La paroisse de
Fidjrossè, dédié à Saint François d’Assise est la onzième paroisse de
l’archidiocèse de Cotonou a connu la première communauté combonienne le 29
octobre 1989 après avoir passé quelques moments dans une maison louée. La
première communauté était composée des pères G. Montresor et César Pegoraro et le frère A. Guzzardi. Tout
comme celle d’Adidogomè, la paroisse de Fidjrossè, elle aussi reste encore dans
les mains des comboniens.
18.
Toffo : 1996-2008
Le 11 Juillet 1996, les
comboniens prennent en charge leur deuxième paroisse au Benin. Elle passe entre
les mains du clergé local en 2008.
19.
Adidomé : 1997-2011
Après la paroisse de
Sogakopé, c’est celle d’Adidomé qui passe à la charge des comboniens le 31 Aout
1997 compte de la non évolution de la mission elle fut confiée au clergé
diocésain. La communauté s’est déplacée vers Mafi Kumassi.
20.
Asrama : 1998
Le 18 Juin 1997, le Fr.
Oscar, le père C. Besigye et le provincial se mettent en route à la recherche
d’une paroisse dans le diocèse de Kpalimé. Mais après la rencontre avec
l’évêque de Kpalimé, les comboniens sont prêts à prendre en charge le village
d’Asrama. Ainsi le 1er Octobre 1998, la communauté combonienne
s’installe à Asrama avec les premiers pionniers comme le père J. Francisco de
matos Dias et le frère G. Luciano.
Bientôt cette paroisse passera au clergé local.
21.
Akoumapé : 2000-2008
Avec la passation de
Vogan au diocèse le 24 Avril 2000, les comboniens s’installent à Akoumapé. Le
13 Mars 2008, Hahotoé, démembré d’Akoumapé devient paroisse, dédié à Saint
Joseph et ainsi Akoumapé sera confié au diocèse le 11 Mai 2008.
22.
Ola : 2002
La paroisse de « Our Lady of
Assomption » de la ville d’Accra a été confiée aux comboniens le 1 Octobre
2002. Elle demeure jusqu’ à présent une communauté combonienne.
23.
Toko-toko : 2008
L’érection de la
paroisse de Saint Tamaro de Toko-Toko a été faite le 24 Décembre 2008 en
présence de l’évêque Paul Vieira. La communauté est présentement composée des
pères Juan Joé Ténias, Salvador et le
frère Alfio Guzzardi.
24.
Manigri : 2010
Mgr Paul V. a proposé
aux comboniens une deuxième paroisse dans son diocèse (Manigri), a environ
80kms au Sud de Djougou. Les comboniens s’installaient le 8 Décembre 2010, date
de la consécration de la paroisse. La communauté est composée des pères Paul
Djago et p. Girau et le scolastique
Dohou Igor.
B-
Les maisons de formations
1.
Postulat candidats prêtres
Le postulat des
candidats prêtres était ouvert dans l’année 1983. Pour la première année on a
loué une maison à Wuiti. Et l’année suivante le postulat s’est déplacé pour
Adidogomè où il est présentement. Il est dédié à Saint Pierre Claver.
2.
Postulat candidats frères
En 1987 le postulat des
frères était à Afagnan. Mais il fut transféré à Lomé-Cacaveli le 1er
Octobre 1991 et dédié au Frère Giosué Dei Cas. Depuis 2009 il est fermé
provisoirement par manque de candidats. Cependant les candidats frères sont
ensemble avec les candidats prêtres à Adidogomè. Les premiers formateurs
étaient le frère Alfredo do Rosario le responsable et le frère B. Avo Tanzi et
le père de Oliveira comme collaborateur.
3.
Noviciat
Au commencement, les
novices de la province TGB allaient au
Congo. Mais avec le temps la maison du noviciat sera, au début, l’ex-postulat
frère à, Cacaveli. Le noviciat est ouvert le 1 Juillet et érigé le 10 Octobre
2003 comme noviciat interprovincial de l’Afrique francophone, dédié à Saint D.
Comboni. Il sera déplacé à Cotonou au mois de Septembre 2005 et la maison
inaugurée en la fête de St D. Comboni le 10 Octobre 2005. Les premiers formateurs
furent le Père Sandro Cadei comme p. Maître et le Père Norbert Rangu comme socius.
4.
Scolasticat de Cape Coast
Le scolasticat dans la province TGB est ouvert le 29 Juin
2009 avec les Pères Percassi Vincenzo et Kornu Godwin Kwamé comme les
formateurs.
C-
Centre d’apprentissage ou apostolat social
*Ecole ménagère créé par la Fr. Santi A.
à Afagnan, permet la réalisation d’œuvres sociales et le développement du
milieu. La couture, la broderie, la cuisine, le ménage de la maison, lecture en
éwé et en français sont les matières de base dans cette formation de la femme
africaine et de l’épouse de demain. Cette école fut confiée aux Sœurs
Missionnaires de l’Immaculée Conception d’origine espagnole. Aussi le 10
Octobre 1992 était ouvert le Centre Emmaüs dans la même localité.
*Centre d’apprentissage :
fondé par le frère Santi en vue de former des maçons, des menuisiers. En outre
le centre prendra le nom du fondateur et où il fut enterré après sa mort
en1988.
*La présence du frère
Alfredo rend plus sensible à d’autres problèmes et naissent la pisciculture à
Togoville et le centre de développement pour la culture attelée à Sevagan. Par
ailleurs, la présence du Père Fabio GILLI aide à réfléchir sur l’attention
qu’il faut prêter aux handicapés : voit le jour un projet pour une école
d’aveugles, d’où le centre Kekeli Neva pour la formation des aveugles en vue
d’être autonome dans la société.
*Dans le souci de la
promotion humaine, le père Ricardo Novati a fondé Comboni Center à Sogakopé qui
s’étend sur plusieurs domaines à savoir : la santé et école technique.
*De même, le père Lino
Negrato, a construis plusieurs écoles primaires au Togo, ce qui a valu son
élévation à l’ordre des chevaliers du
Mono, à travers une cérémonie de décoration faite par le chef de l’Etat d’alors,
le feu General Gnassingbé Eyadema.
*Nous ne pouvons pas
passer sous silence la station radio
Esperanza de Tabligbo, ni l’orphelinat « my father’s house construit par
le père Joe Rabiozi, à Habor.
IV-
Les provinciaux.
Dès
l’arrivé des comboniens dans ces trois pays ils avaient que des supérieurs de
communauté, parce qu’ils étaient en nombre réduit. Le père Francesco Cordero de
1964 1969 était nommé supérieur religieux. Mais plus tard la mission sera
appelé délégation et verra de 1969 en 1971 le père Augusto Zanchanaro comme
supérieur, avec les pères Lino Negrato et Fabio Gilli comme conseillers. Le
père Augusto sera remplacé par le père Nazareno Contran. En 1975 quand la zone
du Togo Ghana Benin devient région, le père Jiménez devient le premier
supérieur régional. Ceci n’a pas duré longtemps parce que dès octobre de la
même année le père Cesare reprend les règnes de la région pour finir en 1978.
Ce n’est qu’après, en 1981, que la région devient province avec à sa tête le
père Contran. Vont donc se succéder à la tête de cette province le père Antonio
Del Pozo en 84 avec comme conseillers le père Sandro Cadei et le frère
Baudouin, ensuite le père Girolamo Mianté en 1990 avec deux mandats. En 1996 se
sera le tour du père Sandro de s’installer avec quatre conseillers dont le
frère Oscar da Cunha. En 2002, le père Sandro fut remplacé par le père Savero
Perego qui n’a fait qu’un seul mandat. En 2005 le père Manuel João prend la
direction de la province, pour deux mandants, avec quatre conseillers dont le
père Habtû Teclai et le frère Alfio Guzzardi. Actuellement nous avons comme
supérieur provincial le père Mianté Girolamo qui revient en province après
quelques années d’absence.
Outre
ces provinciaux que nous venons de citer nous avions eu la chance, des visites
des pères généraux tels que les pères Gaetano Briani, deux fois de suite en
1963 et en 1967. Le père Tarcisio Agostoni qui est passé cinq fois en province
en 1970-71-72-74-78. Le père Salvatore Calvia en Février en 1984, le père David
Glenday en février 1992 fait une visite accompagnée du frère Casas un
conseiller général. Au cours de sa visite il a rencontré les évêques Kpodjro, Kouto
du Togo et Adamyty du Ghana ainsi que des prêtres religieux. Le 1er
Mai 2002 ce fut le tour du père Manuel Augusto Lopez Feirreira et le père
Rafael Ponce conseillers de visiter notre province, puis en 2007 le père
Teresino Serra, et en 2011 le père général passe ici pour prêcher la retraite
spirituelle des comboniens, et visite le postulat où nous avions eu la chance
de discuter avec lui.
V- Le nombre des pères, des frères et scolastiques
Le nombre total de tous ceux qui ont
fait la première profession de 1988 à 2011 est de 114. Parmi eux nous avons
présentement :
*Prêtres : 36
*Frères :
12
*Scolastiques : 31
*Parmi les 41 restants,
il y a 1 est décédé et les 40 sont sortis.
Conclusion
En
sommes, la présence de l’institut Combonien est une œuvre divine. Cette
présence se fait remarquer tant par la mission évangélique de l’institut que
par ses œuvres caritatives et humanitaire. Ainsi, la province est à pieds
d’œuvre pour la célébration des cinquantenaires en 2014 au Togo, et 40 ans au
Ghana et au Bénin. En nous laissant
envahir par le même amour pour le christ et pour l’Eglise, nous pourrons traduire
existentiellement que le Christ par la présence de l’institut a dressé sa tente
au milieu des trois pays qui composent la province ; à l’œuvre en nos
temps. Dans l’accueil reconnaissant de cet amour débordant puissions-nous même
devenir amour et bénédiction pour l’humanité à travers la mission.
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