vendredi 3 octobre 2014

Les comboniens de la province du Togo-Ghana-Benin

                           L’histoire de notre province : Togo-Ghana-Bénin
Introduction
A la veille de sa mort, Saint Daniel Comboni disait : « Je meurs mais mon œuvre ne mourra pas ». Cette parole du missionnaire de l’Afrique n’a pas été une simple parole, mais plutôt une prophétie. Ainsi dans sa réalisation, elle n’a pas passé sous silence le Togo, le Ghana, ni le Bénin, trois pays limitrophes de l’Afrique de l’ouest situés sur les côtes de l’océan Atlantique. En effet, depuis presque 50ans au Togo, 40 ans au Ghana et au Bénin, les missionnaires comboniens du cœur de Jésus ont implanté et continué l’œuvre régénératrice de leur saint fondateur Daniel Comboni. Arrivés d’abord au Togo en 1964, les missionnaires de Comboni seront attirés plus tard par le Ghana situé à l’Ouest et le Bénin situé à l’Est ; les trois pays formant ainsi une province.
Quelles sont les causes maitresses de l’arrivée des comboniens dans cette province du Togo-Ghana-Bénin ? Comment s’y est déroulée leur installation ? Quelles réalisations peut-on y noter depuis leur installation jusqu’à aujourd’hui ? Qui ont été les différents supérieurs de cette province ? En fin Combien de prêtres, frères et scolastiques autochtones détient la province  aujourd’hui. Telles sont les questions qui attirent notre attention, parlant de l’histoire de la province.
Les éléments de réponses suivantes nous permettront d’entrer au plus profond de cette histoire de la province pour mieux la connaitre.
I -Les Causes de la venue des Comboniens au Togo
Deux évènements sont à l’origine du débarquement des Comboniens au Togo : L’expulsion en masse du Soudan et la demande de l’archevêque de Lomé. En effet, le Concile Vatican II où les évêques, réunis à  Rome, s’efforçaient de situer le peuple de Dieu au cœur du monde, a été l’occasion pour l’archevêque de Lomé, Mgr Dosseh-Anyron, qui avait  été consacré le 10 juin 1962,  de rencontrer le vicaire apostolique de Wau, au Soudan, Mgr Irénée Dud. Dans leur échange, où nos deux évêques discutaient de l’urgence de l’évangélisation du continent africain, l’évêque du Soudan profite pour parler à son collègue Togolais, des Missionnaires Comboniens qui ont œuvré avec zèle dans son diocèse, et qui se sont retirés, parce que persécutés par le pouvoir arabo-islamique qui dirigeait le pays depuis l’indépendance en 1956. Admiré par le partage, Mgr Dosseh présente sa demande au P. Gaétano Briani, Supérieur Général des comboniens d’alors, pour obtenir des Missionnaires pour son diocèse. Avant de S’engager, le P. Briani visite le Togo et, de retour à Vérone, informe ses confrères  avec une lettre du 03 avril 1963 : « il y en a qui aimerait connaître les résultats de mon voyage en Afrique Occidentale. Malheureusement, je ne suis pas encore en mesure de vous annoncer quelque chose de définitif, parce que la Congrégation de Propagation Fide attend une réponse de l’archevêque de Lomé, à propos d’un questionnaire qu’on lui a soumis. Je vous invite à prier le Cœur de Jésus afin qu’il nous illumine pour décider à sa plus grande gloire et pour le salut des âmes». Mais déjà le 05 mai suivant, le P. Briani a pu écrire de la maison mère à Mgr Dosseh : « Je peux finalement vous écrire que nous avons conclu de venir coopérer dans votre archidiocèse. Notre conseil général a approuvé le projet d’envoyer six Pères et deux frères ». Le 09 Octobre 1963, le P. Briani annonçait à ses confrères que désormais, était en train de se concrétiser le départ des confrères pour d’autres champs d’apostolat (Burundi, Congo et Togo). Et sur le Togo il affirmait : « Pour l’instant, nous prendrons des paroisses dans le même diocèse. Plus tard continuait le P. Briani nous développerons, avec l’aide de Dieu, d’autres paroisses, de manière à voir un territoire à nous ».
II- Installation
