Saint Augustin 3
I.
VIE,
ŒUVRE ET DOCTRINE DE L’AUTEUR
1.
VIE
D’une manière
laconique, Augustin est un auteur bien connu, qui a reçu une éducation
chrétienne, la religion sa mère Monique. C’est cette éducation qui est la base
de la vie de Saint Augustin. Son père est un païen et sa mère, une chrétienne qui a voulu initier son fils dans
cette perspective chrétienne. A l’âge d’adolescence (18 ans) qu’Augustin
devient manichéen. A la question des manichéens : « d’où vient
le mal ? », montre que ceux-ci ignorent la culpabilité du mal. Dans
le sens où l’autorité de l’Eglise n’était pas respectée, la moralité des
patriarches.
Augustin a été
influencé par Ambroise, évêque de Milan, par sa rhétorique, et il trouve que le
latin de l’Eglise n’était pas vraiment scintillant. En suivant plusieurs fois
la prédication d’Ambroise, il se rend compte qu’il faut avoir confiance de
l’autre comme possibilité de faire découvrir certaines choses. C’est pourquoi,
il écrit cet autre avec A majuscule. Autre chose est la primauté de croire pour
comprendre et expliquer les choses.
Par rapport à la conversion, on retient deux
choses : la lecture de Saint Paul et les moines du désert qui ont eu une
influence sur la vie de Saint Augustin. Par rapport aux obstacles : il
demandait la grâce de la continence, mais pas tout de suite, c’est-à-dire les
passions sont encore là, malgré les empêchements. En ce qui concerne la
question sur le mal, selon Saint Augustin, le mal est l’absence d’aimer.
I.
2. ŒUVRES
Parmi
tant d’autres œuvres de Saint Augustin, nous pouvons retenir celles qui
suivent :
Ø Retractiones ;
Ø Confessions ;
Ø De
Civitate Dei ;
Ø Doctrina
Christiana ;
Ø De trinitate.
I.
3. Doctrine
Ø Exégèse :
Christus totus, Bible (vertus), le sens historique et le sens figuré (propre et
moral) ; Res et signa (expression et contenu), Mundus sensibilis et Mundus
intellectualis.
Ø Ecclésiologie : Donatisme ;
Universalité ; mixta (il y a le mal et le bon dans l’Eglise, c’est à la
fin de temps que Dieu tirera le bon du mal) ; c’est le Christ qui donne le
pouvoir et non le prêtre ; l’Eglise, cité de Dieu. Contre
Pélagianisme : grâce, don.
II.
MESSAGE
DE SAINT AUGUSTIN A SES BIEN-AIMES
II.
1.
Introduction
Selon
Saint Augustin, il faut une mesure de grâce par rapport aux hérétiques au sein
de l’Eglise. Ceux qui défendent sans passion opiniâtre une doctrine fausse et
perverse transmise par leurs pères, comme un héritage d’erreur, à ceux là, la
rigueur de la foi ecclésiastique ne leur sera pas tenue en compte, mais il faut
les répondre avec douceur, comme dit l‘apôtre Paul que nous paraphrasons en
disant que : c’est dans l’espérance que Dieu donnera un jour l’Esprit de
pénitence pour connaître la vérité, et qu’ils sortiront des pièges du démon qui
les retient captifs pour qu’ils fassent sa volonté.
Saint
Augustin passe ce message à ses bien-aimés, afin qu’on ne l’accuse ni d’orgueil
ni d’imprudence pour avoir écrit à ce sujet et avoir voulu s’occuper de
l’affaire de leur âme, quoique ces hérétiques ne sont pas en communion avec
l’Eglise universelle, parce que s’il écrivait pour une terre ou pour terminer
une question d’argent, personne assurément n’y trouverait à redire. Ce message
sera donc un témoin qui le défendra au tribunal de Dieu.
II.
2. Augustin
à ses bien-aimés et honorables seigneurs et tous ceux qui voudront bien lire ce
message
Le
message de Saint Augustin à ses bien-aimés et honorables seigneurs, est un
message de correction, suite à une déviation au sein de l’Eglise universelle. Entant que messager de paix, il voulait
s’acquitter de son devoir de rassembler le peuple de Dieu dans l’unité
chrétienne.
En
effet, la condamnation de Cécilien, ancien évêque catholique de Carthage,
injustement avec ses collègues et ceux qui l’avaient ordonné, ainsi que Félix,
évêque d’Aptonge, par Sécondus, évêque de Tigisis, alors primat de Numidie, laissa
au jugement de Dieu et sur leurs sièges épiscopaux des évêques qui présents et
interrogés, s’avouèrent traditeurs, et dont les noms figurent sur la liste de
ceux qui ont condamné Cécilien, car
c’était encore Sécondus qui présidait cet autre concile où il condamna des
absents comme traditeurs, en s’appuyant sur le témoignage de ceux qui présents
se confessèrent coupables du même crime et reçurent de lui leur pardon.
Par
ailleurs, la fausse information donnée à l’empereur Constantin contre Cécilien,
d’après la sentence rendue par Mel chiade, évêque de Rome, qui est assisté par
ses collègues envoyés par l’empereur à la
prière des donatistes, c’était toujours en faveur de cécilien. Mais au concile d’Arles,
devant les deux parties, l’innocence de cécilien fut reconnue une fois de plus,
que les donatistes se retirèrent confondus. Sur ce même mouvement, l’affaire de
Félix, évêque d’Aptonge, ne fut pas négligé, que par l’ordre du même prince,
elle fut envoyée au tribunal du proconsul, qui proclama aussi l’innocence de
l’évêque Félix.
Le
message de Saint Augustin devant ces situations est que les innocents ne
peuvent pas être condamnés injustement par ceux qui commettent les actes de
culpabilité. Ceux-là qui sont appelés traditeurs, et qui sont coupables de leur
propre aveu et qui sont laissés au jugement de Dieu. Mais cella s’adresse plus
particulièrement à Sécondus, étant primat du concile, pour gagner la confiance
de ses collègues, a voulu qu’on puisse condamner les innocents et les absents
qui sont ses frères chrétiens et encore évêques, pendant un concile méchant et
criminel qui fut surtout composé d’évêques traditeurs auxquels Sécondus, évêque de Tigisis, avait
pardonné après leur aveu. C’est par cette phrase de l’Ecriture que nous
paraphrasons qui dit : ne blâmez
personne avant de l’avoir interrogé et quand vous l’aurez interrogé,
reprenez-le avec justice. Ce qui a fait que certains évêques ont condamné ses
collègues évêques absents qui ne reconnurent jamais leur justice et déclarèrent
toujours leur troupe fort suspecte et ils soutiennent qu’ils ont condamner des
crimes connus. Le de Félix d’Aptonge et tant d’autres évêques dont on prouva
l’innocence après un profond et sévère examen.
En
outre, un évêque ne peut pas se faire absoudre par un proconsul ni se présenter
au tribunal proconsulaire. C’est plutôt à l’empereur qu’appartenait ce soin
dont il devait rendre compte à Dieu. Tel ne fut pas le cas des évêques
traditeurs qui ont amené le schisme, en acceptant d’être absous par le juge de
la terre. Malgré tout les hommes sages aimeraient mieux s’abstenir d’entrer
dans ses questions infinies sur la condamnation des innocents absents, ni sur
leur nombre ni sur le lieu qu’ils étaient
partis, ils ne reconnaissent en eux que des hommes assez aveuglés pour
condamner précipitamment des collègues sans les entendre. Et quelle sentence
que celle que porta en dernier lieu le bienheureux Mel chiade lui-même, et
combien elle fut pure, intègre, prudente et pacifique. L’évêque de Rome ne
voulut pas séparer de sa communion ceux de ses collègues contre lesquels rien
n’était prouvé ; il ne blâma que Donat, en qui il reconnut la cause de
tout le mal ; il laissa aux autres la liberté de revenir au bien, tout
prêt à envoyer les lettres de communion à ceux-là même qu’on savait être
ordonnés par Majorin : de sorte que, partout où la division aurait amené
deux évêques, il aurait voulu que le premier ordonné fut maintenu, et qu’un autre peuple fût confié à l’autre.
Cécilien
ne reconnaissait pas à ses juges des vrais, mais des ennemis et des gens
corrompus, il jugea bon de sortir de son église pour se rendre dans une maison
particulière, afin de faire un tranquille et sérieux examen de ses collègues. Après qu’un jugement ecclésiastique d’un si
grand autorité eut proclamé l’innocence de Cécilien et la perversité de ses
accusateurs. Malgré leurs plaintes bruyantes et menteuses, l’empereur était
trop chrétien pour oser examiner lui-même ce qui venait de passer par le
jugement d’évêques à Rome. Plût à Dieu que le jugement de l’empereur eût mis un
terme à leurs coupables folies et qu’ils eussent enfin cédé à la vérité comme
lui-même. L’empereur ordonna que les parties se rendissent à Rome pour plaider
la cause et Cécilien ne s’y trouva pas et Constantin pressé par la partie
adverse, lui ordonna de suivre Cécilien à Milan. Après avoir découragé, parce
que l’empereur n’a pas fait selon leur souhait, ils s’indignèrent et se découragèrent
et l’empereur profita de leur faiblesse pour juger la cause de Cécilien et ses
lettres attestent quelles précautions et quels soins précédèrent la sentence
qui déclara l’innocence de Cécilien et la méchanceté des accusateurs.
Devant
tout qui est arrivé sur la condamnation de Cécilien, et sa libération par
l’empereur Constantin, ce qui a fait que les traditeurs avouent leur crime et
c’est à Dieu seul qu’est réservée leur punition. On n’interroge pas les
innocents, et des hommes téméraires les condamnent. C’est Cécilien qui, parmi
ces absents condamnés, avait été violemment accusé que les autres, est reconnu
irréprochable par des jugements certains.
Saint
Augustin a écrit cette lettre à tous ceux qui sont appelés héritiers du royaume
des cieux. Celui qui n’est pas en communion avec cet héritage, quels que soient
les livres qu’il ait en main, doit se tenir pour déshérité, et quiconque
l’attaque montre assez qu’il est séparé de la famille de Dieu.
II.
3. Conclusion
Saint
Augustin a écrit cette lettre pour leurs montrer que Dieu ne veut pas voir ses
enfants demeurer dans cette séparation mortelle et sacrilège, afin d’échapper
aux peines éternelles et surtout aux amitiés humaines qui ne serviront de rien
au tribunal de Dieu.
Personne
n’effacera du ciel la constitution de Dieu et personne n’effacera de la terre
l’Eglise de Dieu, parce que Lui-même a
promis le monde entier à la vérité chrétienne. Et l’Eglise de Dieu rependue à
travers le monde est remplie dans son sein des mauvais qui se mêlent avec les
bons ; et la finalité est qu’elle ne perd que les mauvais sur la terre,
elle n’admet que le bon au Ciel. Tel fut le cas de Cécilien, qui était un bon,
mais condamné injustement et la main de Dieu l’a délivré dans cette
condamnation injuste.
Saint
Augustin recommande à ses adeptes de garder tous les enseignements transmis à
travers cette lettre par la grâce de Dieu. Que cette lettre soit une correction
pour ceux qui veulent se tourner vers Dieu de tout leur cœur et un témoignage
contre ceux qui ne veulent pas changer de conduite.
TABLE DES MATIERES
I.VIE, ŒUVRE ET DOCTRINE DE L’AUTEUR…………………………….1
I. 1. VIE………………………………………………………………………….1
I.2. ŒUVRES………………………………………………………………….1
I.3. Doctrine……………………………………………………………………2
II.MESSAGE DE SAINT AUGUSTIN A SES
BIEN-AIMES…………..3
II.1. Introduction………………………………………………………………3
II.2. Augustin à ses bien-aimés et
honorables seigneurs et tous ceux qui voudront bien lire ce message……………………………………………….3
II. 3. Conclusion………………………………………………………………6
TABLE DES
MATIERES…………………………………………………….7
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