LA
GESTION DES ORDURES MENAGERES A KINTAMBO JAMAÏQUE.
CAS DE L’AVENUE BOMPETE
0.
Introduction
L’environnement
et l’écologie est un thème central dans le monde d’aujourd’hui. Tous les grands
débats sur l’avenir de notre planète gravitent sur la nécessité de la prise au
sérieux de notre environnement et d’un sens responsable du domaine écologique.
Considérant l’importance
de cet aspect, nous avons été portés à regarder autour de nous en vue de nous imprégner
localement de la situation tout en gardant une attention globale sur cette
réalité écologique qui, de nos jours, ne laisse personne indifférente. Nous sommes
partis de l’observation de notre quartier Jamaïque et plus principalement de
l’avenue Bompete qui à nos yeux souffre d’une grande insalubrité et devient
automatiquement un danger écologique pour tout le quartier voire toute la
commune de Kintambo. Mais notre problème est celui-ci :
comment gérons-nous les ordures ménagères dans notre quartier et sur notre
avenue ? Quel rapport y a-t-il entre l’insalubrité, le problème sanitaire
et une mauvaise gestion de nos déchets ménagers ? Quelles pistes de solution
pouvons-nous entrevoir pour palier à ce problème ?
Pour arriver à un
meilleur diagnostic du problème posé plus haut et à sa meilleure compréhension
qui est notre but, ce travail sera développé, en dehors de l’introduction et de
la conclusion en trois points. Le premier point présentera un aperçu historique
du Quartier Jamaïque et de l’avenue Bompete. Le deuxième sera consacré à la
mise en commun du résultat des analyses faites sur terrain. Le dernier
point fera échos, pour sa part, des
pistes de solution préconisé pour arriver à une bonne gestion des ordures
ménagères et à un sens responsable de l’entretien de l’environnement et d’une
prise au sérieux des réalités écologiques.
1.
Aperçu
historique
A.
création
Le quartier Jamaïque
était une ancienne concession catholique, qui avait été acheté par les frères
des écoles Chrétiennes. Suite à des situations d’insécurité dans la concession
qui était à l’époque une brousse ; L’administration locale avait décidé la
création d’un quartier à travers un projet de lotissement qui a été suivi d’un arrêté
départemental n0 1440/000426/81 du 01 octobre 1981. Les terrains ont été vite
achetés et construits sans des sérieuses études topo géographiques. On a dû
créer deux quartiers sur cette concession catholique. Il s’agit du quartier
Lubudi luka qui est devenu camps luka et Lubudi Nganda actuellement Jamaïque. En
ce qui concerne l’avenue Bompete, son ancienne appellation était Maréchal. Plus tard, le colonel Bompeté, un des
premiers habitants, officié à haute fonction dans l’administration militaire de
l’époque, donnera son nom à l’avenue.
B.
Population
La population du
quartier Jamaïque est estimée à 12.395 habitants dont 11949 nationaux et 446
étrangers. C’est le quartier qui compte le plus d’étranger au niveau communal.
Cela grâce à une panoplie de congrégations religieuses internationales qui
abritent et couvrent une large étendue de son espace foncier. Néanmoins,
Jamaïque demeure le quartier de la commune de Kintambo qui a la plus faible
densité de la population.
C.
Administration
Le quartier Jamaïque a
connu depuis sa création 6 chefs
1.
Makamba zacharie
2.
Mpinga ifenge Didier
3.
Bongongo bola
4.
Tolonge mulula paul
5.
Muketi Nzanzi Jen miche
6.
Mbaya robert
Les chefs de quartiers
sont proposés au niveau communal et ensuite nommés par l’hôtel de ville. Le
chef du quartier a pour rôle d’organiser la perception de taxe, l’enregistrement
de décès, de mariage de naissance qui
sera envoyé dans le registre civil de la commune. Il sert de pont entre
l’administration communale et les habitants de la localité qui lui a été
confiée.
D.