Monseigneur Dosseh en présidant à la célébration de la remise de la croix aux comboniens disait : « à ceux qui viendront dans mon diocèse, je veux leur dire que tous les gens les attendent et les accueilleront avec grande joie. » Ainsi donc les pères Francesco Cordero, Francesco Grotto, Ezio Rossi, Mario Piotti, Giovanni Radaelli, Alfonso Zulianello et les frères Nevio Calligaro et Adone Santi débarquèrent le dimanche 19 janvier 1964 à bord du bateau général Mangin. Un débarquement qui s’est fait à quelques centaines de mètres de la côte « en panier ». Les missionnaires étaient reçus par le curé de la cathédrale de Lomé, l’abbé Jean Gbikpi-Benissan qui leur présenta le crucifix que chacun d’entre eux a embrassé avec amour et profond respect. Les deux premières missions seront Kodjoviakopé, quartier situé à l’ouest de la capitale frontalier avec le Ghana, et Afagnan qui se trouve à 80km environs de Lomé, faisant frontière avec le Bénin. Après la réception de leur mission, dans un premier temps, les missionnaires sont répartis en trois groupes. Un premier groupe restera logé à la cathédrale, le second groupe à Amoutivé, un peu plus loin de la cathédrale, et le dernier groupe s’installera à Kpalimé à 40km de Lomé.
Le dimanche après leur arrivée, le 26 janvier, les missionnaires sont accueillis à Kodjoviakopé pour y être présentés à la communauté chrétienne, dépendante alors de la cathédrale. Accueillis à l’entrée du village vers la plage, ils sont conduits en procession à la mission avec différents chants religieux. A 8h30, le père Cordero célèbre la première messe à la petite chapelle-école. L’interprète du sermon était le père Gbikpi. Par la suite les missionnaires se sont adonnés  à l’étude de la langue éwé. Ce n’était qu’après pâques que les missionnaires avaient quitté  leur demeure provisoire pour s’installer dans les deux paroisses fondées par l’archevêque et érigées canoniquement le 5 mai.
A ce premier groupe viendront s’ajouter les pères Pio Depaoli, Fabio Gilli, Zanchanaro Augusto, Pegorao César, Roberto Pacis et le frère Luigi Salbego, en 1965. En 1966 viendra aussi le père Giovanni Trivella, et le nombre de comboniens sera de 15 membres dans l’espace de deux ans. Le 25 Aout 1967, en présence du père Briani le cardinal Zoungrana bénit la pose de la première pierre de l’Eglise paroissiale de Kodjoviakopé. Pour construire ces Eglises il va falloir  avoir recourt aux experts. Ainsi donc le frère Virgino Negrin, a dû quitter le Mexique pour être à la tête de la construction des Eglises telles que : Kodjoviakopé, Kouvé, Sogakopé et Akatsi (Ghana), Lobogo et Fidjrossè (Bénin) ; Afagnan, Aklakou, Adidogomé, Tabligbo, sans compter les innombrables chapelles. En plus du frère Negrin il y avait aussi le frère Santi, le père Grotto qui ont contribué à la construction des Eglises.
L’installation ne s’est pas faite sans épreuve. Compte tenu du changement du climat, certains missionnaires auront des ennuis de santé, notamment le père Rossi qui rentré en congé, a décidé ne pas revenir, car il fut obligé de rentrer en Italie à cause de sa santé. Fin Juillet ce fut le tour du frère Santi de partir pour les congés, il était fatigué. Le 13 septembre, plus grave, le p. Radaelli était obligé de quitter et de rentrer chez lui, il était question de poumons. Après un mois d’hospitalisation, il lui a été conseillé d’être rapatrié. Le frère Nevio quant à lui était rappelé dans sa province d’origine. Plus tard les pères Fabio et Grotto auront aussi des ennuis de santé. Nous arrivons au frère Bettani, qui mourut à Afagnan à l’âge de 28 ans et était rentré en Italie dans son cercueil avec le même avion qui aurait du l’amener en congés.
Après être installés, les comboniens chercheront à élargir leurs champs de pastorale notamment vers l’est du Togo c'est-à-dire le Ghana et vers l’ouest c'est-à-dire le Bénin. Ainsi, en 1993 l’évêque de Kéta au Ghana accepta  la demande du père Général pour l’installation des comboniens dans son diocèse. De même à l’est, des contacts ont été prises pour l’ouverture d’une mission à Lokossa c'est-à-dire au Bénin. Les négociations ont commencé depuis le printemps de 1973. Ce sera  finalement en 1974 que les comboniens arriveront au Bénin, d’abord à Lobogo et ensuite à Bopa en 1978. Ainsi prend naissance la vie des comboniens dans ces trois pays, qui plus tard deviendront ensemble une région et aujourd’hui une province.
III- Les réalisations
 A- Les paroisses
1-Kodjoviakopé : 1964-1993
L’installation canonique du premier curé en la personne du père Cordero s’est faite le dimanche 25 Octobre 1964 par Mgr Bernard Ogouki-Atakpa. La communauté était composée par les pères Cordero, Rossi et Piotti et le frère Nevio. Le 21 Novembre 1993, la passation de la paroisse au clergé diocésain.

2- Afagnan : 1964-1998
Notons en passant que la paroisse d’Afagnan était sous la direction des SMA (P. Kennis). Ainsi le dimanche 19 Avril le père Kennis passa la paroisse aux comboniens en  présence  du père Grotto et  du Frère Santi auxquels se sont rejoignis plus tard  les pères Radaelli et Zulianello. Après 34 de présence combonienne sur cette paroisse, le 2 Aout 1998 fut la passation au diocèse.

3- Adjido : 1965-1985
La paroisse du Sacré–Cœur d’Adjido dirigée dans un premier temps par les diocésains sera passée au comboniens le 14 Mars 1965 a cause du fait que le curé D. Dosseh Anaté aurait été appelé à Lomé  comme vicaire général. La communauté combonienne était composée des pères Ezio Rossi et Radaelli. Ils resteront là jusqu’au 5 Décembre 1985, année où la dite paroisse fut passée de nouveau au clergé local.

4- Kouvé : 1965-1996
Les comboniens sont arrivés à Kouvé en 1965 et le 13 juin 1996, ils ont fait la passion de la paroisse aux clergés autochtones. 

5- Vogan : 1966-2000
Vogan a été fondé en 1908 et érigé canoniquement le premier juillet 1929 et dédié à Saint Ferdinand. Les Comboniens ne seront présent que le 17 juillet en 1966. Le groupe a été conduit par Père Augusto Zancanaro. Celui ci fut enterré là après sa mort.
6- Elavagnon : 1970-1972
Début mars 1970, le père Rossi, revenu au Togo, s’était installé à Elavagnon. L’archevêque avait proposé Noépé mais les confrères préfèrent Elavagnon, près du monastère de Dzogbegan. Ce pendant cette paroisse ne fera pas longue histoire. Elle passera de nouveau aux prêtres diocésains pour prendre celle de Togoville.

7- Togoville : 1972-1992
Au mois d’octobre 1972, le père Grotto revient du congé et passe d’Afagnan à Togoville et fut secondé par le père Sandro Cadei. Après 20 ans de présence des missionnaires Comboniens, ce fut ainsi la passation aux prêtres diocésains pendant le pèlerinage marial en décembre 1992.

8- Aklakou : 1973-1998
Le 18 avril 1973, le p. Pegoraro s’établit à Aklakou, et sera secondé plus tard  par le père. Luigi Gambi.

9- Logobo (Bénin) : 1974-1987
C’est finalement en 1974 que les comboniens arrivent au Benin et tout d’abord à Logobo dans le diocèse de Lokossa. Après 13ans de présence combonienne, tous les missionnaires furent chassés par l’évêque R. Sastre.

10. Abor (Ghana):1975-2003

11. Liati (Ghana) 1977-1994

12. Bopa: 1978-1999
Avril 1978 ouverture de la paroisse de Bopa et le 31 Juillet 1989 elle passe au clergé diocésain.

13. Sogakopé : 1979-1997
Confié aux comboniens le 22 Aout 1981 comme paroisse, en se détachant de celle d’Abor. Le 31 Aout 1997, la paroisse de Sogakopé passait dans les mains des clergés locales.



14. Tabligbo : 1986-….
Tabligbo est devenu  paroisse le 17 Aout 1986, et dédié au Saint Esprit en démembrement de la paroisse de Kouvé, elle demeure présentement une communauté des comboniens.

15 Anfoin : 1986-1997

16 Adidogomè : 1989-……
Adidogomè était déjà desservi par les comboniens depuis la paroisse de Kodjoviakopé dans les années 60. Puis, quand on a ouvert le postulat à Adidogomè en 1984, un des pères du postulat était leurs responsable direct de cette zone qui nous avait été confiée ; elle devient paroisse le 16 Avril 1989 sous l’invocation de « Marie, Mère du Rédempteur », jour aussi de la consécration de l’Eglise. Elle demeure encore sous la direction des comboniens.

17. Fidjrossè : 1989…
La paroisse de Fidjrossè, dédié à Saint François d’Assise est la onzième paroisse de l’archidiocèse de Cotonou a connu la première communauté combonienne le 29 octobre 1989 après avoir passé quelques moments dans une maison louée. La première communauté était composée des pères G. Montresor et  César Pegoraro et le frère A. Guzzardi. Tout comme celle d’Adidogomè, la paroisse de Fidjrossè, elle aussi reste encore dans les mains des comboniens.

18. Toffo : 1996-2008
Le 11 Juillet 1996, les comboniens prennent en charge leur deuxième paroisse au Benin. Elle passe entre les mains du clergé local en 2008.

19. Adidomé : 1997-2011
Après la paroisse de Sogakopé, c’est celle d’Adidomé qui passe à la charge des comboniens le 31 Aout 1997 compte de la non évolution de la mission elle fut confiée au clergé diocésain. La communauté s’est déplacée vers Mafi Kumassi.



20. Asrama : 1998
Le 18 Juin 1997, le Fr. Oscar, le père C. Besigye et le provincial se mettent en route à la recherche d’une paroisse dans le diocèse de Kpalimé. Mais après la rencontre avec l’évêque de Kpalimé, les comboniens sont prêts à prendre en charge le village d’Asrama. Ainsi le 1er  Octobre 1998, la communauté combonienne s’installe à Asrama avec les premiers pionniers comme le père J. Francisco de matos Dias et le frère  G. Luciano. Bientôt cette paroisse passera au clergé local.

21. Akoumapé : 2000-2008
 Avec la passation de Vogan au diocèse le 24 Avril 2000, les comboniens s’installent à Akoumapé. Le 13 Mars 2008, Hahotoé, démembré d’Akoumapé devient paroisse, dédié à Saint Joseph et ainsi Akoumapé sera confié au diocèse le 11 Mai 2008.

22. Ola : 2002
 La paroisse de « Our Lady of Assomption » de la ville d’Accra a été confiée aux comboniens le 1 Octobre 2002. Elle demeure jusqu’ à présent une communauté combonienne.

23. Toko-toko : 2008
L’érection de la paroisse de Saint Tamaro de Toko-Toko a été faite le 24 Décembre 2008 en présence de l’évêque Paul Vieira. La communauté est présentement composée des pères Juan Joé Ténias, Salvador et  le frère Alfio Guzzardi.

24. Manigri : 2010
Mgr Paul V. a proposé aux comboniens une deuxième paroisse dans son diocèse (Manigri), a environ 80kms au Sud de Djougou. Les comboniens s’installaient le 8 Décembre 2010, date de la consécration de la paroisse. La communauté est composée des pères Paul Djago et p. Girau et le scolastique  Dohou Igor.

B- Les maisons de formations
1. Postulat candidats prêtres
Le postulat des candidats prêtres était ouvert dans l’année 1983. Pour la première année on a loué une maison à Wuiti. Et l’année suivante le postulat s’est déplacé pour Adidogomè où il est présentement. Il est dédié à Saint Pierre Claver.

2. Postulat candidats frères
En 1987 le postulat des frères était à Afagnan. Mais il fut transféré à Lomé-Cacaveli le 1er Octobre 1991 et dédié au Frère Giosué Dei Cas. Depuis 2009 il est fermé provisoirement par manque de candidats. Cependant les candidats frères sont ensemble avec les candidats prêtres à Adidogomè. Les premiers formateurs étaient le frère Alfredo do Rosario le responsable et le frère B. Avo Tanzi et le père de Oliveira comme collaborateur.


3. Noviciat
Au commencement, les novices de la province TGB  allaient au Congo. Mais avec le temps la maison du noviciat sera, au début, l’ex-postulat frère à, Cacaveli. Le noviciat est ouvert le 1 Juillet et érigé le 10 Octobre 2003 comme noviciat interprovincial de l’Afrique francophone, dédié à Saint D. Comboni. Il sera déplacé à Cotonou au mois de Septembre 2005 et la maison inaugurée en la fête de St D. Comboni le 10 Octobre 2005. Les premiers formateurs furent le Père Sandro Cadei comme p. Maître et le Père Norbert Rangu comme socius.

4. Scolasticat de Cape Coast
Le scolasticat  dans la province TGB est ouvert le 29 Juin 2009 avec les Pères Percassi Vincenzo et Kornu Godwin Kwamé comme les formateurs.

C- Centre d’apprentissage ou apostolat social
*Ecole ménagère créé par la Fr. Santi A. à Afagnan, permet la réalisation d’œuvres sociales et le développement du milieu. La couture, la broderie, la cuisine, le ménage de la maison, lecture en éwé et en français sont les matières de base dans cette formation de la femme africaine et de l’épouse de demain. Cette école fut confiée aux Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception d’origine espagnole. Aussi le 10 Octobre 1992 était ouvert le Centre Emmaüs dans la même localité.
*Centre d’apprentissage : fondé par le frère Santi en vue de former des maçons, des menuisiers. En outre le centre prendra le nom du fondateur et où il fut enterré après sa mort en1988.
*La présence du frère Alfredo rend plus sensible à d’autres problèmes et naissent la pisciculture à Togoville et le centre de développement pour la culture attelée à Sevagan. Par ailleurs, la présence du Père Fabio GILLI aide à réfléchir sur l’attention qu’il faut prêter aux handicapés : voit le jour un projet pour une école d’aveugles, d’où le centre Kekeli Neva pour la formation des aveugles en vue d’être autonome dans la société.
*Dans le souci de la promotion humaine, le père Ricardo Novati a fondé Comboni Center à Sogakopé qui s’étend sur plusieurs domaines à savoir : la santé et école technique.
*De même, le père Lino Negrato, a construis plusieurs écoles primaires au Togo, ce qui a valu son élévation  à l’ordre des chevaliers du Mono, à travers une cérémonie de décoration faite par le chef de l’Etat d’alors, le feu General Gnassingbé Eyadema.
*Nous ne pouvons pas passer sous silence la station  radio Esperanza de Tabligbo, ni l’orphelinat « my father’s house construit par le père Joe Rabiozi, à Habor.

IV- Les provinciaux.
Dès l’arrivé des comboniens dans ces trois pays ils avaient que des supérieurs de communauté, parce qu’ils étaient en nombre réduit. Le père Francesco Cordero de 1964 1969 était nommé supérieur religieux. Mais plus tard la mission sera appelé délégation et verra de 1969 en 1971 le père Augusto Zanchanaro comme supérieur, avec les pères Lino Negrato et Fabio Gilli comme conseillers. Le père Augusto sera remplacé par le père Nazareno Contran. En 1975 quand la zone du Togo Ghana Benin devient région, le père Jiménez devient le premier supérieur régional. Ceci n’a pas duré longtemps parce que dès octobre de la même année le père Cesare reprend les règnes de la région pour finir en 1978. Ce n’est qu’après, en 1981, que la région devient province avec à sa tête le père Contran. Vont donc se succéder à la tête de cette province le père Antonio Del Pozo en 84 avec comme conseillers le père Sandro Cadei et le frère Baudouin, ensuite le père Girolamo Mianté en 1990 avec deux mandats. En 1996 se sera le tour du père Sandro de s’installer avec quatre conseillers dont le frère Oscar da Cunha. En 2002, le père Sandro fut remplacé par le père Savero Perego qui n’a fait qu’un seul mandat. En 2005 le père Manuel João prend la direction de la province, pour deux mandants, avec quatre conseillers dont le père Habtû Teclai et le frère Alfio Guzzardi. Actuellement nous avons comme supérieur provincial le père Mianté Girolamo qui revient en province après quelques années d’absence. 
Outre ces provinciaux que nous venons de citer nous avions eu la chance, des visites des pères généraux tels que les pères Gaetano Briani, deux fois de suite en 1963 et en 1967. Le père Tarcisio Agostoni qui est passé cinq fois en province en 1970-71-72-74-78. Le père Salvatore Calvia en Février en 1984, le père David Glenday en février 1992 fait une visite accompagnée du frère Casas un conseiller général. Au cours de sa visite il a rencontré les évêques Kpodjro, Kouto du Togo et Adamyty du Ghana ainsi que des prêtres religieux. Le 1er Mai 2002 ce fut le tour du père Manuel Augusto Lopez Feirreira et le père Rafael Ponce conseillers de visiter notre province, puis en 2007 le père Teresino Serra, et en 2011 le père général passe ici pour prêcher la retraite spirituelle des comboniens, et visite le postulat où nous avions eu la chance de discuter avec lui.  

V-   Le nombre des pères,  des frères et scolastiques
Le nombre total de tous ceux qui ont fait la première profession de 1988 à 2011 est de 114. Parmi eux nous avons présentement :
*Prêtres : 36
*Frères : 12           
*Scolastiques : 31
*Parmi les 41 restants, il y a 1 est décédé et les 40 sont sortis.
Conclusion
En sommes, la présence de l’institut Combonien est une œuvre divine. Cette présence se fait remarquer tant par la mission évangélique de l’institut que par ses œuvres caritatives et humanitaire. Ainsi, la province est à pieds d’œuvre pour la célébration des cinquantenaires en 2014 au Togo, et 40 ans au Ghana et au Bénin. En  nous laissant envahir par le même amour pour le christ et pour l’Eglise, nous pourrons traduire existentiellement que le Christ par la présence de l’institut a dressé sa tente au milieu des trois pays qui composent la province ; à l’œuvre en nos temps. Dans l’accueil reconnaissant de cet amour débordant puissions-nous même devenir amour et bénédiction pour l’humanité à travers la mission.










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