Structures
Le
quartier Jamaïque n’a que trois centres de santé. Il y a le centre hospitalier
Nganda et deux autres petits centres de santé de soins primaires qui se
trouvent sur la rue Bompeté. En ce qui concerne les ONGD qui œuvrent dans le
domaine de l’assainissement de l’environnement, la commune de Kintambo en compte
six mais aucun de ces ONGD n’œuvre dans le quartier Jamaïque.
2.
Résultat
des analyses sur terrain
a.
Dans
les parcelles.
En effectuant un
tour dans les parcelles des habitants de l’avenue Bompete, nous avons constaté
ce qui suit :
·
Une présence des flaques d’eau après la
pluie qui bloquent même l’accès dans certaines cours.
·
Un certain mélange au niveau d’endroit
de ménage. La vaisselle, la lessive se font dans un même coin. Et dans certaines
maisons c’est juste à coté des installations hygiéniques.
·
Il y a un réel problème d’évacuation
d’eaux usées.
·
Il y a dans certaines clôtures des gites
de moustiques et des tanières d’escargot.
·
La majorité de parcelles manque des
poubelles. Les rares qui en ont mélangent les déchets secs et liquides qui
finissent dans la rue et juste devant les parcelles. Pour dire que la rue reçoit
tous les déchets de ménage.
·
Les gens vendent des aliments de
consommations directes dans des endroits insalubres.
b.
Dans les hôpitaux
Nous avons
visité les 2 centres de santé de la rue Bompete. Et nous avons recueillis ce
qui suit :
·
Ce sont les enfants de moins de 5 ans
qui souffrent le plus.
·
Il y
a plus des cas de malaria et fièvre typhoïde.
Voici les causes
de maladies selon le docteur Leon muké, responsable du centre de santé de
référence de l’avenue Bompete:
·
Manque d’hygiène du milieu
·
Mauvaise gestion des ordures
·
production des gites moustiques par les
eaux stagnantes au bord de la rivière makelele
·
La consommation effrénée d’eau de pluie.
3. Pistes de solution
Après observation et
réflexion, nous proposons ce qui suit pour une bonne et meilleur gestion des
ordures dans le quartier Jamaïque et principalement sur l’avenue Bompete.
·
il faut mener régulièrement des
campagnes de sensibilisation sur l’entretien de l’environnement, l’hygiène du
milieu. Cette campagne doit se faire porte à porte afin de mieux faire passer
le message.
·
Faire participer tous les habitants dans
les initiatives à caractères écologiques afin que la prise de conscience sur la
nécessité d’avoir un environnement sain soit générale, collective et totale.
·
Faire constamment le désherbage dans les
avenues et surtout dans les domiciles.
·
Planter des fleurs le long des avenues
et dans des parcelles.
·
Créer un service de canalisation d’eaux
et d’évacuation pour éviter des inondations et stagnations d’eaux pendant la
saison de pluie.
·
Faire entrer dans la conscience de la
population la notion de poubelle. Pour éviter de jets de déchets n’importe où et
n’importe comment.
·
Faire de projet de recyclage de déchets.
·
Procurer aux administrateurs du quartier
et des rues de moyens de transport pour l’évacuation des ordures et pour des
éventuels recyclages.
Conclusion
En définitive, disons
que les questions écologiques dans un monde aussi complexe que le notre, ne
peuvent laisser personne insensible. On ne peut séparer aucun être vivant de
son environnement. Encore faudrait-il que cet environnement soit sain. D’où la
nécessité de son entretien.
En ce qui nous concerne,
notre démarche consistait à chercher des moyens pouvant permettre une bonne
gestion des ordures ménagères dans le quartier Jamaïque et plus exactement sur
l’avenu Bompete. Pour y arriver, dans un premier temps, nous avons présenté l’aperçu
historique du quartier et de l’avenue. Ensuite nous avons exposé les
aboutissements de ce qu’a été notre travail sur terrain. Et enfin, nous avons
proposé des pistes de solutions
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire